Un tableau de Hugo, artiste peintre vénitien, en l’occurence également mon gendre :
Serait-ce la tour de contrôle du petit aéroclub du Lido di Venezia?….
Mais non !… Vue de bateau, côté Lagune, ce n’est pas la tour de contrôle des zavions, mais la tour de contrôle maritime qui contrôle, comme son nom l’indique, les bateaux qui rentrent ou sortent du port de Venise….
Juste devant, en premier plan, une balise babord d’entrée de port…..
Comme si on y était….
En ce troisième jeudi du mois de novembre, malgré une pluie fine, notre petite colonie française garde la tradition, et, à défaut de « beaujolais nouveau », nous fêtons le « vino novello »….
C’est une chance pour nous, car Luca, le patron de la « Sferetta », bar où nous avons coutume de boire nos spritz quotidiens, nous a déniché, spécialement pour nous, un « vino novello », un vrai velours ! Reléguant le beaujolais nouveau au rang de vulgaire piquette.
Les hommes étaient au rendez vous
et hop !
et hop, encore !
Les femmes aussi étaient au rendez-vous
Et ma préférée
malgré ses 92 ans, santé de fer, nous avons embarqué avec nous mon « papà » pour tenter de lui faire oublier momentanément tous ses soucis
Trois générations au bar, quel malheur ou quel bonheur, la fille, le père et le grand-père (les petits enfants sont à la casa)
Le patron nous a préparé le « Musetto », saucisse grasse de porc, typique du Veneto, de la région de Trévise, composée de 75% de gras de porc ( gorge et tête de l’animal) et 25% de porc maigre, (l’épaule)…. Avec du pain et de la moutarde, un vrai régal…
Un petit clope au passage
N’oublions pas la charcuterie italienne
Hum, excellente….
Ce fut encore un bien belle soirée….
Mais ca commence à tanguer, il est temps de rejoindre les hamacs….
Je viens de recevoir un dernier petit crobar de mon ami Fabien CLESSE et je n’hésite pas à le publier, tellement j’adore ses crobars… (Son site est dans les liens) Merci l’artiste….
Merci pour le clin d’œil, mais mon départ Verdun pour les îles de mes ancêtres est plutôt motivé à un retour dans le cocon familial où nous nous retrouvons à 4 générations en descendance directe pour vivre côte à côte dans le décor exceptionnel de la lagune vénitienne…. Et pour ce qui est des Meusiennes et des Italiennes sache que j’ai le privilège d’avoir à mes côtés une compagne exceptionnelle qui réunit à elle seule les deux facettes…. Meusienne car ayant vécu toute sa vie à Verdun et Italienne, voire vénitienne, son père étant né à 30 bornes de Venise, là où poussent les vignes produisant les fameux vins et prosecco du Veneto….
Que demander de plus, et merci Fabien de m’avoir donné une occasion de le dire
« Étoile filante » s’appuie sur deux rimes riches suivies, l’une féminine, l’autre masculine… Ce procédé, familier de mon écriture, installe une cadence où la musique des mots se grave dans l’oreille… Pour la mélodie, Fred Garcia, ami musicien avec qui je chantais régulièrement, cisela une ligne sonore conforme à l’ambiance que je murmurais… Un simple cahier des charges oral, quelques indications sur la couleur musicale, et il façonna avec talent une trame juste, expressive, fidèle à l’esprit du texte…
Sur le fond…
Le récit déroule un amour fulgurant, aussi bref qu’intense… Comme une étoile filante fend la nuit, cette rencontre éclaire l’horizon du narrateur avant de s’éteindre… La chanson capture l’éclat et la fragilité de ces instants rares : beauté brûlante, émotions condensées, souvenirs persistants… Ce qui s’efface du regard demeure pourtant vivant dans la mémoire, avec son parfum de désir et de regret…
Pour l’écoute de la chanson, cliquez sur la flèche à gauche du lien ci-après :
Conseil d’écoute :Toujours d’écouter la chanson avant, et lire les parolesaprès… Surtout pas l’inverse ! …
Ou, en dernier ressort, lire simultanément à l’écoute…
Car il ne s’agit pas d’un poème figé, mais bien d’une chanson…
Quelques écarts entre le texte et l’interprétation surgissent parfois…
Rien d’étonnant, une chanson respire, évolue…
L’auteur peut changer un mot, une rime, ou deux, au gré de son inspiration…)
ETOILE FILANTE
Refrain Par trop véloce étincelante
Une amour étoile filante
Est venu’ traverser les cieux
De mes horizons silencieux.
I
Belle ténébreuse insolente Pendant quelques heures troublantes Pendant quelques instants précieux Je me suis perdu dans ses yeux De ses tendres lèvres brulantes De ses caresses affolantes Et de son joli corps gracieux J’ai gardé le goût délicieux.
