LES ARMÉES DE TOURNESOLS EN AVANT

Avant, dans mes vies antérieures, quand on me parlait de tournesol je pensais immédiatement à ça :

Le tableau le plus emblématique des tournesols en vase de Vincent van Gogh, un de mes peintres préférés…
L’artiste en a peint 7 ou 8, je crois…
Celui-ci :

Et celui-là :

En encore celui-ci, plus surprenant sur fond vert :

Et mon préféré sur ce fond bleu emblématique de van Gogh, comme le ciel de l’église d’Auvers-sur-Oise…

J’apprécie beaucoup aussi la toile de Gauguin représentant van Gogh peignant ses tournesols :

Mais ça, c’était avant…
Maintenant je pense à cela :
Ces champs immenses de tournesols poussant à quelques pas de chez nous…

Un émerveillement…
Facile de comprendre que les grands artistes puissent être inspirés par ces fleurs extraordinaires…
Le petit « fotograf » que je suis n’a pas résisté à la tentation et aussitôt plongé sur ses appareils pour capturer les couleurs magnifiques de ces plantes qui, comme une armée de petits soldats disciplinés, se tiennent toutes au garde-à-vous face au soleil…

Tournesol, en italien Girasole…

La face supérieure des feuilles du jeune tournesol suit le soleil tout au long de la journée :
en début de matinée, les jeunes tournesols se tournent vers l’est,
durant la journée, ils suivent le Soleil,
en fin d’après-midi, ils regardent vers l’ouest…
Cela s’appelle l’héliotropisme permettant aux plantes d’accéder au meilleur ensoleillement possible pour assurer la plus grande efficacité de la photosynthèse…
En pleine floraison, la fleur pointe définitivement dans la direction Est/Sud-Est.

Je m’en approche pour tenter quelques gros plans…

Cette plante fut domestiquée par les Amérindiens et les Mexicains qui l’utilisaient pour ses propriétés alimentaires, médicinales et tinctoriales…

J’avance plus près encore avec focus pour mettre en avant la première fleur devant moi, suivie d’un léger flou sur les suivantes…

Elle fut introduite en Europe au XVI^e siècle par les Espagnols. On la trouvait cultivée au début du XVIII^e siècle en France dans le Languedoc…

Me voici nez à nez avec la fleur…

Ce qui me permet de remarquer les bataillons d’abeilles butinant sur toutes les plantes…

Elles grappillent leur butin, à deux, à trois sur une même fleur…

Certains tournesols, plus rares, ne fleurissent pas encore, mais méritent malgré tout un cliché…
Pourtant il regarde bien le soleil…

En revanche celui-ci regarde le ciel…

Revenons à la fleur, si belle, si colorée…

Focus sur les abeilles…

Elles assurent essentiellement la pollinisation des tournesols…

Souvent via des ruches louées à des apiculteurs et importées à proximité des champs pour compenser la très forte régression des pollinisateurs dans la nature…

L’INRA a démontré que l’autopollinisation ou la pollinisation des tournesols par le vent donnaient un rendement grainier presque nul comparé à celui obtenu en présence d’abeilles…

D’autres visiteurs ou visiteuses apprécient les tournesols…

Les fourmis, beaucoup plus petites et difficiles à shooter…

Elles se baladent sur les plantes à une vitesse incroyable…

Celle-ci en a marre et redescend vers le sol…

Il n’y a pas que les fourmis…

Cette petite mouche ne bouge pas, je m’approche pour l’avoir en plus gros plan car je n’ai pas de zoom, juste une focale fixe…

Toujours immobile, je m’approche encore avant qu’elle ne s’envole…
Heu, pas trop belle la bêbête…
Mais bien gentille d’avoir posé pour le « fotograf »…

« Fotografiquement » parlant, je préfère m’en tenir aux gros plans sur les abeilles…

Des bataillons d’abeilles, presque repeintes en jaune par le pollen, indispensables à la survie des armées de tournesol…

