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Tango en santiago

Posté par Claudio Boaretto le 20 février 2010

Une envie un peu kitch, un peu rétro, me prit un jour d’écrire un « Tango »….

Comme depuis plusieurs décennies je ne me chausse qu’en « santiago », (voir sur ce blog la page « mes santiagos ») la rime avec tango était trouvée, comme le titre de la chanson. C’est une chanson au second degré, toute de coquines allusions, avec une couleur latino dans les paroles comme dans la musica, où je me suis diverti tout en maniant exclusivement, du début à la fin de la chanson, la rime en « O »….

(Je conseille toujours d’écouter la chanson avant, et de lire les paroles après, ou alors de lire simultanément à l’écoute…..

Parfois vous trouverez quelques différences entre la version écrite et la version chantée…. C’est normal, une chanson c’est vivant et il arrive que l’auteur, votre serviteur, change une rime ou deux à la au gré de son humeur)….

Pour l’écoute de la chanson, cliquez sur le lien ci-après :

 

Je suis bien dans mes santiago
Je me prends pour un hidalgo
Lorsque dans mes bras tout de go
Tu viens pour danser le tango

Je suis bien dans mes santiago
Quand tu viens danser le tango

santiagraie1.jpg

 

Je suis comme un desperado
Qui découvre l’Eldorado
Et mon émoi va crescendo
Quand ta main glisse sur mon dos
Mais garde-toi bien du taureau
C’est dur de jouer les toreros
Je te le dirai jamais trop
Je suis un vrai pistolero

Je suis bien dans mes santiago
Je me prends pour un hidalgo
Lorsque dans mes bras tout de go
Tu viens pour danser le tango

Je suis bien dans mes santiago
Quand tu viens danser le tango

Tu sais bien que j’ai le sang chaud
Que je suis même un peu macho
Je dégaine comme un gaucho
Tout droit sorti de son rancho
Je suis un vieux caballero
Je me brûle à ton brasero
Si jamais tu me serres trop
Trop tard pour le vade-rétro


tango11.jpg

 

Je suis bien dans mes santiago
Je me prends pour un hidalgo
Lorsque dans mes bras tout de go
Tu viens pour danser le tango

Je suis bien dans mes santiago
Quand tu viens danser le tango

Je te lâcherai pas sitôt
Viens pas faire ton lamento
Fallait en aviser plus tôt
Ne pas me serrer in petto
Sur moi j’ai toujours mon couteau
Et autre chose animato
Quand je suis appassionato
Je les sors pronto subito
Olé

Paroles et Musique Claudio Boaretto

 

Publié dans 08 Chansons du coyote | Pas de Commentaire »

Amours Angèliques

Posté par Claudio Boaretto le 17 février 2010

Présentation de ma chanson « Amours angéliques »

Sur la forme

J’ai construit « Amours Angéliques » autour de rimes suivies et parfaites organisées en huitain… Je débute chaque couplet par le même vers, comme un refrain qui répète l’idée de l’amour angélique…
Ce choix donne au texte une allure circulaire, comme un retour incessant au même point…
J’ai confié la réalisation de la musique à Fred Garcia, un ami musicien qui a composé la chanson sur un rythme bossa qui sied parfaitement…
Sur cet enregistrement c’est aussi Fred qui interprète la chanson avec talent…

fredgarcia.jpg

Sur le fond

Ce texte explore l’ambivalence des relations, entre l’idéalisme des premiers émois et les aspects plus piquants d’une passion complexe… Au-delà d’un amour « angélique » rêvé, l’auteur se retrouve captif d’un sentiment plus profond, envoûtant, voire diabolique… À travers des images de sortilèges et de fascination, je tente de présenter cet amour à la fois irrésistible et inextricable…

 
Pour l’écoute de la chanson, cliquez sur la petite flèche au gauche du lien ci-après :

(Je conseille toujours d’écouter la chanson avant, et de lire les paroles après, ou alors de lire simultanément à l’écoute…. Parfois vous trouverez quelques différences entre la version écrite et la version chantée…. C’est normal, une chanson c’est vivant et il arrive que l’auteur change un mot ou deux, voire une rime, au gré de son humeur)….

