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LES VIEUX ADOLESCENTS

Posté par Claudio Boaretto le 18 janvier 2011

Les Vieux Adolescents, c’est l’histoire d’une amitié datant du début des  années soixante, au sortir de l’adolescence…. Nés en 1946, plus ou moins quelques mois, c’est l’amitié entre sept copains qui demeuraient à Saint-Denis dans le 9 cube, (voire huit quand Jean-Paul nous rejoint parfois) ….
Les décennies sont passées, nous avons depuis  tous quitté Saint-Denis, chacun pour suivre sa route mais chaque année nous nous retrouvons chez l’un ou chez l’autre pour fêter l’an neuf, réveillonner et festoyer ensemble….
Les vieux adolescents
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et leurs chères compagnes
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Tous ensemble, tous ensemble….
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dans le détail :
Cette année, c’était à Lyon chez Jean-Claude ….
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et sa chère et tendre, Arlette
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L’année précédente c’était à Paris : chez Michel
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et sa tendre et chère, Maryse
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l’année d’avant, c’était dans le Gers, chez Nono
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et sa belle et douce Geneviève
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L’année avant d’encore, c’était à Cannes, chez Didi
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et sa douce et belle, Marie Jo
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l’année prochaine ce sera en Touraine, chez l’autre Jean-Claude
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et sa belle et chère, Dominique
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l’année suivante sera à Belle-île en Mer, chez notre ilien Jojo
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et sa chère et tendre Liliane 

lily.jpgPuis, la fin de la boucle, avant un nouveau cycle, sera à Venise,
chez le coyote insulaire, Claudio
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et sa douce Evelyne
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A Lyon, nous avons fait notre plein de souvenirs pour l’année

Quelques belles tablées 

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Quelques toasts, quelques spritz
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Quelques verres choqués 

verreschoqus.jpgEt vite descendus
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Mais dis donc Arlette, quel scandale ! Serait-ce de l’eau ?
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Pareil pour Jojo, bien qu’il se cache derrière ces bouteilles, c’est loin d’être sa boisson favorite, morbleu !
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Beaucoup de bonne humeur
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Un zeste d’élégance : la classe des souliers !
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Un peu de travail en cuisine sous haute surveillance
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Sans oublier le dévouement du maitre de maison
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un petit incident à l’ouverture des huitres a couté 2 points de suture à Didi et trois heures d’attente aux urgences, mais à quelle clinique ?
La clinique du BEAUJOLAIS, bien sûr !!!!
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Les vieux ados visionnant un film de leur jeunesse : « Hallelujah les collines » de Adolfas Mekas
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Encore quelques verres,
assis
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ou debout
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Un bouchon Lyonnais avant le départ
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et Ciao, à l’année prochaine !
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LES VIEUX ADOLESCENTS,
 je leur avais consacré une strophe dans « D’une Boucle du Temps »

Et mes copains d’abord, amis de symbioses,
inconscients nous étions, nous buvions nos vingt ans,
Avides en projets de futurs grandioses,
Nous plongions dans l’éclat de nos jeunes printemps.
Quarante hivers plus tard, je les entends qui causent
Au plus près de mon huis, les vieux adolescents,
Nul ne manque à l’appel quand l’amitié s’impose,
Soixantièmes doublés, hurlants et rugissants.
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A Belle Îles en Mer chez Jojo en octobre 2006

Publié dans 07 Promenades & balades ailleurs qu'à Venise | 4 Commentaires »

LE CROBAR 2011 DE FABIEN

Posté par Claudio Boaretto le 12 janvier 2011

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ANNUS HORRIBILIS

Chaque  année, lorsque je vivais en France, en retour de mes vœux en bouts rimés, Fabien m’adressait un Crobar en réponse ….

Maintenant qu’il a bien assimilé mon adresse vénitienne, reprise de la tradition….