Je suis si près qu’elle pourrait presque me piquer le bout de nez, mais mon objectif me protège…

Retrouvons les stars de ce shooting, les tournesols…

Chaque fois que je rencontre de si jolis sujets, je ne m’arrête plus de déclencher…

Quand je disais en début de reportage à quelques pas de chez nous, je ne mentais pas, voici le virage et le début de la fameuse montée à 16% qui mène à notre maison avec poteau indicateur sur bâbord…
Panoramique composé de 5 « foto » pour appréhender les lieux…

« Pech de Loubas » notre lieudit…

Une grande armée, en tenue verte et casaque jaune écarlate…

Dernier shoot pour clore ce billet illustré…

Claudio Boaretto

DÉCOUVERTE DU VILLAGE DE HAUTEFAGE LA TOUR

Dans mon billet illustré précédent je vous présentais le village médiéval de Penne d’Agenais et son sanctuaire, situés à 6 kilomètres de notre nouvelle maison…

Or, nous habitons aux Terrasses de Loubas, petit lotissement de quelques maisons dépendant du village de Hautefage la Tour, situé par la route à 8 kilomètres de chez nous…

Je me dois donc de vous présenter le village, notre village, mais pour cela faut-il que je le connaisse ce qui n’est pas encore le cas, alors nous allons le découvrir ensemble, je vous y emmène…

La commune de Hautefage culmine à 217 mètres d’altitude sur un territoire de 21 kilomètres carrés où se répartissent 1135 habitants…
Le territoire comprend plusieurs lotissements et résidences éloignés du village et pas moins de 4 importants lieudits, sans oublier les lieux qui ne comptent qu’une ou deux ou trois habitations…
Sur la carte, la flèche rouge désigne le village, la flèche bleue un lieudit avec autant d’habitants que dans le village, voire plus, et la flèche verte notre lotissement juxtaposés à d’autres comportant aussi un nombre important d’habitants… Ce qui voudrait dire que le village en lui-même devrait compter moins de 500 habitants…

Cela-dit, partons pour Hautefage la Tour…
Nous vivons sur un plateau à 200 mètres de haut, il nous faut redescendre dans le vallon à 60/70 mètres, pour remonter et rejoindre le village sur un coteau plus au nord via des routes très sinueuses…
Le panneau d’entrée…

La mairie, seul endroit où nous nous sommes rendus déjà plusieurs fois pour s’enregistrer comme nouveaux hautefageois, faire la connaissance du maire, très sympathique au demeurant, et pour voter également aux dernières régionales et départementales…

Mairie mis à part, découvrons maintenant le village…
Le monuments aux morts…

La salle des fêtes…

Les différents bacs semi-enterrés pour le tri des ordures ménagères…

Le lieu de vie…

Sur la gauche le bureau de La Poste…

Au centre et à droite, épicerie, pain, bar et presse… c’est Byzance…

L’extra du dimanche ! …

Pour un petit village, nous trouvons même une pompe à essence…

Sans oublier l’école…

 

Et les jeux pour les plus petits…

Vous ne le croirez pas mais nous avons aussi les toilettes publics…

Dans un beau bâtiment…

En plus, elles sont très propres !… Bravo Monsieur le Maire…

Même un panneau numérique d’information permanente…

Qui nous raconte les évènements du village, comme le cinéma en plein air…

Au centre du village, une pizzeria ! …
Ce n’est pas vraiment un restaurant, les pizzas à emporter… D’après le bouche à oreilles, elles seraient excellentes…

Deux maisons à colombages…
La première…

Sans recul suffisant vu l’étroitesse de la rue, obligé de faire un petit panorama pour la shooter presque de face tout en conservant la hauteur…

La seconde…

Derrière cette seconde maison à colombages, la Tour…

La Tour Épiscopale d’Hautefage-la-Tour, symbole du village…
Un peu d’historique :

« Tour d’Hautefage, aussi appelée Château épiscopal, du XIVe siècle, fut construite par les évêques d’Agen d’origine italienne, Leonardo della Rovere et Antonio della Rovere »

