LA BIENNALE D’ART CONTEMPORAIN À VENISE, CÔTÉ JARDIN
Posté par Claudio Boaretto le 27 septembre 2019
La biennale d’art contemporain est un événement très important de la vie culturelle Vénitienne…
Une cinquantaine de pays présentent dans leur pavillon respectif les dernières œuvres de leurs artistes nationaux, certaines de ces œuvres, installations et performances étant réalisées spécialement pour la biennale devenue depuis plus d’un siècle le rendez-vous incontournable des artistes contemporains du monde entier…
Deux endroits majeurs de l’exposition :
Les « Giardini » (jardins) et « l’Arsenale »…
En cette fin septembre nous avons visité la partie Jardin…
Pas moins d’une trentaine de pavillons nationaux plus l’immense pavillon central de la Biennale qui vaut un musée à lui seul …
Nous y avons passé la journée et sommes rentrés fourbus…
Fourbus et un peu déçus…
Sans être des spécialistes de l’art contemporain, c’est la 5ème biennale de Venise que nous visitons, à notre humble avis, ce n’est pas le meilleur millésime, nous avons vu plus enthousiasmant les fois précédentes…
Déjà ce qui m’horripile, que nous constatons de plus en plus souvent, ce sont les pavillons où l’on ne trouve que films, court-métrages et vidéos…
Si je souhaite visionner un film ou une vidéo, je vais soit au cinéma, soit je regarde ma TV, ou mon ordinateur, ou mon smartphone, ce dont je ne me prive pas, mais quand je visite une expo ce n’est pas pour me retrouver dans une salle obscure face à un écran…
J’ai donc boycotté systématiquement tous les pavillons montrant des écrans, et ils étaient nombreux… En outre, s’il avait fallu visionner entièrement toutes ces projections, ce n’est pas une journée mais une bonne semaine qu’il aurait fallu passer aux « Giardini » car ne voir que le début ou la fin ou le milieu d’une séquence filmée reste sans intérêt…
Bien que nous les ayons tous visités nous ne verrons dans ce reportage illustré que 8 pavillons nationaux, ceux dont les œuvres nous ont touché ou interpellé, nous ne sommes pas là pour publier le catalogue exhaustif de l’exposition…
Le pavillon Russe…
Au premier étage, les statues en terre glaise d’Alexander Sokurov nous racontent, dans une ambiance dramatique, la parabole de l’enfant prodigue…
Un petit défi « fotografic » à relever pour shooter correctement les statues dans cette ambiance par trop obscure…
Le père…
Le retour de l’enfant avec un jeu de miroir…
À l’étage inférieur, toujours dans une ambiance dramatique, des tableaux de maîtres revisités, œuvres de Alexander Shishkin-Hokusai…
Avec pour spectateurs des pantins, découpés dans des plaques de contreplaqué, qui montent et descendent tour à tour le long des poteaux où ils sont accrochés…
Le pavillon de Grande Bretagne…
Le British Council présente un ensemble de nouvelles créations de l’artiste Cathy Wilke…
Ce qu’on en dit :
« Dans son processus de création, Wilkes expérimente toutes sortes de matériaux, et rassemble trésors et ingrédients. Sa production est une accumulation de ces différents éléments. Son travail rappelle des visions inachevées d’intérieurs ou de lieux de pertes, et interroge la nature de l’amour et la coexistence de la vie et de la mort. »…
Ha, bon…
Ce qui m’a interpellé, ce sont ces personnages au ventre de pierre…
Une symbolique sur la vie et la naissance ?…
L’œil du « fotograf » est particulièrement attiré par le visage qui, même en le regardant de très près, semble flou, pas net, comme si la mise au point de l’objectif ne fonctionnait pas… Sans « appareil-foto » l’impression est exactement la même dans la réalité…
Étonnant…
Un second personnage…
Mais là, il suffit de deux petits points pour indiquer les yeux, d’un minuscule trait pour la bouche, pour changer toute l’expression du visage et retrouver sa netteté… Ça m’a épaté…
