COMPLIMENT DE FIN D’ANNEE
Posté par Claudio Boaretto le 16 mars 2013
Voici un texte que j’avais écrit et adressé comme carte de vœux en 1995….
Quelques petites anomalies au regard des règles de l’art m’agaçaient encore dans ce bout rimé…. Voilà pourquoi, remanié et l’ancienne publication effacée, je le publie de nouveau ….
Ce sont des vers octosyllabiques, bâtis sur le squelette d’un sonnet dont la chute se concrétise par l’ajout d’un quatrain en rimes suivies…. Résultat : un melting pot des trois principales organisations de rimes sur un même petit texte dont l’effet n’est pas pour me déplaire….
soit:
ABBA ABBA CCD EDE FFGG
Bon, quelques ayatollahs du classique objecteraient que le dernier quatrain devrait commencer par des rimes féminines….
Que nenni, sciemment je l’ai organisé à l’inverse car ce pamphlet se devait de terminer sur une note musicale féminine avec la rime en « asme » tout à fait appropriée….
Texte grivois, sans nul doute, volontairement provocateur à l’intention de mes «petites ennemies» de l’époque….
Je n’ai pas résisté au plaisir d’illustrer ce texte avec les superbes pin-up girls d’Aslan….
Grenouilles de bénitiers, s’abstenir….
COMPLIMENT DE FIN D’ANNEE
A mes Femmes
Noël ! Noël !
J’ai deux grands vœux dans mon étable,
Volontiers je vous en laisse un
Et vous embrasse entre les seins
Si vous me sucez sous la table.
De quoi ? De quoi ? Inacceptable ?
Pourquoi ce regard assassin ?
Vous trouvez mon discours malsain
Et mon propos bien regrettable ?
Les prudes plus tard vous ferez,
N’allez point me faire pleurer,
Vous les lubriques, les volages.
Car de l’an venant de passer,
Il me souvient des enculages
Que même du cul vous jouissez.
Pour l’année alors qui s’en vient,
Que le plaisir soit vésuvien
Et s’accomplissent vos fantasmes
Gorgés d’étreintes et d’orgasmes.
Claudio Dante Enzo Boaretto
Ainsi donc, ce cher Baffo n’avait pas vraiment disparu… bon, c’est vrai, je l’avoue, je fréquente beaucoup les cimetières et je m’entretiens volontiers avec les anges, mais cela ne laisse pas froid devant les plaisirs terrestres.
Merci Claudio !
Pour ceux qui ne le connaissent pas, Giorgio Zorzi Baffo – (1694-1768) fut, avec Ruzzante, Carlo Goldoni et Berto Barbarani un des écrivains majeurs en langue vénitienne. Il fut un auteur prolifique de sonnets licencieux, au nombre de 760.
Merci Klod de me comparer à lui….
Ben mon cochon, t’avais donc des comptes à régler que t’avais pas pu gérer sur l’oreiller !?!…
J’en profite de t’avoir au bout du fil pour te demander des news de l’ami Jean-Marie…
L’as-tu joint ?
Faut-il encore que tu ne comprennes rien, toi Fred le chanteur-musicien?!….
Aucun compte à régler, juste un prétexte autobiographique à l’écriture….
Pas de nouvelle de notre ami Jean-Marie, qui ne répond à aucun mail…. J’abandonne….
C’est ta façon à toi de fêter le nouveau pape !
Quel talent, bravo. Effectivement, les pin-up vont bien !
Merci Hugo…. Les compliments d’un artiste me vont droit au coeur….
Ben mon cochon!…Qelle lit-ter-rature!…
Ah, Joëlle, shocking ?….
Mais ne serait-ce pas le but de ce pamphlet ?…..
…Un pamphlet, un soufflet ou un camouflet?…
Le tout à la fois!….
…A chacun sa façon d’ »honorer » la gent féminine!…
Je capitule Joëlle, tu voudras toujours avoir le dernier mot…. Une caractéristique féminine…
Eh oui!…Femme jusqu’au bout des ongles et…Bien au delà!…
Ouh ouh,Claudio!!!! Pas de réponse?
Non, mais c’est parce que j’attendais celle-ci pour te préciser:
« Jusqu’au bout des ongles » ce qui, forcément peut parfois griffer quelque peu…Même la robuste barbe de certains…
Mais, bon…
Je te laisse le dernier mot, Joëlle…..
Ce qui prouve bien qu’au fond, tu es un gentlemen, Claudio!
Je le savais!…
Ouille ! Ouille !Ouille ! Je n’ose pas commenter !!!
Tu as raison, Esmeralda, et c’est bien comme ça, on ne répond pas à une provocation, même si elle est écrite dans les règles de l’art de la prosodie française….
Oui…Mais il s’agirait plutôt en l’occurence des règles « du lard »(de tout bon cochon qui se respecte…)
Chacun sa manière de concevoir et de pratiquer les jeux de l’amour….
Pour toi apparemment ce ne sont que des « cochonneries »….
Ce qui n’empêche pas le respect des règles de l’art….
Il est vrai, Claudio, que l’on peut trouver de l’art en toute chose.
Tout n’est question que d’appréciation.