Déjà des Italiens arrivés avant nous, LOL…

« La tour fut conçue pour servir de résidence aux évêques d’Agen.
La construction n’a probablement jamais été terminée. Dès le XVIIe siècle, la tour servit de clocher à l’église Notre-Dame située en contre-bas. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, elle est considérée comme semi-ruinée. Des travaux de restauration sont entrepris à partir de 1888 en lui donnant la forme actuelle avec une balustrade, les contreforts d’angle surmontés de pinacles et la couverture conique en ardoise… Des chutes de pierres en 2007 entraînent des travaux de restauration. La couverture a été refaite. Les cloches ont été replacées au troisième étage…
Classée Monument historique en mai 1883. »

Presque le tournis  en regardant le sommet depuis le pied de la tour…
La base non horizontale n’est pas due à une déformation de l’objectif, mais bien à la pente du sol…
Un partie du village reste à flanc de coteau…

La tourelle sur la droite abrite l’escalier en colimaçon accédant au dernier étage… La flèche s’élève à 55 mètres, alors même si on me le proposait, sans moi la grimpette…
Cette tour imposante construite dans un but uniquement résidentiel demeure isolée de tout autre édifice, aucune pierre en attente ne laisse supposer qu’une adjonction était prévue.
En revanche en contrebas se trouve l’église de Notre Dame de Hautefage dont nous voyons l’arrière sur ce cliché…

Ce flanc du village est si pentu qu’à certains endroits nous sommes carrément à hauteur du toit de l’église qui conserve sa charpente primitive et nous pouvons admirer le toit en tuiles plates…

L’histoire de l’église fortement liée à celle du village :

« Notre-Dame d’Hautefage fut construite vers la fin du XV^ème siècle,  début du XVI^ème siècle, époque de la construction de la tour épiscopale voisine, à l’emplacement d’une ancienne chapelle datant du Moyen-âge… »

« Depuis des siècles on vénère à Hautefage une statue de la Vierge Noire à l’Enfant, découverte dans une excavation située au-dessous du chœur de l’église. Cette modeste statuette de bois peint, d’une trentaine de centimètres de haut constituerait le véritable trésor d’Hautefage… »

« Le village autrefois devait son existence à une fontaine miraculeuse qui s’écoule du chœur, traverse l’église et jaillit à l’extérieur…
La présence de cette source miraculeuse, qui passait pour guérir la stérilité, complétée par la présence de la Vierge Noire, héritière de divinités liées à la fertilité, ont contribué à faire d’Hautefage, du Moyen Age au XIXème siècle, un lieu de pèlerinage très couru…» 

Des miracles y étaient fréquemment reconnus, Des processions solennelles avaient lieu tous les ans. Les paroissiens des villages voisins, Auradou, Massoulès et Frespech se rendaient à pied jusqu’à l’église d’Hautefage où des foules de dévots les rejoignaient… »

« La dévotion à la Vierge Noire assurant le retour à la fertilité, la Régente de France, Anne de Beaujeu (1460-1522), fille de Louis XI, après le décès de son fils unique, s’en remit à Notre dame d’Hautefage.
Le miracle se produisit, elle donna naissance en mai 1491 à une fille, Suzanne de Beaujeu. »

Ces renseignements consultés avant la visite du village attisent notre curiosité et nous nous dirigeons à la hâte vers la porte de l’église afin de découvrir cette fameuse vierge noire…
Une surprise nous attend, les portes de l’église sont closes et ne semblent pas avoir été ouvertes depuis des lustres ?!… À se demander même s’il est encore possible de les ouvrir vu le piteux état des lieux…

Ne parlons pas de l’état lamentable du parvis couvert de fientes de pigeons…

Bon, ne nous décourageons pas, cherchons la source miraculeuse…
Pour ce faire, le tour de l’église s’impose…
La voici !…