Nous ne pouvions éviter le pavillon français…
Au lieu de nous faire pénétrer par l’entrée principale, voilà qu’on nous dirige à droite du pavillon par un petit chemin de terre tortueux et fort pentu pour arriver à une porte de service au sous-sol, accueilli dans un local sombre et poussiéreux où trône un tas de terre et de gravats…
Un petit escalier nous permet de monter dans une grande salle sur un plancher de verre couleur bleu-vert sale qui doit à mon sens représenter la mer…
Par terre, aux différents endroits de la pièce nous trouvons poissons, calmars, déchets, téléphones portables usagés, os de seiches, etc…
Œuvre de l’artiste française Laure Prouvost…
Apparemment une symbolique sur la pollution des mers et des océans…Et pourquoi pas des salades et des coquilles d’œufs…
La ficelle me semble un peu grosse, que l’on me donne un budget et je pourrais dans le style faire tout aussi bien, voire mieux… Dans le genre nous avons déjà vu bien plus chouette ne serait-ce que récemment au « Palazzo Bembo » près de Rialto…
La salle suivante, salle obscure de projection…
Je freine des quatre fers et quitte aussitôt le pavillon, ras le bol des écrans !…
Le pavillon de la Norvège qui est devenu le pavillon des Pays Nordiques…
Sur le site officiel de la Biennale on peut lire ceci quant à ce pavillon :
Exposants: Ane Graff, Ingela Ihrman, Nabbteeri…
« Description : Bulletin météorologique : Prévisions Le futur est centré sur les relations variées entre l’homme et le non-humain à une époque où le changement climatique et l’extinction massive menacent la vie sur Terre. Il redirige notre pensée vers des choix personnels et la responsabilité de reconnaître les enchevêtrements multi-espèces…. Etc… »
À ma courte honte, j’avoue n’avoir pas perçu le message pendant ma visite…
En revanche, j’ai bien aimé, en tant que « fotograf », les trois arbres naturels se confrontant à l’arbre artificiel…
Le pavillon des États-Unis d’Amérique, pavillon intéressant présentant les œuvres du sculpteur afro-américain Martin Puryear ayant pour thème la Liberté…
D’entrée, cachant la façade du pavillon, une œuvre impressionnante :
« Swallowed Sun 2019 » (Soleil avalé), en pin jaune du Sud, acier, polyester, toile et corde…
La partie en pin de la sculpture représente le soleil et ses rayons… Dommage qu’elle soit à l’ombre…
À l’arrière on découvre une sorte d’énorme serpent monstrueux sensé avaler le soleil et sa lumière…
Une belle allégorie sur la lumière et les ténèbres…
« New Voortrekker »… Le tracteur et son chariot couvert sont pour Martin Puryear un thème récurrent qui a compris combien un objet utile peut évoquer la monotonie d’un travail ou un rituel saisonnier, l’oppression ou l’émancipation…
C’est aussi un moyen de transport vers des destinations inconnues qui pourrait porter le passager vers la liberté individuelle et absolue…
« Cloister-Redoubt or Cloistered Doubt? » (Cloître Redoute ou doute de cloître?) Sculpture en Ciguë américaine, Pin Blanc de l’est, Peuplier Tulipe, Cèdre Rouge,
« Cet abri à toit à deux versants reposant sur des poutres en bois, est une méditation sur la ferveur religieuse américaine contemporaine, un mouvement qui préconise de quitter les grandes villes pour s’éloigner d’une société perçue comme corrompue et malheureuse… »
« Big Phrygian » (grand phrygien), le bonnet phrygien identifia les esclaves libérés de l’empire romain, pendant la révolution française il devient symbole de liberté et repose sur la tête allégorique de Marianne dans le célèbre tableau d’Eugène Delacroix… Plus tard, les esclaves noirs des Caraïbes adopteront ce bonnet dans leur lutte pour l’égalité sous la domination française…
Un symbole de la Liberté…
« Tabernacle », acier, bois, toile, coton imprimé, verre.
