Retournons faire un tour dans l’atelier de Hugo H avec une série de paysages imaginaires, issus du monde sous-marin mais peints avec une lumière et des couleurs terrestres…
Des paysages forestiers ou désertiques mais qui conservent des airs d’eau :
Les « Déserts d’eau »…
Joli titre non dénué d’une pointe d’humour pour cette série…
Un thème qu’il imagina en 2017 mais qui mit du temps à se concrétiser et sur lequel il travailla une grande partie de l’année 2022.
Cette série donnera lieu à une exposition en juillet 2023…
Dans un choix non chronologique mais subjectif de ma part je vous présente une première œuvre de cette série…
« Canyon aux gorgones »
Huile sur toile de 50 x 90 cm…
La conception du thème des « déserts d’eau » a donné lieu à des créations sur le format 50 x 90 cm dont celle-ci qui évoque l’automne. Les gorgones sont des coraux mous qui constituent des arborescences « à plat », sous forme d’éventail.
Elles sont ici représentées en jaune sous une lumière solaire verticale.
Les autres coraux sont verts pour donner une impression végétale.
Pour découvrir la genèse de cette œuvre et son évolution, laissons s’exprimer Hugo H :
17 juin 2022
« Chers amis, ne croyez pas que je sois complètement inactif… j’ai été occupé à autre chose dernièrement mais j’ai aussi décidé de revenir à la peinture d’atelier pour créer de nouveaux paysages entretenant l’ambigüité entre le monde sous-marin et le nôtre. Donc voilà l’ébauche en cours d’élaboration d’un paysage aux couleurs automnales sur base de champ de gorgones…
(en haut, deux croquis pour tester la composition et les couleurs) »…
23 juin 2022
« Voilà les masses un peu lisibles (composition satisfaisante) et une idée des couleurs (pas sûr, à voir…) »…
6 juillet 2022
« J’y vais à tâtons avec cette toile. Ici j’ai suggéré les ombres des masses arborescentes jaunes avec un gros pinceau. Ça fait très automnal.
À présent il va me falloir établir les ombres des masses rocheuses. »…
10 juillet 2022
« Et voici les ombrages des masses rocheuses !
C’est relativement bien réglé, la lumière devient compréhensible. Il va me falloir revenir sur les arborescences jaunes pour leur donner la lumière et le modelé souhaité puis renforcer les ombres du premier plan et revenir sur le ciel en travaillant la transparence de la végétation.
À ce moment-là, ça commencera à être bien ! » …
8 octobre 2022
« Je n’avais pas donné de nouvelles de ce tableau très ensoleillé depuis longtemps.
Le voici terminé !
La gestion des ombres et lumières a nécessité plusieurs allers et retours mais je pense avoir trouvé l’équilibre… »
Foto prise avec un smartphone par Hugo H dans son atelier…
Le tableau shooté en novembre 2022 à la lumière du jour par votre serviteur, avec le matériel et les conditions appropriées pour délivrer les vraies couleurs de l’œuvre…
Pour info et soutenir la dure vie d’artiste-peintre, les éventuels amateurs peuvent acquérir cette toile format 50 x 90 cm pour 1200 €, tarif établi selon la dernière cotation officielle de l’artiste…
Comme chacun le sait, jamais on n’aperçoit le « fotograf » dans ses « fotografies »…
Dans ce billet illustré, pour une fois, nous ne verrons que le « fotograf » !…
Pour dérouler cette rétrospective, l’auteur du billet étant le « fotograf » lui-même, il utilisera la troisième personne du singulier afin de garder la distance avec son personnage dans le récit du billet et les légendes des « foto »…
Difficile d’écrire à longueur de lignes des « JE » à la connotation égocentrique…
Cet à priori dès lors annoncé, Claudio, mettant à jour sa « fototek » comme à chaque changement d’années, redécouvrait des « foto-portraits » le représentant, témoins de différents épisodes de sa vie…
Guère nombreuses ces « foto-portrait » comparées aux 77 790 « foto » composant à ce jour sa « fototek »… Plus ou moins 300, certaines en double, voire en triple, soit pas même 1%, heu, si nous calculons bien, pas même 0,5% du total des « foto » qu’il conserve sur ses disques durs internes et externes…
Quoique « fotograf », aucune de ces « foto » ne furent prises par Claudio lui-même, mis à part un seul selfie, le selfie étant un exercice qu’il abhorre et qu’il ne pratique quasiment jamais…