AMOURS ANGELIQUES

Je rêvais d’amours angéliques
Moi qu’un tout petit rien complique
La vie me met dans l’embarras
Me crois toujours pris comme un rat
Si je consulte mes annales
C’est bien toi la plus infernale
En tous lieux en toutes contrées
Des amours que j’ai rencontrées

Je rêvais d’amours angéliques
Mais vraiment tu m’es diabolique
Avec tes charmes un peu sorciers
Tu ferais fondre un cœur d’acier
Est-ce un bonheur un privilège
Tu m’as jeté tes sortilèges
Hypnotisé ensorcelé
L’âme et le cœur écartelés

Je rêvais d’amours angéliques
Mais sans recours et sans réplique
Tu m’es venu droit de l’enfer
Comme un ange de Lucifer
Et j’ai beau dire et j’ai beau faire
Plus j’avance plus je m’enferre
Tout devient futile et bénin
C’est toi ma drogue et mon venin

Je rêvais d’amours angéliques
Comment veux-tu que je t’explique
Tu m’as tout changé à dessein
Avec ton sourire assassin
Arrêtes donc tes stratagèmes
Tu sais bien que c’est toi que j’aime
Je ne pourrais plus te quitter
Pour toujours je suis envoûté

Paroles Claudio Boaretto Musique Fred Garcia

Publié dans 08 Chansons du coyote | 2 Commentaires »

SUR LA ROUTE DE PANAMA

Posté par Claudio Boaretto le 14 février 2010

Présentation de la chanson « Sur la route de Panama » …

Sur la forme…
J’ai écrit cette chanson en vers octosyllabiques dotés d’une rime unique en « A » organisée en paires de rimes parfaites…
Ce choix confère au texte une unité sonore très forte et une sensation d’élan continu, comme un voyage rythmé sans pause ni retour en arrière…
Cette rime en A, bien que répétitive, évite la monotonie par la variété des images et des lieux évoqués, chaque couplet introduisant une nouvelle étape ou un nouvel obstacle…

Sur le fond…
« Sur la route de Panama » évoque des souvenirs bien réels…
Cette chanson est une part de mon histoire… Tout ce qui s’y trouve, je l’ai vécu, chaque image fait écho à un moment précis de ce voyage, avec ses imprévus, ses rencontres et ses détours…
Plus qu’un récit, elle exprime ce que l’on ressent en se lançant à l’aventure sur une route inconnue, mais avec le désir et la volonté d’un but obsessionnel à atteindre…

pour écouter la chanson cliquez sur la petite flèche à gauche du lien ci-dessous…

(Je conseille toujours d’écouter la chanson avant et de lire les paroles après, ou alors de lire simultanément à l’écoute…..
Parfois vous trouverez quelques différences entre la version écrite et la version chantée…. C’est normal, une chanson c’est vivant et il arrive que l’auteur change un mot, une rime ou deux, au gré de son humeur….)

SUR LA ROUTE DE PANAMA

Jamais tu ne fatigueras
Personne ne t’arrêtera
Ni le pape ou le grand Lama
Sur la route de Panama

Tu sais que c’est au bout de la
Route que tu vois que voilà
De la Panamericana
Entre maïs et banana
Autour de toi c’est la selva
Mais tu sais toujours où tu vas
Après les déserts la pampa
Il te reste encor quelques pas

Tu as déjà traversé oui-da
Les grands-neiges du Canada
Et ce n’est pas toi qui sombra

Dans les chutes du Niagara
De l’Ohio à l’Indiana
Jamais tu ne te retournas
Jusqu’au Texas l’Oklahoma
Sur la route de Panama

niagarafallslive1.jpg

Jamais tu ne fatigueras
Personne ne t’arrêtera
Ni le soleil ni les frimas
Sur la route de Panama

Passant par Guadalajara
Tu as eu chaud dans la sierra
Tu t’es même noyé par-là
Dans un grand lac de tequila
Affamé comme un piranha
C’est vrai que tous les jours tu n’as
Manger qu’un peu de-ci de là
Tout le long du Guatemala


Tu n’as pas peur des armadas
Guerillos ou bien soldats

Qui s’entretuent par-ci par-là
Comme au temps de Pancho Villa

Tu te sors de tous les tracas
Tu as toujours la Barraca
On peut pas te casser les bras
T’ es plus dangereux qu’un cobra      

cuba termithièrerevu

Jamais tu ne fatigueras
Personne ne t’arrêtera
Ni les serpents ni les pumas
Sur la route de Panama