Autre œuvre inspirée par un couvre-chef, le bonnet porté par l’infanterie de l’Union et les confédérés pendant la guerre de Sécession, « Tabernacle » est en fait une méditation sur la violence par les armes à feu…
Un autre pavillon très chouette, le pavillon belge…
« Mondo Cane » par Jos de Gruyter et Harald Thys…
« L’installation Mondo Cane se présente comme un musée folklorique exposant la figure humaine. Les maigres activités qui s’y tiennent sont purement formelles et produisent des coquilles esthétisées, poussant le visiteur à percevoir ce qu’il s’y passe comme une curiosité́ décalée de la réalité́ contemporaine. L’exposition comprend une vingtaine de personnages dont la plupart sont automatisés, »
Au centre de la salle se trouve le monde normal, commerçants, artisans vaquant à leurs occupations respectives…
Sur les côtés, enfermés derrière des grilles, un monde marginal de voyous, zombies, poètes, psychotiques, fous et marginaux…
J’adore l’ambiance de cette expo, entrons dans le détail…
Les sujets représentés proviennent tant de personnages qui sont déjà apparus dans les œuvres de Jos de Gruyter et Harald Thys que de personnes ayant réellement existé…
Kristinus Potimus possédée par Satan… Initialement Kristinus était très catholique, un soir d’orage elle tomba en état de transe…
Incapable de tourner la tête un sixième doigt vint soudain s’ajouter à chacune de ses mains… Elle devint l’objet d’une vénération de sectes obscures, pour cette raison elle fut enfermée dans les oubliettes du Vatican…
On voit nettement l’automate tourner la tête…
Revenons aux tranquilles artisans…
De Belger Guido, artiste peintre Louvain, est le fondateur du Romantisme magique abstraco-réaliste, un courant pictural dont il est le seul représentant…
Il n’a jamais connu le succès. Il a vécu de dons et de la petite retraite de sa mère qui s’est occupé de lui toute sa vie… Après son décès plusieurs œuvres furent achetées par la Ville le Louvain…
Comme on peut le voir, le geste des automates est des plus élémentaires ce qui doit faire sourire mon frère Renato, maître d’art et créateur d’automates ô combien plus sophistiqués…
Sateri, issu d’une grande famille de Santa Capola près de Bari… Il crée et exploite une grande chaîne de pizzerias avec ses 4 frères, 8 neveux et 11 cousins…
L’entreprise familiale doit son succès financier au rachat de grandes quantités de produits périmés issus de l’industrie alimentaire… Ses pizzas sont particulièrement appréciées des touristes néerlandais et allemands…
Lathgreta Toft vit dans une petite maison de bois à Harken, dans le nord du Danemark, qui compte 400 habitants et pour chacun d’eux elle tricote chaque année une écharpe…
Chaque année lors d’une brève cérémonie en son honneur avec thé et biscuits chaque habitant reçoit son écharpe mais Lathgreta n’a jamais pu y assister car elle ne s’arrête jamais de tricoter…
LE Pasteur Simons au piano… Il avait quatre fils, adolescents timides et pales qui souffraient énormément terrorisés par l’épouse du pasteur…
Deux ou trois mots lui suffisaient pour terrifier son époux et ses fils avec son regard perçant, ses petits yeux et ses lèvres minces, pas étonnant que le père se réfugie dans sa musique…
Comme nous le constatons une fois encore, le mouvement de l’automate est des plus élémentaires, un peu dommage…
Retour au monde parallèle derrière les barreaux…
La femme-ratte dont l’apparition annonce la mort. Elle survient alors que désespéré on cherche son chemin en tâtonnant dans l’obscurité… D’abord, seul résonne le bruit de son bâton qui frappe le sol, puis brusquement elle est là et il est déjà trop tard…
