BALADE NORMANDE suite et fin, PORT EN BESSIN
Posté par Claudio Boaretto le 3 février 2022
Avant de quitter la Normandie, un petit tour à Port en Bessin s’imposait, juste pour le plaisir…
Autre lieu de ma jeunesse Port en Bessin, dans le top 10 des ports de pêche français, 9ème port de pêche de France avec 8 554 tonnes annuelles de poissons pour un total de 21 millions d’euros…
Hélas pas de chalutiers à quai, sortis en mer…
Allez, le temps de faire 8 foto panoramiques depuis l’avant-port…
Pour comprendre la localisation sur le plan, 4 foto depuis la première jetée, flèches rouge, ensuite 4 depuis la seconde, flèches jaune
Coté tribord, Port en Bessin et les quais…
Côté bâbord, la crique Vauban et la tour éponyme…
Le passage entre les bassins…
Panorama plus large mais je ne peux éviter à gauche le ponton en alu réservé au plaisanciers du cercle nautique local…
Toujours drivé par Daniel, mon cousin germain, nous changeons de jetée, là où s’érige le monument « Aux Péris en Mer » me provoquant toujours un petit pincement au cœur…
La sortie de la rade vers le large…
Elle semble étroite car je prends la foto latéralement, en réalité l’ouverture sur la mer est bien plus grande comme nous le constatons sur le plan…
Cadrage élargi sur les môles mais toujours l’illusion d’étroitesse…
Un dernier cliché de plus près sur le Quai Letourneur et la falaise…
Belle ambiance littorale normande sous le ciel gris…
Claudio Boaretto
Beau port en Bessin… presque au soleil.
Pleine mer : il manque les tonnes de coquilles vides au pied de la digue « Vauban ».
Et la prochaine fois, tu nous fais un petit reportage sur la criée ?
Rémy
Pour la criée, nous verrons plus tard car je suis de retour dans le Sud-Ouest…
Une petite balade fort sympathique.Une mer d’huile,le calme absolu. Un charmant port de pêche.
L’hiver dans toute sa splendeur,et dans le port le bateau de la SNSM primordial pour les pécheurs et autres.
Bravo Capitaine Thierry pour avoir repéré le bateau de la SNSM, je m’aperçois que tu n’as pas l’oeil dans ta poche…
Encore un lieu de souvenirs. Dans les années 50 nous avons habité deux ans à Port. Mon père avait la boulangerie sur le quai. Avec Gigi nous avons fait pas mal d’escapades, sur la plage, les digues et les falaises.
Ton papa a été boulanger partout en fin de compte, Port en Bessin, Bayeux et Courseulles…
Belle carrière…
Non pas Courseulles. Il y a passé son enfance, puis plus tard est revenu pour sa retraite mais n’y a jamais exercé. Pour la boulangerie c’est Port, Ryes et Bayeux..
Autant pour moi… Deux de bons sur trois…
Nous sommes passés x fois par Ryes cette année, route obligatoire entre Ver et Bayeux…
« Aux péris de la mer »… c’est la première fois que j’entends cette expression. Bien sûr, ils ont péri en mer, mais ainsi exprimée, la phrase fait choc !
Sinon toujours de belles photos dans cette belle région ! Nous sommes allées plusieurs fois en Normandie, mais je me souviens en particulier d’un séjour dans le Cotentin où j’avais souhaité aller après avoir lu « Les Déferlantes » de Claudie Gallay. Il y avait dans ce roman une ambiance très particulière dans un décor à peine émergeant d’une brume épaisse. Nous sommes donc allées voir le Nez de Jobourg ! Je dis « voir » mais en réalité, on ne le distinguait même pas !!! Le brouillard était tellement épais qu’on ne s’est pas aventurées sur le chemin côtier devenu trop dangereux ! Mais j’étais heureuse, j’avais retrouvé l’ambiance du roman ! Le lendemain, grand soleil dans un ciel azur ! On est retourné au Nez de Jobourg qu’on a pu admirer… sans l’ambiance de la veille !
Merci Zaz pour ton commentaire…
« Aux péris de la mer »… Formule ancienne, rude, qui résonne encore, chargée de sel et de silence…
Votre souvenir du Cotentin (que je connais) amuse autant qu’il émeut : chercher le Nez de Jobourg et ne trouver que la brume… Une rencontre fidèle à l’esprit des « Déferlantes », là où la mer et le ciel se confondent… Finalement, mieux valait ce brouillard qu’un ciel limpide : il vous offrait l’ambiance du roman, intacte !…
Sais-tu qu’en 2013, « Les Déferlantes » a été adapté en téléfilm réalisé par Éléonore Faucher, avec Sylvie Testud et Bruno Todeschini dans les rôles principaux… Mais je ne l’ai pas encore vu, il faudrait que je le recherche…
Merci pour cette parenthèse cotentine…