Vraiment personne ne te bat
Tu passes partout caramba
De Manhattan jusqu’à Cuba
Tout traversé de haut en bas
Les femmes les primas donna
La fumée la Marijuana
Les moustiques de Managua
Les requins du Nicaragua

cuba musiciens

Même par les mers tu voguas
Fier matelot hardi mon gars
A bord de la barca granda
Entre squale et barracuda
Machant la feuille de coca
Le long de la Costa Rica
Dans la poussière ou sur le ma-
Cadam tu vas vers Panama

cuba bateau revu

Jamais tu ne fatigueras
Personne ne t’arrêtera
Ni les fièvres ni le coma
Sur la route de Panama

Paroles & Musique Claudio Boaretto

Publié dans 08 Chansons du coyote | 1 Commentaire »

CE N’EST QU’UN CHANTEUR

Posté par Claudio Boaretto le 8 février 2010

Cette chanson, « Ce n’est qu’un chanteur », est pour moi une réflexion sur la figure de l’artiste, sur ce personnage qui offre des histoires et des émotions à travers une voix, quelques accords et des mots simples…
J’ai cherché ici à peindre le chanteur comme un compagnon de passage, quelqu’un qui crée des moments d’évasion, mais dont le rôle reste éphémère et sans prétention…

Sur la forme, cette chanson suit une structure régulière, composée de vers courts, des pentasyllabes, d’où un retour très rapide de la rime qu’il faut maitriser…
Chaque couplet, organisé en seizain, est construit pour se glisser naturellement dans la musique, sans sophistication, en rimes riches mais simples et en rythmes fluides, car ce texte, avant tout, veut rester direct, accessible…

Sur le fond, ma chanson rend hommage à la simplicité du chanteur, ce passeur de sentiments qui nous fait sourire, pleurer, même rêver, voire aimer, le temps d’une rengaine, sans prétendre changer le monde, rappelant que tout cela « n’est qu’un chanteur, un compositeur »…

Pour écouter la chanson cliquez sur la petite flèche à gauche du lien ci-après :

(Je conseille toujours d’écouter la chanson avant, et de lire les paroles après, ou alors de lire simultanément à l’écoute… Parfois vous trouverez quelques différences entre la version écrite et la version chantée…. C’est normal, une chanson c’est vivant et il arrive à l’auteur de changer un mot, une rime ou deux au gré de son humeur)….

 

CE N’EST QU’UN CHANTEUR

refrain
Ce n’est qu’un chanteur
Un compositeur
Sur quelques rengaines
Il chante ses peines
Sur quelques refrains
Sur quelques quatrains
Il chante ses fêtes
Ses joies ses planètes
Ce n’est qu’un chanteur
Un compositeur

Il nous fait danser
Nous fait balancer
S’il est un peu in
Sur un rythme swing
Il nous fait trinquer
S’il est un peu gai
Chanter des histoires
Des chansons à boire
Il nous fait rêver
Nous fait dériver
Quand il est tragique
Ou mélancolique
Il nous fait faillir
Nous fait tressaillir
Sur des mots magiques
Mis sur sa musique

Ce n’est qu’un chanteur
Un compositeur

au refrain

cbportrait1.jpg

Si sur ton chemin
Il te prend la main
Que tu caracoles
Dans sa farandole
Au fond de ses yeux
Te prends pas au jeu
Ce n’est rien qu’un rêve
Une chanson brève
Laisse pas ton cœur
Battre à cent à l’heur’
Faut pas qu’il explose
Prends pas l’overdose
Dévie ton regard
Et pars au hasard
Les mains dans les poches
Sans aucun reproche

Ce n’est qu’un chanteur
Un compositeur

au refrain

Laisse le tomber
Faut pas succomber
Ça vaut pas la peine
C’est qu’une fredaine
C’est comme une fleur
Qui porte bonheur
Aussitôt cueillie
Déjà on l’oublie
C’est quelques instants
Pour passer le temps
Une mélodie
Que l’on congédie
S’il t’aime vraiment
C’est pas alarmant
De la solitude
Il a l’habitude

Ce n’est qu’un chanteur
Un compositeur

Paroles et Musique Claudio Boaretto

Publié dans 08 Chansons du coyote | 3 Commentaires »

