HÊTRE AUSTRAL DE HUGO H
Posté par Claudio Boaretto le 12 août 2019
Et voici le second des deux tableaux que j’ai sélectionné des dernières œuvres de Hugo H.
Il s’intitule « Hêtre austral »…
Huile sur toile de lin de 50x90cm…
Comme toujours la parole à l’artiste :
« Je ne m’attendais pas à trouver tant de grands arbres en Patagonie. La famille des hêtres (fagacées), caractéristique avec ses branches en plateaux, y est bien représentée.
Ce magnifique spécimen poussant un peu à l’écart de ses semblables à l’orée d’une forêt s’est déployé au maximum… Son feuillage reflétant le bleu du ciel apporte de la fraîcheur dans une prairie ensoleillée aux tonalités plus jaunes. »
Cette fois-ci je ne ferai pas de fastidieuses recherches pour trouver la genèse de l’œuvre car Hugo a eu l’excellente idée de créer une courte vidéo qui montre l’évolution de la toile…
On remarque l’alternance des ombres et lumières pour « sculpter », (les ombres c’est comme creuser et la lumière c’est comme ajouter de la matière) jusqu’à obtenir un résultat réaliste…
Pas de prix pour cette œuvre déjà vendue et partie pour une collection privée en France…
Claudio Boaretto
Une vidéo sublime et un résultat étonnant.Un beau mélange de couleurs et une précision dans le feuillage.Le rendu du tronc est de toute beauté.
Chapeau bas.
La toile est magnifique mais il m’a bluffé avec sa vidéo…
Une seule impression: ça donne envie de peindre.
et moi de « fotografier » et de faire des « Time lapse »…
Le guanaco est tellement bien réussi qu’on à envie de lui caresser la tête .bravo à l’artiste pour son travail.nous pensons bien à vous. Comment va Evelyne?Bonne journée et gros bisous.
Evelyne va bien et vous embrasse affectueusement…
Après avoir peint une telle toile, comment peut-on s’en séparer? C’est le dilemme de tout artiste.
Mon point de vue est différent, Yves…
Le fait de vendre une toile, que quelqu’un paye pour se l’offrir c’est une sorte d’aboutissement du partage…
l’expression artistique dans tous les domaines n’est pas égoïste, elle va vers « l’Autre »…
Cet acte volontaire d’acquisition d’une oeuvre de l’artiste je le vois plutôt comme une récompense et une reconnaissance du talent…
Lorsque j’écrivais, composait et interprétait mes chansons j’étais trop content quand des personnes payaient pour m’entendre chanter et achetaient mes K7 ou mes CD…
C’était pas pour les 3 sous que ça rapportait, mais c’était la reconnaissance de mon petit talent et l’aboutissement du partage…
C’est vrai que parfois c’est un peu difficile. Mais Claudio a raison.
En fait, les tableaux naissent pour partir chez quelqu’un qui pourra les aimer.
C’est leur destination.
Et puis, je ne pourrais pas les garder/regarder tous…
Aussi mon esprit vagabonde rapidement vers d’autres horizons, me poussant à entamer de nouveaux sujets et oublier ceux qui sont terminés. Déjà que je jongle entre plusieurs toiles en cours… !
Pour ce qui est de la Patagonie en tout cas, mon atelier est bourré à craquer à présent, je ne sais plus ou les mettre ! Vivement l’expo et j’espère, quelques ventes !
Une belle toile et une vidéo qui montre l’évolution du travail de l’artiste!
Affirmatif, Max…
C’est le partage qui est le plus important. La joie du partage. Savoir que son œuvre est chez quelqu’un qui a flashé dessus, qui en est tombé amoureux, qui l’a admirée dans l’atelier ou dans une exposition, qui l’a désirée, qui a eu le bonheur de pouvoir l’acquérir et qui maintenant la savoure tous les jours sur un mur de sa maison, cela doit faire très plaisir à l’artiste. Une œuvre que l’on possède, que l’on aime, elle fait partie de soi-même. Il y a un lien invisible entre le propriétaire et le créateur de cette œuvre, de par le temps et l’espace.
Petit détail technique sur ton commentaire, Yves, si tu veux répondre à une « discussion » il faut que tu cliques sur « répondre » SOUS LE COMMENTAIRE CONCERNé pour que ton commentaire à toi se mette à la suite de la discussion, sinon il se retrouve à la fin de tous les commentaires…
SU-PER-BE !!!!!!!!!!
MER-CI !!!!!
J’aime moins… C’est vrai que, référence à un précédent commentaire, se séparer de ses oeuvres pour un artiste est une souffrance. Sauf bien sûr s’il peint dès le départ pour vendre ou offrir à quelqu’un. D’emblée, le lien est moins fort. Sinon, c’est difficile de se séparer de ses toiles. Il faut plusieurs années d’exposition chez nous avant que Monique ne consente à se séparer de ses toiles. Et parfois, c’est moi qui, malgré les années, m’y oppose ! Mais c’est vrai que par rapport aux écrivains qui gardent toujours le manuscrit d’origine et qui peut produire la même oeuvre à plusieurs milliers d’exemplaires, le peintre peint toujours des originaux…
Bien sûr, les orignaux c’est ce qui contribue à la valeur picturale de l’oeuvre…