VISITE DU ZOO DE LIGNANO, RÉGION DU FRIÙLI TRE VENEZIA
Posté par Claudio Boaretto le 29 mai 2016
Jeudi dernier, le soleil brillait, prétexte pour une balade en Harley Davidson…
Ouesse konva ?…
Pourquoi pas le petit zoo de Lignano Sabbiadoro dans la région voisine du Friùli Tre Venezia, région enchâssée entre le Veneto et la Slovénie…
Ce serait aussi l’occasion de prendre quelques « foto » animalières…
250 bornes aller-retour, de quoi prendre l’air, allez, c’est parti ! …
Nous voilà rendus…
Le plan du « Zoo Punta Verde », bien sûr, rien à voir avec celui de Vincennes ou Ermenonville…
Après avoir fait un petit tour, j’avoue être un peu déçu, je voulais shooter quelques félins et grands fauves, mais soit ils sont derrière des grillages, soit derrière des vitres pleines de reflets, donc quasiment impossible à « fotografier », et dans les rares endroits où j’aurais pu les shooter sans interférences, panthères, pumas, lynx et compagnies sont bien planqués dans des endroits touffus, en train de faire la sieste… Du coup, mis à part 2 ou 3, non seulement pas fotografiés, mais même pas vus…
J’ai pris quand-même quelques clichés avec mon téléobjectif…
Les « suricates », surnommés aussi « sentinelles du désert » …
Ils sont trop sympas et trop rigolos, toujours debout en train de surveiller tout le monde…
Une véritable attraction…
« L’oryx cimeterre cornu », sorte de gazelle qui vivait autrefois en Afrique du Nord, mais chassé pour ses cornes presque jusqu’à l’extinction…
Il est maintenant malheureusement considéré comme éteint à l’état sauvage, puisque aucun individu n’a été repéré depuis plus de 15 ans…
Le « coati », animal se situant du Mexique jusqu’à l’Amérique du Sud…
Proche parent du raton laveur…
Très difficile à shooter, je suis à fond du téléobjectif, donc focale 450
Ce gros animal, 150 à 300 kg, est un « tapir », mais pas un tapir persan, lol…
Une espèce est originaire d’Asie alors que quatre sont d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud…
Il possède une ouïe et un odorat excellents, mais une vue peu développée. Dans la nature, un tapir vit approximativement 30 ans…
« L’alpaga », est un camélidé…
Il ne peut vivre seul : un troupeau de minimum trois animaux est nécessaire à l’accompagnement de l’alpaga…
Dans son milieu naturel, la cordillère des Andes (Argentine, Bolivie, Chili, Équateur, Pérou), l’alpaga vit jusqu’à environ 4 500 mètres d’altitude.
Aujourd’hui, l’élevage de l’alpaga s’est développé sur toute la planète…
Le « capybara » ou « cochon d’eau » est le plus gros rongeur de la planète…
Il vit en Amérique du Sud où il mène la vie d’un mammifère social et semi-aquatique. Le capybara nage très bien et vit en groupe, les adultes s’organisant pour garder les petits…
Son nom vient de « capivara », mot qui signifie « Seigneur des herbes » dans la langue des indiens Guaranis…
J’ai presque honte de l’avouer, mais j’ai une paire de santiags en « Capybara »…
Nous voilà aux « Zoizeaux » …
Ceux-ci sont magnifiques, j’ai eu beaucoup de mal à les shooter, dissumulés dans le feuillage…
Martin-chasseur géant aussi appelé kookaburra, espèce d’oiseaux de la famille des alcédinidés présents en Australie.
Oiseau mythique dans la culture aborigène, son chant ressemble à un rire rauque. Son nom australien (de la langue morte wiradjuri) est d’ailleurs Laughing Kookaburra (littéralement « Kookaburra rieur »)
(merci Michel pour ces précisions)
Le « Cygne noir », originaire d’Australie et de Tasmanie…
Les « flamants roses » espèce grégaire, vivant en groupes comptant souvent plusieurs centaines à plusieurs milliers d’individus…
Leur plumage, à qui ils doivent leur nom, est pourtant en grande partie blanc rosâtre.
Le bec, unique parmi les oiseaux, est courbé et sa morphologie permet la filtration de la vase et de l’eau. Les pattes, longues et fines, sont roses chez l’adulte.
Leur couleur vient des pigments présents dans les algues et les crustacés qu’ils consomment…
La manière de mettre leur cou en zigzag quand ils dorment est particulière…
Autre oiseau original avec son long bec, « l’ibis », il en existe plusieurs sortes…
L’ibis à tête noire, comme celui-ci, bien que la tête ne soit pas vraiment noire, originaire du bout du bout de l’Amérique du Sud…
L’ibis blanc…
il vit sur le continent américain notamment dans le sud des États-Unis, ainsi que dans toute l’Amérique centrale et dans le nord de l’Amérique du Sud…
Enfin, le plus spectaculaire « l’ibis rouge » …
Je jure que la « foto » n’est pas photoshopée, (d’ailleurs, je n’ai pas Photoshop, c’est un logiciel trop compliqué et qui coûte trop cher) c’est vraiment la couleur réelle…
On trouve des ibis rouges du sud-est des États-Unis au Brésil en passant par la côte pacifique de l’Amérique centrale et les Grandes Antilles.