L’inquiétant Ernst Wollemenger entré au service de la sécurité d’État de la RDA (Stasi) en 1953… Doté du don d’observation, d’une capacité d’analyse et d’une prodigieuse mémoire il allait se poster dans les gares, aux arrêts d’autobus ou dans les aéroports… Ainsi il a passé des années à surveiller fortuitement des milliers de passants, de tous il connaissait les déplacements dans la RDA et notait scrupuleusement ses observations dans de petits carnets qu’il conservait dans ses 3 valises… Une fois par mois il livrait le contenu des ses valises au bureau central de la Stasi à Berlin-Est…
Nous nous sommes bien amusés avec tous ces personnages et leurs hallucinants curriculum vitae… Trop fort les Belges…
Le pavillon autrichien…
« Discordo Ergo Sum » de Renate Bertlmann…
« Sur la base de l’axiome programmatique de l’artiste, Amo Ergo Sum , l’imposante pièce textuelle en face du pavillon et l’installation tentaculaire de rosiers au couteau répartis dans toute la cour du pavillon affichent un commentaire artistique qui concrétise l’ambivalence existentielle de l’expérience humaine. »
Dans la cour arrière du pavillon, l’artiste a créé une installation sculpturale composée de 312 roses en verre rouge percées par des couteaux en acier tranchants .
« Encore une fois, avec son installation au couteau, l’artiste autrichienne se concentre sur la dichotomie de l’existence humaine et sur l’ambivalence des paradigmes sociaux et culturels qui nous influencent tous »
Je suis toujours stupéfait par la dialectique officielle de présentation des œuvres contemporaines… je qualifierais ces discours « d’enrobage fumeux »…
Quoiqu’il en soit ce champ de roses en verre au couteau m’a bien plu…
De quoi faire quelques clichés sympas comme ce panoramique allongé…
Ou, ouvrant tout grand mon diaphragme, obtenir une jolie netteté au premier plan agrémentée d’un grand flou d’arrière-plan…
Le pavillon de la Pologne…
Maman, j’ai peur de l’avion !…
« Flight » sculpture de Roman Stanczak…
Heu, si comme moi vous n’aviez pas immédiatement compris le sens de l’œuvre voici un bout de « l’enrobage fumeux »…
« Flight est un monument aux paradoxes de la modernité et un commentaire sur la transformation capitaliste polonaise. L’avion privé intérieur-extérieur utilisé par ce qu’on appelle le 1%, la riche élite , est une métaphore de l’inverse des processus de modernisation, un commentaire sur les inégalités, les problèmes de redistribution, de ressentiment et de populisme. »
Franchement, je n’aurais pas deviné tout seul…
Présents depuis l’ouverture à 9 heures ce matin, nous voici déjà au milieu de l’après-midi, nous venons de visiter la trentaine de pavillon nationaux et nous allons pénétrer dans l’immense pavillon central de la Biennale…
Nous sommes un peu saturés, la fatigue se fait sentir… Je vais donc faire une sélection drastique des œuvres exposées…
Œuvre de Korakrit Arunanondchai, artiste thaïlandais qui vit et travaille entre Bangkok et New York…
L’installation présentée est une série de formes arborescentes «post-naturelles», semblables à des arbres, composée de métal, objets divers et extraits de plantes qui semblent jaillir d’une terre composée de déchets…
Œuvre en acier de Carol Bove, artiste suisse, faite de courbes, bosses, rotations, torsions, ondulations et autres plis qui animent la surface sculpturale…
« The Decorated Shed » de Alex Da Corte, artiste étasunien…
Reproduction d’un village issu d’une série télévise très fameuse aux USA de 1968 à 2001, intitulée « Mister Roger’s Neighborhood »… L’œuvre réunit des éléments figuratifs, décoratifs et abstraits. Quelques détails du mobilier font hommage à la conception des architectes Robert Venturi et Denise Scott-Brown, et Prince avec la couverture de son album « Around the World in a Day »…
Assez incongrue, cette vache grandeur nature tournant sur un rail…
Ce n’est pas la vache qui regarde passer les trains, mais nous qui regardons passer la vache… J’aime ce clin d’œil d’un lieu commun…