LE BON TRAVAIL

Posté par Claudio Boaretto le 6 février 2010

Présentation de ma chanson « Le Bon Travail »

Sur la forme…

Jouant avec des structures inhabituelles, j‘ai choisi d’alterner des vers asymétriques : les rimes masculines comptent cinq pieds et les féminines six… Cette asymétrie donne un rythme particulier, soutenu par des rimes suivies…
Pour renforcer l’originalité, j’ai pris quelques libertés avec la langue, notamment en adaptant la conjugaison du verbe « aller » pour créer une rime parfaite avec « travail »…
Le refrain, qui conclut chaque couplet, souligne cette approche en répétant l’expression « Ça me vail, ça me vail »…

Sur le fond

Cette chanson est une réflexion personnelle sur la notion de travail, en réaction aux nombreuse réformes des retraites… Plutôt que de m’attarder sur la retraite elle-même, j’ai préféré explorer la différence entre le « mauvais » travail, imposé par la nécessité, et le « bon » travail, celui qui nourrit l’âme et le coeur sans forcément remplir l’assiette…
Chaque couplet illustre ce « bon travail » à travers des activités passionnantes, qu’il s’agisse de musique, d’écriture, de voyages en moto ou en voilier, ou encore d’amour…
C’est une célébration de ce que le « bon travail », si on peut l’appeler ainsi, peut offrir quand il est choisi par passion et non par contrainte…

Pour l’écoute, cliquez sur Fred, le guitariste, et gardant un peu d’indulgence car d’une part l’ingénieur du son a rencontré quelques problèmes techniques, on entend pas ma guitare, d’autre part mon ami Fred a un peu bafouillé dans les paroles, mdr…

(Je conseille toujours d’écouter la chanson avant et de lire les paroles après, ou alors de lire simultanément à l’écoute…..
Parfois vous trouverez quelques différences entre la version écrite et la version chantée…. C’est normal, une chanson c’est vivant et il arrive que l’auteur change un mot, une rime ou deux, au gré de son humeur….
)

Image de prévisualisation YouTube

 


LE BON TRAVAIL

Garder le tempo
Du rythme comme phare,
La note à propos
Derrière une guitare,
Pour bien faire corps
Arracher un arpège,
Plaquer un accord,
L’enfermer dans mon piège.
C’est du bon travail
Ça me vail, ça me vail,
C’est du bon travail.

cbdebout5.jpg

Ciseler le mot
Pour imbriquer les rimes
Comme des émaux
Afin qu’elles s’expriment,
Dans l’alexandrin
Éviter l’apostrophe,
Rythmer le quatrain
Et cadencer la strophe.
C’est du bon travail
Ça me vail, ça me vail,
C’est du bon travail.

Cruiser en moto,
En Harley Davidson,
Dans les vibratos
Du moteur qui résonne,
Virage au cordon
Ne pas tomber à dam,
Pousser le guidon
Raser le macadam.
C’est du bon travail
Ça me vail, ça me vail,
C’est du bon travail.

route664.jpg

Sur un fin voilier
Hisser haut la grand voile
Pour appareiller
Entre dauphins et squales,
Toujours droit devant
Quand ça tangue et ça roule,
Remonter au vent
Pour affronter la houle.
C’est du bon travail
Ça me vail, ça me vail,
C’est du bon travail.

lesscilly44.jpg

Percer le tonneau,
S’allonger sous la bonde,
Refuser ton eau
Pour que les vins abondent,
Boire par passion
Pour la joie, allégresse,
Dans les libations
Ne pas quitter l’ivresse.
C’est du bon travail
Ça me vail, ça me vail,
C’est du bon travail.

Cavalier  galant,
Conquérir une femme,
Dans son cœur brûlant
S’incendier à sa flamme,
Répondre aux « encor »
Exaucer ses fantasmes,

Dans un corps à corps
Débusquer ses orgasmes.
C’est du bon travail
Ça me vail, ça me vail,
C’est du bon travail.

pinup44314.jpg

Gardez vos flambeaux
Sonnez pas la Retraite,
Comme le tombeau
C’est l’hypothèse abstraite,
Jetez à tous vents

Vos décrets vos réformes,
Je reste vivant

Toujours en pleine forme.
Pour du bon travail,
Ça me vail, ça me vail
Pour du bon travail.

Paroles et Musique Claudio Boaretto

 

 

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