À l’abri entre deux piliers derrière une grille en fer forgé…

Elle traverse le mur de l’église pour couler dans un bac en pierre qui lui-même s’écoule sur le parterre couvert de mousse…

Descendons plus bas dans le village…
Un calvaire…

À ses pieds une fontaine, ou une source, totalement envahie aussi par la mousse…

Je m’approche du calvaire, je ne décèle aucune marque ou inscription quant à son origine…

Encore plus en contrebas, le lavoir, une sorte de bas en pierre somme toute très spartiate…
Aucun abri pour les lavandières…

Descendant encore, l’entrée du cimetière de Hautefage…

Assez pittoresque il faut l’avouer, les tombes se surplombent et les gisants peuvent admirer le paysage par-delà du mur d’enceinte…

Nous retournons vers le centre du village, si ça descendait bien, maintenant ça monte dur dur !…

En fin de compte, la personnalité du village réside en la Tour…

Que l’on peut apercevoir depuis de nombreuse venelles…

Allez, au-revoir Hautefage, maintenant nous connaissons le village dont nous dépendons…
Retournons sur notre éperon rocheux…

Claudio Boaretto

 

BALADE AU SOMMET DE LA BASTIDE DE PENNE D’AGENAIS

Chaque fois que nous prenons la route pour nos courses quotidiennes, sur notre chemin nous voyons le promontoire de Penne d’Agenais (le terme celte  « penn » signifie crête de montagne, tout comme « pech » d’origine occitane), bastide située à 5 kilomètres à peine de chez nous (sans jeu de mots)…

 

Située sur un éperon rocheux le village médiéval domine les vallées du Lot et du Boudouyssou…
Perché à 231 mètres d’altitude, le sanctuaire marial de Notre-Dame de Peyragude…
Mission d’aujourd’hui, rejoindre et visiter le sanctuaire…

Mais pour l’atteindre, pas si simple, il faut franchir un labyrinthe de routes entortillées autour de la Bastide…
Je me crois arrivé à la porte du village médiéval…

Mais que nenni, une fois la porte franchie, les rues descendent…

Rien à dire sur le magnifique point de vue imprenable jusque sur le Haut Quercy…

Et ces maisons de pierres construites les unes au-dessus des autres…

Mais je ne veux pas descendre, je veux monter au sanctuaire…
Renseignements pris, l’accès à l’agglomération est contrôlé par trois portes, celle dite de la Ville au sud, la porte de Ricard à l’est (là où les habitants prenaient l’apéritif, Hihi, je galège, la porte tiendrait son nom d’un siège de Penne par Richard Coeur de Lion qui serait entré par cette porte)  et la porte de Ferracap au nord… C’est par cette dernière que je suis entré, jadis lieu d’exécution, la porte de Ferracap exposa pendant longtemps aux regards, les corps des condamnés
Je remonte dans mon auto à la recherche de la porte de la Ville au sud… Après quelques aller-retours, des marche-arrières impossibles sur des rues trop pentues et des impasses, je trouve enfin la dite-porte…

Pas de place pour se garer, il me faut tournicoter encore une demi-heure pour me parquer enfin à proximité et mettre pied-à-terre…

Je pénètre par cette fameuse porte sud dénommée tout simplement « Porte de la Ville » comme inscrit sur son flanc droit…

La porte vue de l’intérieur…

Les maisons du bourg, révèlent des éléments architecturaux typiques de la construction médiévale et renaissance du Sud-Ouest… 

Arcades sarrasines, mélange harmonieux de briques plates et de calcaire…

Ça grimpe, je suis sur la bonne voie…

Une place avec une église, mais ce n’est pas celle que je cherche…

Un panoramique pour saisir l’ambiance architecturale du lieu…

Des arcades et des petites rues en escalier…

Ça grimpe de plus en plus, superbe décor…

Un coup d’œil pour visualiser la hauteur parcourue, je commence à m’essouffler…

J’arrive en haut, j’entrevois le sanctuaire sur la droite…

Notre-Dame de Peyragude, lieu culminant de la Bastide de Penne d’Agenais…
L’histoire :
« Notre-Dame-de-Peyragude, bâtie en l’an 1000 par une famille de chevaliers, est la plus ancienne chapelle du pays dédiée au culte de Notre-Dame-de-l‘Assomption.