Le vieux biker que je suis est interpellé par cette bécane coupée en deux…
Ainsi que par cette combinaison de motard accrochée au mur comme une peau de bête, trop drôle…
Au milieu d’une grande salle dans un enclos vitré, une sorte de grande pelle robotisée et autonome éclabousse le sol les murs et les parois avec vivacité…
Très spectaculaire…
« La Donatrice », sculpture en glaise et en acier du français Jean-Luc Moulène… l’œuvre interpelle avec les deux mains et le pied en avant du personnage…
Le Renard et la Belette vêtus d’habits colorés, œuvre de l’artiste argentine, Adriana Minoliti…
Ils sont trop choux…
Un portant avec des vêtements en céramique, œuvre de l’ukrainienne Zhanna Kadyrova…
L’Ukraine a une longue tradition de production de carreaux de céramique, ceci expliquerait cela…
Voilà une œuvre qui devrait plaire à mon ami Michel K. …
Jimmie Durham, artiste américain installé à Berlin, présente « Black Serpentine », une grande dalle de roche éponyme entourée d’un cadre en acier inoxydable, une masse de plus d’une demi-tonne dégageant une implacable force…
après info, je ne peux passer sous silence l’aventureux parcours de cette pierre :
« extraite d’une mine du nord-est de l’Inde près de la frontière Birmane, le bloc chargé sur un camion est transporté dans une autre zone de l’Inde où, avec l’aide d’une scie circulaire et d’une lame en diamant, elle est coupée en plaque et lustrée…
Puis transportée à Mumbai où chargée dans un container elle est transportée par voies maritimes jusqu’en Méditerranée, passant par le Canal de Suez, puis le détroit de Gibraltar pour repartir en amont et rejoindre le port de Hambourg… De là, la pierre est transportée en train jusqu’à Leipzig. De Leipzig, transportée en camion jusqu’à Hartha où se trouve la société importatrice de la pierre… De Hartha elle est transportée dans un autre camion jusqu’à Kreuzberg, Berlin où se trouve la société qui vend la pierre…
L’artiste acquiert la pierre à cette société et loue une machine à souder pour réaliser son cadre en acier… De son atelier à Berlin la pierre est expédiée par camion à Mestre où, chargée sur un chaland, elle rejoint Venise et la Biennale… »
Bonjour le bilan carbone…
La fatigue opérant, je n’en dirai pas plus sur le pavillon central de la Biennale, en revanche j’ai réservé pour la fin du reportage le pavillon égyptien qui est mon « number one » de la journée…
Je vous épargne « l’enrobage fumeux » de la description officielle auquel je n’ai pas compris grand-chose et ne vous fais part que de mon seul ressenti…
Quand on pénètre dans ce pavillon nous découvrons une salle contenant 6 magnifiques sphinx, 3 d’un côté, 3 de l’autre…
Mais les faces habituelles des sphinx ont disparu remplacées par des écrans ! …
Des écrans mobiles qui vous suivent presque du « regard »…
Je ne connais pas exactement les intentions et le message des artistes créateurs de ces sculptures mais je fais immédiatement un parallèle, pour moi ces statues symbolisent cette dérive, confirmée encore aujourd’hui, où tant d’expositions et de musées contemporains ne nous proposent plus que films et vidéos sur écrans petits ou grands…
Ces représentations insolites des sphinx m’ont enthousiasmé…
Nous finirons dans la salle suivante où un grand sphinx-parabole semble capter les messages des satellites qui tournent autour de notre planète…
La parabole mobile tourne lentement d’un côté à l’autre…
L’allégorie est puissante…
J’ai trouvé cette exposition réalisée par 3 artistes égyptiens, Islam Abdullah, Ahmed Chiha, Ahmed Abdel Karim, formidable…
Rendez-vous prochainement pour la Biennale d’Art contemporain côté Arsenal…
Claudio Boaretto
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