Mais qu’y a-t-il donc en haut de ce grand mât ?…
Le « gibbon à mains blanches » …
comme on peut le voir sur le plan, en haut à gauche, un îlot leur est réservé…
C’est un de nos parents éloignés :
La lignée évolutive du gibbon a divergé de celle de l’homme il y a environ 18 millions d’années, soit 6 millions d’années avant l’orang-outan et 10 millions d’années avant le chimpanzé et le gorille…
Il se déplace avec habileté dans la jungle asiatique et indonésienne, par brachiation, il peut faire des bonds de 10 à 15 mètres entre deux arbres…
Celui-ci n’arrête pas de bouger, de se balancer, de descendre, de remonter, bref de faire des singeries…
Sur cette « foto », nous voyons très bien ses bras disproportionnés et ses mains blanches…
Sur cet îlot somme toute assez spacieux, je n’ai vu que deux gibbons…
Le second fut plus difficile à localiser, sur la haute branche d’un grand arbre, il roupille…
Un autre animal que j’ai eu bien du mal à découvrir et à shooter, le « tamarin empereur » nom dû à ses impériales moustaches…
Petit pépère de 25 centimètres…
Très agile, il court et saute de branche en branche comme un bolide miniature, parcourt chaque jour 1,5 km et évolue entre 15 et 30 m au-dessus.
Il se cache et se repose plusieurs heures par jour dans les enchevêtrements de lianes… D’où la difficulté de le repérer dans un zoo qui retrace son biotope naturel…
Origine géographique : sud-est du Pérou, ouest du Brésil et nord de la Bolivie…
Changement d’ambiance, les « phoques »…
Ils nagent à une incroyable vitesse, de vraies torpilles dans le bassin…
Faut shooter juste quand ils sortent leur nez…
La « girafe », animal emblématique des savanes africaines, avec son anatomie unique au cou particulièrement allongé qui lui permet notamment de brouter la cime des arbres jusqu’à 5,50 mètres…
Même quand elle est allongée, la tête va brouter loin du corps…
Elles ont une mangeoire spéciale, toute en hauteur…
La tête porte deux ossicônes, des appendices osseux recouverts de peau. Les ossicônes des femelles sont couverts d’une touffe de poils tandis que ceux des mâles en sont pratiquement dépourvus notamment après quelques combats.
Celle-ci est sans conteste une femelle, alors que la précédente semble être un mâle…
Un ours brun…
Celui-ci est un « Ursus arctos arctos », soit un ours brun d’Europe…
« Foto » difficile car l’animal est derrière une vitre, il m’a donc fallut éviter les reflets, du coup elle ne semble pas très nette…
Le « tigre sibérien » …
Voici l’exemple d’une foto ratée, explication technique :
Déjà l’animal est très loin, j’utilise donc une focale de 210mm qui, en réalité avec mon boitier Nikon DX, est une focale de 315mm…
J’ai donc la tête de l’animal bien petite dans mon viseur…
Je me suis mis en autofocus S (pour sélectif ou single), je n’ai alors qu’un seul collimateur que je cible sur la tête de l’animal…
Mais comme le collimateur est plus grand que la tête de l’animal, il me prend également le bout de branche devant la gueule du tigre…
Résultat au développement, j’ai la branche très nette, et la tête floue car j’avais bien ouvert mon diaphragme pour faire un portrait avec effet bokeh à l’arrière…
Si j’étais resté en autofocus C (pour continu) en programmant 51 collimateurs ou les collimateurs en 3D, la tête de mon tigre serait nette…
Voilà, quand on veut faire trop bien, on fait mal…
Je n’ai pas fait la même erreur avec le « Caracal », Là, je suis à fond de mon objectif, focale 450mm !…
Déjà, presque un quart d’heure pour repérer l’animal dans son espace, ce n’est même pas moi qui l’ai trouvé, mais ma compagne qui a un œil de lynx, c’est le cas de le dire…
Le « caracal », ou lynx du désert ou lynx de Perse, est un félin largement répandu en Afrique et en Asie depuis le Moyen-Orient jusqu’au Sous-continent indien.
En 2008, le caracal était classé en catégorie préoccupation mineure sur la liste rouge de l’UICN en raison de sa présence relativement commune notamment en Afrique australe et Afrique de l’EST.
Le caracal est néanmoins considéré comme menacé en Afrique du Nord et rare en Asie centrale et en Inde…
Nous terminerons cette promenade zoologique par l’animal symbole fétiche de la république de Venise, « il Leone », le lion…
Exercice encore difficile car le lion est derrière une vitre et les reflets se voient encore sur la « foto » …
Enfin, heureusement qu’il y a une vitre, bien épaisse, car je ne sais pas si ce lion aime à être « fotografier » …
Un coup d’Harley pour rentrer après une journée bien sympa à la découverte d’animaux exotiques…
Claudio Boaretto…
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