LE LIDO DE VENISE PREND SES QUARTIERS D’HIVER
Posté par Claudio Boaretto le 27 novembre 2016
Nous voici déjà fin novembre, le Lido, notre petite île d’une largeur moyenne de 500 mètres s’étirant sur une douzaine de kilomètres entre la lagune de Venise et la mer Adriatique, prend déjà ses quartiers d’hiver…
En effet, les plages sont fermées et les touristes absents…
Ne restent sur place sous le ciel grisaillant que les « indigènes » : les « Lidensi » dont nous sommes…
Le « Gran Viale » qui relie la lagune à la mer, en quelque sorte nos Champs Élysées, est relativement désert…
Les larges trottoirs carrelés du « Gran Viale » où l’on peine à circuler pendant les mois d’été sont maintenant réservés aux seuls autochtones…
De nombreux restaurants, bars, hôtels et boutiques sont clos jusqu’à la prochaine belle saison…
Les embarcadères des taxis et des vaporetti ne sont plus pris d’assaut nous procurant un peu de quiétude dans nos déplacements…
No body sur la terrasse de cet hôtel-restaurant d’ordinaire très fréquentée avec sa vue imprenable sur la lagune…
Mais les villas « Liberty » continuent de monter la garde sous le ciel maussade…
Même si leurs cadrans solaires peinent parfois à nous indiquer l’heure faute de soleil…
Nous goutons alors le charme et la tranquillité de nos canaux intérieurs…
Le pittoresque des barques vénitiennes traditionnelles…
Les « Scalini » pour descendre aux embarcations…
Mais attention aux dernières marches plus glissantes qu’une patinoire, certains copains venus nous rendre visite s’en rappelleront encore longtemps…
Et puis, nous avons les plages pour nous seuls…
Toutes les cabines sont fermées et, comme tous les ans, une longue muraille de sable les protège contre les grandes marées…
Côté tribord…
Côté bâbord…
Plus de 2 kilomètres de cabines sur plusieurs rangées…
Les digues brise-lames, surpeuplées en saison d’estivants rôtissant au soleil, goutent au repos hivernal…
Ici et là, sur la grève, des branches échouées venant peut-être de Slovénie ou de Croatie, de l’autre côté de l’Adriatique…
Ne vous y méprenez pas, contrairement à d’autres je n’ai rien contre le touriste qui fait vivre 90% des vénitiens, ni même contre le plagiste de la belle saison qui anime le bord de de mer, mais quel bonheur parfois de se promener sur une plage complètement déserte…
Claudio Boaretto
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