(Au refrain)
II
Mais à l’aurore scintillante Elle est reparti’ nonchalante Vers d’autres rêves d’autres cieux D’autres amours d’autres messieurs. Elle m’a quitté la galante Me laissant l’âme chancelante Après un sourire un adieu Viennent les regrets insidieux.
(Au refrain)
III
Je l’aurais voulu’ tressaillante Souvent près de moi chatoyante Moi qui serais déjà trop vieux Je reste triste et bien envieux Envieux de ses lèvres brûlantes De ses caresses affolantes Et de son joli corps gracieux Dont je garde un goût délicieux.
« Les Yeux Verts » suit une structure souple où la rime masculine unique en « VER » du refrain répond aux couplets bâtis sur deux rimes alternées : Une 1ère masculine brève en « OI », deux phonèmes identiques (O et i) à partir de la dernière consonne accentuée… Une 2nde féminine plus douce en « AME », deux phonèmes de la même terminaison (A et ME)… Ce choix délibéré de rimes peu nombreuses crée une sonorité particulière, pratique que j’emploie souvent dans mes chansons…
Quelques licences poétiques intégrées non par négligence mais pour préserver la fluidité du chant… Les vers de 7 pieds s’accompagnent parfois de vers de 6 pieds…
Pourquoi cette hérésie s’indigneront les âyatollâh de la prosodie classique ? …
Dans le refrain, « Et la tê/te / à / l’envers » garde cette douceur, avec 6 pieds à l’écrit mais 7 à l’écoute par suppression de l’élision, à l’inverse de «tê/te à /l’envers » formant un «tas » disgracieux…
Au contre-chant et à la seconde guitare, Jean-Marie Duwicquet…
Sur le fond…
Le récit s’ouvre sur un moment tendre et mélancolique entre un narrateur et une femme aux « jolis yeux verts »… Trahie par un amant infidèle, elle confie sa peine… Le regard intimiste de la chanson dévoile une fascination mêlée de compassion, exprimant à la fois la tristesse et le charme de cet échange… Dans ce clair-obscur émotionnel, les notes et les mots tentent de prolonger les frissons du chagrin et dessinent la promesse d’un émoi naissant…
Pour l’écoute de la chanson, cliquez sur la petite flèche à gauche du lien ci-après :
(Conseil d’écoute :Toujours d’écouter la chanson avant, et lire les paroles après, ou, en dernier ressort, lire simultanément à l’écoute…Surtout pas l’inverse !
Car il ne s’agit pas d’un poème figé, mais bien d’une chanson…
Quelques écarts entre le texte et l’interprétation surgissent parfois…
Rien d’étonnant, une chanson respire, évolue, se réinvente…
L’auteur, selon l’humeur, peut changer un mot, une rime…)
LES YEUX VERTS
Refrain
J’ai le cœur tout de travers Et la tête / à l’envers Avec ses jolis yeux verts Aux reflets un peu pervers
J’ai la tête / à l’envers
C’était une joli’ dame Joli’ dame / aux abois C’était une joli’ dame Pleurant on ne sait pourquoi Pleurant on ne sait pourquoi
Qu’avez vous ma joli’ dame Lui dis-je d’un ton courtois Qu’avez vous ma joli’ dame Pourquoi tout ce désarroi Pourquoi tout ce désarroi
au refrain
C’est la faute d’un infâme
Me dit-elle / en émoi
C’est la faute d’un infâme
Un amant sans foi ni loi
Un amant sans foi ni loi
Je lui / ai donné mon âme
Mon amour tout à la fois
Je lui / ai donné mon âme
Puis il s’est raillé de moi
Puis il s’est raillé de moi
au refrain
Mais ne pleurez plus madame
Oubliez ce rabat-joi’
Mais ne pleurez plus madame
Méprisez ses airs narquois
Méprisez ses airs narquois
Il ne faut pas faire un drame
Stoppez ce chemin de croix
Il ne faut pas faire un drame
Pour cet amour de guingois
Pour cet amour de guingois
au refrain
Pour consumer votre flamme
Que vos yeux s’ouvrent sur moi
Pour consumer votre flamme
Que ce doux plaisir m’échoit
Que ce doux plaisir m’échoit Je vous enlèv’rais madame
Si vous vouliez bien de moi Je vous enlèv’rais madame
Comme un prince d’autrefois Comme un prince d’autrefois
refrain
J’ai le cœur tout de travers
Et la tête / à l’envers
Avec ses jolis yeux verts
Aux reflets un peu pervers
dernier refrain
J’ai le cœur tout de travers Et la tête / à l’envers Avec ses jolis yeux verts Qu’elle a tendrement ouverts J’ai la tête / à l’envers