Voici donc le Crobar 2011

(cliquez sur le dessin pour le voir en gros plan

Je rappelle aux amateurs que le site de Fabien Clesse est dans mes liens…. Si vous voulez tout voir et tout entendre, vous y passerez la journée….

 

Publié dans 09 Peinture & Dessins | 2 Commentaires »

TOUS TERRAINS

Posté par Claudio Boaretto le 9 janvier 2011

Présentation de ma chanson « Tous terrains »…

Sur la forme…
« Tous terrains » se construit autour de l’hendécasyllabe, vers impair, pour suivre l’élan de la musique d’une cadence vive et tendue…
Les puristes n’y trouveront pas les règles du poème classique, quoique la rime demeure toujours riche mais le rythme découle de l’interprétation…
Pas de césure fixe : elle se glisse dans la respiration du chant…
Le premier vers du refrain joue même avec la métrique, scindant le mot « voiture » pour marquer deux accents qui le hachent, pour s’adapter à l’effet percussif de la musique…

Sur le fond…
 « Tous terrains » peint un personnage qui rompt avec les chemins balisés pour partir sur des pistes rebelles…
Ce conducteur marginal, aussi indompté que la nature qu’il traverse, fuit l’ordinaire et délaisse les routes conventionnelles…
Ni le goudron ni la civilisation ne l’arrêtent…
Sa liberté vient d’une course effrénée, de défis toujours relevés, quitte à finir cabossé par ses propres choix…

Un hymne à l’aventure, au risque, au goût de l’inconnu…

 

Pour l’écoute de la chanson, cliquez sur la petite flèche verte à gauche du lien ci-après :

 (Je conseille toujours d’écouter la chanson avant, et de lire les paroles après, ou alors de lire simultanément à l’écoute…..
Parfois vous trouverez quelques différences entre la version écrite et la version chantée…. C’est normal, une chanson c’est vivant et il arrive que l’auteur change un mot, une rime, ou deux, au gré de son humeur….)

TOUS TERRAINS

Refrain
À bord de sa voitu-ure tous terrains
Il n’a jamais peur de se briser les reins
Il fonce plein pot à travers la nature
Il a toujours eu le goût de l’aventure
Le goût de l’aventure

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Il a quitté la route et ses habitudes
Pour partir au volant de sa solitude
Il a fui le macadam et le goudron
Bitume asphalte jamais plus le verront
Jamais plus le verront
hohohoho   hohohoho

En arrière en avant et même en travers
Il franchi les obstacles et les dévers
Les glaces de l’hiver les feux de l’été
Le sable ou la bou’ rien ne peut l’arrêter
Rien ne peut l’arrêter
héhéhéhé     héhéhéhé

au refrain

Les forestiers les paysans le maudissent
Quand il passe avec ses quatre rou’s motrices
Et quand son moteur rugit sous le capot
Certains ont même juré d’avoir sa peau
D’avoir sa peau
hohohoho   hohohoho
Il  ne s’arrête que pour céder passage
Quand il rencontre des animaux sauvages
Ils ont le même besoin de liberté
Toujours un peu méfiant toujours indompté
Toujours indompté
héhéhéhé   héhéhéhé

au refrain

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Il  traîne ses rou’s dans toutes les ornières
Le cœur et le regard couverts de poussière
Toujours pied au plancher par temps de brouillard
Pour n’être pas doublé par son désespoir
Par son désespoir
hohohoho  hohohoho
Mais un jour au bout d’une course effrénée
Débusquant les confins de sa destinée
Droit vers les cailloux qu’il n’a pas évités
Contre rocs et rochers il s’est éclaté
Il s’est éclaté
héhéhéhé  héhéhéhé

dernier refrain

À bord de sa voitu-ure tous terrains
Il n’avait jamais peur de se briser les reins
Il fonçait plein pot à travers la nature
Il avait toujours eu le goût de l’aventure
Le goût de l’aventure

 

Paroles & Musique Claudio Boaretto

Publié dans 08 Chansons du coyote | 2 Commentaires »

 

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