Durant les guerres de religions, la basilique fût détruite à de nombreuses reprises et témoigne d’une forte histoire.

En 1562, la Vierge serait apparue à une enfant affamée gardant quelques moutons dans les ruines du château. Elle lui demanda de reconstruire le sanctuaire et laissa en souvenir dans les rochers la petite statue actuellement visible par les visiteurs.
Cent ans plus tard, les magistrats de la ville promettent de reconstruire la chapelle si la peste épargne la cité. La prière fût exaucée et le sanctuaire devint alors un important lieu de pèlerinage.

L’architecture de l’édifice, dressé au sommet de la colline, peut rappeler sur de nombreux points le Sacré Cœur de Montmartre à Paris. »

Je shoote l’entrée de l’église, mais je n’ai pas assez de recul pour prendre la façade dans son entier et le fait de lever mon appareil déforme complétement le monument…
Il faudrait que je revienne avec mon Ultra-grand-angle pour refaire ce cliché correctement…

Je shoote alors de face, bien droit pour éviter toutes déformations…

Focus sur la mosaïque très stylisée :
Tympan en mosaïque exécuté en 1952 par Jacques Leuzy, de Moissac (Tarn-et-Garonne)…
L’iconographie s’inspire librement de l’Apocalypse de saint Jean. Au centre, les sacré-cœurs de Jésus et Marie rayonnants, surmontés de la colombe du Saint-Esprit ; à gauche, un dragon enchaîné crachant des flammes ; à droite, un ange (saint Michel ?) tenant dans ses mains et protégeant une boule de terre symbolisant le Monde…

Je pénètre dans le sanctuaire relativement sombre, sans flash sur mon Nikon D850, je dois monter les ISO pour tenter de réussir de bonnes expositions…

Je m’approche du chœur…
Sur la droite la fameuse statue de la prétendue apparition…

Je prends plusieurs foto à main levée pour effectuer panoramique sphérique le plus étendu possible…

Le transept de gauche…

Le transept de droite…

Le crucifix central très stylisé attire mon attention…

47 vitraux ornent le sanctuaire, réalisés entre 1946 et 1956 par Jacques Leuzy, maitre verrier, le même qui a réalisé la mosaïque…

Demi-tour, au-dessus de porte d’entrée on remarque l’orgue avec ses deux tourelles de 5 tuyaux en zinc, construit par la maison Schwenkedel en 1956…

Deux inscriptions à l’entrée commémorent la reconstruction du sanctuaire…

 

Une fois sorti, le terre-plein à l’arrière du sanctuaire domine la vallée du Lot avec vue sur le pont reliant Penne d’Agenais à Saint Sylvestre sur Lot…

Cela mérite un panoramique malgré le temps maussade…

Vue du sanctuaire depuis ce terre-plein où le recul permet de prendre une foto correcte…

Je reprends le chemin du retour, je devrais dire plutôt la descente du retour…

La rue descend tellement à pic qu’à quelques pas je ne la vois même pas, l’impression d’être devant un précipice… Au moins du 25%…

En revanche, à chaque détour des points de vue imprenables…

Un peu moins fatiguant de descendre que de monter, mais quand-même…

Le lieu ne manque pas de charme et porte bien son nom de médiéval…

Tiens ?… Un autochtone ne veut pas que l’on admire le paysage ? …
Rien de tel pour m’inciter à regarder…

Je comprends, il a bâti sa piscine juste en dessous…

Cette montée et descente quoique pittoresque agressent maintenant les mollets…

Mais voilà la sortie du village médiéval…

Retour à la casa où m’attend un spritz de réconfort…
Claudio Boaretto