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TOUR DE CONTROLE par HUGO H

Posté par Claudio Boaretto le 24 novembre 2010

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Un tableau de Hugo, artiste peintre vénitien, en l’occurence également mon gendre :

Serait-ce la tour de contrôle du petit aéroclub du Lido di Venezia?….

Mais non !… Vue de bateau, côté Lagune, ce n’est pas la tour de contrôle des zavions, mais la tour de contrôle maritime qui contrôle, comme son nom l’indique, les bateaux qui rentrent ou sortent du port de Venise….

Juste devant, en premier plan, une balise babord d’entrée de port…..
Comme si on y était….

Pour voir en gros plan, cliquez sur la photo….

Publié dans 09 Peinture & Dessins | 5 Commentaires »

VINO NOVELLO

Posté par Claudio Boaretto le 19 novembre 2010

En ce troisième jeudi du mois de novembre, malgré une pluie fine, notre petite colonie française garde la tradition, et, à défaut de « beaujolais nouveau », nous fêtons le « vino novello »….

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C’est une chance pour nous, car Luca, le patron de la « Sferetta », bar où nous avons coutume de boire nos spritz quotidiens, nous a déniché, spécialement pour nous, un « vino novello », un vrai velours ! Reléguant le beaujolais nouveau au rang de vulgaire piquette.

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Les hommes étaient au rendez vous

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et hop !

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et hop, encore !

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Les femmes aussi étaient au rendez-vous

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Et ma préférée

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malgré ses 92 ans, santé de fer, nous avons embarqué avec nous mon « papà » pour tenter de lui faire oublier momentanément tous ses soucis 

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Trois générations au bar, quel malheur ou quel bonheur, la fille, le père et le grand-père (les petits enfants sont à la casa)

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Le patron nous a préparé le « Musetto », saucisse grasse de porc, typique du Veneto, de la région de Trévise, composée de 75% de gras de porc ( gorge et tête de l’animal) et 25% de porc maigre, (l’épaule)…. Avec du pain et de la moutarde, un vrai régal…

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Un petit clope au passage

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N’oublions pas la charcuterie italienne

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Hum, excellente….

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Ce fut encore un bien belle soirée….
Mais ca commence à tanguer, il est temps de rejoindre les hamacs….

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Publié dans 04 Venise : vie quotidienne | 2 Commentaires »

LE DERNIER CROBAR DE FABIEN

Posté par Claudio Boaretto le 17 novembre 2010

Je viens de recevoir un dernier petit crobar de mon ami Fabien CLESSE et je n’hésite pas à le publier, tellement j’adore ses crobars… (Son site est dans les liens)  Merci l’artiste….

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Merci pour le clin d’œil, mais mon départ Verdun pour  les îles de mes ancêtres est plutôt motivé à un retour dans le cocon familial où nous nous retrouvons à 4 générations en descendance directe pour vivre côte à côte dans le décor exceptionnel de la lagune vénitienne…. Et pour ce qui est des Meusiennes et des Italiennes sache que j’ai le privilège d’avoir à mes côtés une compagne exceptionnelle qui réunit à elle seule les deux facettes…. Meusienne car ayant vécu toute sa vie à Verdun et Italienne, voire vénitienne, son père étant né à 30 bornes de Venise, là où poussent les vignes produisant les fameux vins et prosecco du Veneto….

Que demander de plus, et merci Fabien de m’avoir donné une occasion de le dire

 

Publié dans 09 Peinture & Dessins | Pas de Commentaire »

ETOILE FILANTE

Posté par Claudio Boaretto le 13 novembre 2010

Une chanson écrite sur deux rimes, j’adore ça et le fais souvent…. La musique des mots, rythmée par la redondance de la rime, n’en est que plus agréable à l’oreille….
Pour cette chanson, je ne sais pas, mais je n’arrivais pas à coller la bonne musique sur ces paroles…. Dans ces cas là, je fais appel à mes amis musicos qui m’accompagnent d’habitude et je leur donne oralement un petit cahier des charges…. Car si je n’arrive pas à composer vraiment la musique qui va bien, en revanche, je sais pertinemment la musique que je désire ; quand ça monte, quand ça descend, quand ça revient, etc…. C’est donc mon ami Fred Garcia qui s’y est collé avec bonheur…. Un talent fou, ce Fred…..

Pour l’écoute de la chanson, cliquez sur le lien ci-après :

 (Je conseille toujours d’écouter la chanson avant, et de lire les paroles après, ou alors de lire simultanément à l’écoute…..
Parfois vous trouverez quelques différences entre la version écrite et la version chantée…. C’est normal, une chanson c’est vivant et il arrive que l’auteur, votre serviteur, change un mot, une rime, ou deux, au gré de son humeur….)

 

ETOILE FILANTE

Refrain
Par trop véloce étincelante
Une amour étoile filante
Est venu’ traverser les cieux
De mes horizons silencieux.

Belle ténébreuse insolente
Pendant quelques heures troublantes
Pendant quelques instants précieux
Je me suis perdu dans ses yeux
De ses tendres lèvres brulantes
De ses caresses affolantes
Et de son joli corps gracieux
J’ai gardé le goût délicieux.

