DEUX NOUVELLES « HUILES » DE HUGO H.
Posté par Claudio Boaretto le 22 janvier 2017
Notre artiste-peintre vénitien devient plus prolifique en cette période hivernale…
Deux nouvelles œuvres, la première, vu son côté maritime, m’interpelle plus que la seconde…
« L’épave du Dunraven » …
Huile sur panneau de bois enduit, 30×40 cm…
Vous savez tous maintenant que Hugo est un plongeur passionné et le mixte de ses deux passions, peinture et plongée, nous donne des œuvres « submarines » inhabituelles…
Ce tableau ne déroge pas à la règle…
C’était en Égypte, Hugo H. raconte :
« Lors du briefing avant plongée, je n’étais pas emballé par la description de cette épave de Sharm-El-Sheikh :
un bateau de transport britannique qui s’est éventré sur le récif à la fin du XIXème siècle et qui s’est posé sur le fond à 20 mètres de profondeur, complètement à l’envers… »
Mais parfois on doit réviser ses idées préconçues :
« En fait, j’ai eu la chance d’y rester tout seul un moment pour admirer à loisir cette immense salle sous-marine.
La coque renversée est une voûte de métal et de bois.
On se croirait dans une église, sauf qu’ici le silence est total, on flotte en apesanteur et on regarde vers le haut pour profiter de cette lumière unique qui vient lécher le plafond.
Le temps s’arrête. C’est magique ! »
Et quand Hugo ressent des émotions, privilège de l’artiste, il les traduit sur une toile…
« Évidemment, cette épave méritait bien une œuvre, et la peinture à l’huile était le médium idéal pour rendre en finesse les dégradés des parties éclairées et toutes les nuances des parties sombres.
Donc, voilà ! » …
Avis aux amateurs : 350,00€ cette superbe huile sur panneau de bois enduit…
Sur un thème tout à fait différent, mais toujours en lien avec la nature, la seconde œuvre est intitulée « Pivoine » …
Huile sur carton entoilé, 24x30cm…
À la base c’était une étude pour un tableau grand format, comme l’avoue l’artiste :
« Une petite toile d’étude pour une pivoine géante commencée il y a déjà quelque temps… Après avoir effectué celle-ci, l’envie de peindre la grande s’est estompée…
J’aime bien celle-ci, en fait… » …
« Et puis j’ai commencé depuis un très grand format tout en fleurs rouge (patience, c’est très long, les grands formats). » …
Je l’ai vu ce très grand format en cours d’élaboration…
Ce sera encore une toile spectaculaire dont Hugo H. a le secret…
J’espère vous la montrer bientôt, mais comme cette grande pivoine se fait attendre, l’artiste nous livre la petite qu’il abandonnera à ses admirateurs pour la modique somme de 290,00 € …
Quand Hugo nous lâche le prix d’une de ses oeuvres, il compte le coût des matériaux, (supports, couleurs, pinceaux, etc. ) et le temps passé, mais il ne compte jamais la valeur de son talent pictural !…
Dommage…
Alors, profitez-en, faites vous plaisir…
Claudio Boaretto
Beau travail,Hugo nous surprend toujours….le mélange des bleus est sublime…
D’accord avec toi, et notre peintre plongeur est parti plonger au Mexique, sûr qu’il va nous ramener encore quelques toiles submarines, mais je n’ai jamais des poissons avec un sombrero…
Je suis très emballée par cette nouvelle oeuvre submarine! J’aime aussi les mots qui y sont associés..encore une histoire,pleine d’écoute..c’est une nouvelle fois une oeuvre qui réveille notre imaginaire intime, nos sens multiples,j’entends la ligne de basse,une pédale chorus,une resonnance accordée aux couleurs. Il y a une forme d’inquiétude,de la force, une sérénité cosmique…c’est rock and roll…
Excellent commentaire, Bravo Cécile…
je suis d’accord ma soeur! très beau cette épave sous l’eau, une sorte d’émotion intime qui distille de la solitude et de l’infini
ma cécile elle achète tout le temps des oeuvres… celle-là doit drôlement lui trotter dans la tête…
quant à la fleur, elle a quelque chose d’outrageusement sexuel… une sorte d’ »origine du monde »… ça sent le printemps quoi…
D’accord pour l’oeuvre submarine, Nathalie…

Mais pour la fleur, ça n’engage que toi, je ne l’avais pas vue ainsi…
Quant au printemps, je trouve qu’on se les caille un peu trop actuellement pour sentir quoi que soit…
ah ah!moi je suis une sorte de pâquerette, je souffre de la sécheresse et je sens les redoux arriver avant q’ils ne soient là… du moment qu’on a passé le solstice d’hiver, j’ai des printemps prémonitoires plein les pores de la peau…
La bienheureuse…
L’épave a suscité en moi un sentiment proche de l’angoisse… La pivoine en revanche m’a réchauffé le cœur. Bravo Hugo !
Comme quoi, ses tableaux ne laissent pas insensible…