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(Au refrain)

Mais à l’aurore scintillante
Elle est reparti’ nonchalante
Vers d’autres rêves d’autres cieux
D’autres amours d’autres messieurs.
Elle m’a quitté la galante
Me laissant l’âme chancelante
Après un sourire un adieu
Viennent les regrets insidieux.

(Au refrain)

Je l’aurais voulu’ tressaillante
Souvent près de moi chatoyante
Moi qui serais déjà trop vieux
Je reste triste et bien envieux
Envieux de ses lèvres brûlantes
De ses caresses affolantes
Et de son joli corps gracieux
Dont je garde un goût délicieux.

(Au refrain)

Paroles Claudio Boaretto Musique Fred Garcia

Publié dans 08 Chansons du coyote | 8 Commentaires »

LES YEUX VERTS

Posté par Claudio Boaretto le 1 novembre 2010

Cette chanson est composée sur un quatrain d’une rime servant de refrain alors que les couplets gravitent sur deux  rimes….
J’entends immédiatement mes amis,
«poèteux classiqueux»,  me dirent : « mais, Claudio, il y a des vers boiteux dans ton poème »
Mais voilà, ce n’est pas un poème !…. C’est une CHANSON dont les paroles furent écrites et dictées par et avec la mélodie….

Ce sont des vers à 7 pieds mais on y trouvera, au regard des règles de la prosodie, des vers comptant 6 pieds….
Ce n’est pas le fruit du hasard, ou une erreur de comptage de syllabes, car, comme disait Léo Ferré, ceux qui comptent les pieds sur leurs doigts ne sont pas des poètes, mais des dactylographes !….

J’ai privilégié le chant, la musique des mots à la rigueur de la forme en transformant en l’occurrence certains « E muets » en « E sonores »….
Gérard Dalstein nous dit bien :
« La poésie est un chant, et la forme est au service du fond et non l’inverse. » et, lorsqu’on écrit des chansons, cette affirmation est d’autant plus flagrante….

J’ai trouvé l’effet des plus jolis en particulier pour ce  2ème  vers du refrain, qui sert de refrain au refrain : 

« Et la tête à l’envers »

Sur ce vers est basé toute la mélodie de la chanson….

INTERDICTION de faire la liaison et l’élision du « e muet » de « tête » avec le « à » de « à l’envers » qui ferait un affreux  «TAS»….

« Et la tê-tas l’envers »….

je prononce bien : 

« Et / la / tê / te /à / l’en / vers / »

C’est toute la beauté chantante de ce vers…. Même procédé sur d’autres vers de cette chanson….

Que dire encore,
sinon que je n’ai pas eu peur de répéter le mot « joli » car je le trouve joli,
que j’ai gardé un hiatus  (que j’aurais pu facilement corriger) mais qui passe inaperçu à l’écoute grâce à la mélodie….
et que, d’autres petits détails que si je ne vous dis pas, vous ne verrez pas…. Laissons faire l’artiste à sa guise…. (Merci pour lui….)

Après ces fastidieuses explications, écoutons la chanson….

Pour l’écoute de la chanson, cliquez sur le lien ci-après :

 (Je conseille toujours d’écouter la chanson avant, et de lire les paroles après, ou alors de lire simultanément à l’écoute…..
Parfois vous trouverez quelques différences entre la version écrite et la version chantée…. C’est normal, une chanson c’est vivant et il arrive que l’auteur, votre serviteur, change une rime ou deux au gré de son humeur)….

LES YEUX VERTS

J’ai le cœur tout de travers
Et la tête / à l’envers
Avec ses jolis yeux verts
Aux reflets un peu pervers
J’ai la tête à l’envers

C’était une joli’ dame
Joli’ dame / aux abois
C’était une joli’ dame
Pleurant on ne sait pourquoi
Pleurant on ne sait pourquoi
Qu’avez vous ma joli’ dame
Lui dis-je d’un ton courtois
Qu’avez vous ma joli’ dame
Pourquoi tout ce désarroi
Pourquoi tout ce désarroi

C’est la faute d’un infâme
Me dit-elle / en émoi
C’est la faute d’un infâme
Un amant sans foi ni loi
Un amant sans foi ni loi
Je lui / ai donné mon âme
Mon amour tout à la fois
Je lui / ai donné mon âme
Puis il s’est raillé de moi
Puis il s’est raillé de moi

Mais ne pleurez plus madame
Oubliez ce rabat-joie
Mais ne pleurez plus madame
Méprisez ses airs narquois
Méprisez ses airs narquois
Il ne faut pas faire un drame
Stoppez ce chemin de croix
Il ne faut pas faire un drame
Pour cet amour de guingois
Pour cet amour de guingois

yeuxverts.gif

Pour consumer votre flamme
Que vos yeux s’ouvrent sur moi
Pour consumer votre flamme
Que ce doux plaisir m’échoit
Que ce doux plaisir m’échoit
Vous enlèverais madame
Si vous vouliez bien de moi

Vous enlèverais madame
Comme un prince d’autrefois

Comme un prince d’autrefois

J’ai le cœur tout de travers
Et la tête à l’envers
Avec ses jolis yeux verts
Aux reflets un peu pervers

J’ai le cœur tout de travers
Et la tête à l’envers
Avec ses jolis yeux verts
Qu’elle a tendrement ouverts
J’ai la tête à l’envers

Paroles & Musique Claudio Boaretto

Publié dans 08 Chansons du coyote | Pas de Commentaire »

 

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