Des amis, des copains, la famille, « fotografs » pro ou amateurs prirent ces foto…
En revanche, souvenirs et nostalgies l’assaillirent en revisionnant ces clichés retraçant quelques-unes de ses nombreuses activités, situations et passions…
D’où l’idée de les compiler, de les ordonner et de créer une sorte « d’alboum » numérique pour les conserver à portée de regard au lieu de les retrouver au hasard des 77 790 images de sa « fototek »…
Démarche narcissique ?…
Peut-être, mais il assume surtout une démarche de mémoire, de voyage à travers « l’espace-temps-foto » de sa furtive existence…
Présentation par ordre chronologique, même si plusieurs périodes se chevauchent…
Qualité et technique « fotografic » manqueront souvent, certaines vieilles « foto », éditées d’abord sur papier puis numérisées, parfois mal colorisées, pèchent d’un horrible bruit numérique…
C’est parti pour la bio de Claudio, le petit vénitien arrivé en France deux mois avant sa naissance…
La plus ancienne, de gauche à droite, Renato son frère ainé, sa maman Linda et Claudio, le blondinet joufflu à 20 mois avec déjà les cheveux long…
Une douzaine d’années…
En 1958, époque de sa communion solennelle, éducation judéo-chrétienne et famille pratiquante italienne obligent…
L’adolescence parisienne…
Depuis ses 15 ans déjà il grattait sur la guitare de Renato, son frère ainé…
Une des premières guitares, noire à pan coupé, qu’il s’achetait avec ses premiers petits sous à lui… Acquise il y a une cinquantaine d’années dans une boutique de musique située dans les « Mercerie » de Venise… Boutique disparue depuis…
« Foto » prise en Bretagne, pendant sa période marin pêcheur quand il pratiquait la pêche à la praire et à la coquille à bord d’un petit chalutier dans la baie de Saint-Brieuc, au large du grand Léjon…
Équipage réduit, le patron, un matelot et Claudio…
Une vingtaine d’années au compteur…
Passage direct à la trentaine…
Entre les deux il passe sous silence sa période « On the Road » où il bourlingua, guitare sur le dos, sur les routes d’Europe, du Canada, des États-Unis et d’Amérique Latine… Pour subvenir à ses besoins, il chantait…
Aucune « foto » n’illustre ces années d’artiste vagabond et de Globetrotter…
Claudio : barbu dès que les poils lui poussèrent au menton…
il se rasa 2 ou 3 fois dans sa vie, comme sur la « foto » ci-après… Mais, ne se reconnaissant plus dans le miroir, cela ne dura jamais plus de 15 jours…
Chassez le naturel, il revient au galop, barbe et cheveux repoussaient tout aussitôt dans toute leur longueur…
Longueur, pour faire la transition avec son premier Teckel à poil long, « Ultra du Bois Bailly »…
Il éleva des Teckels à poil long, de beauté et de travail, pendant plusieurs décennies…
Son affixe : « Le Mors aux Dents », parallèle entre le « Mordant » de ses chiens au travail sous terre et sa passion des chevaux…
En « foto » son meilleur étalon, « Scrogneugneu du Mors aux Dents », primé en beauté comme en travail…
Il y acquit une certaine notoriété, fréquentait avec ses chiens les concours de conformité au Standard et les épreuves de travail, signait des articles sur la génétique des teckels dans plusieurs revues spécialisées…
La presse locale publia pléthore d’articles sur ses chiens et son élevage…
Les Teckels nés dans son élevage gagnèrent des prix prestigieux…
Claudio vivait en Meuse, avec son épouse et sa fille, dans une grande demeure entourée de 11 hectares boisés, 4 étangs et une rivière, l’ensemble complètement ceinturé d’un mur de pierre de 2 mètres de haut, domaine que les habitants du village appelaient le « Château du Parc »…
Une ancienne « foto » numérisée et mal colorisée témoigne de la bâtisse…
Vue en hiver, depuis le « Grand Étang »…
Vue en été, d’un peu plus loin, depuis « l’Étang des Îles »…
Ces murs abritaient son chenil et sa meute de teckels créancés sur le renard et le blaireau… Claudio fut aussi maitre d’équipage de Vènerie sous terre…
Parallèlement à ses chiens, il élevait des renards, un couple de daims et quelques chevaux…
Départ en balade avant de franchir la porte en fer forgé, entrée du domaine…
Claudio sur « Danayus », le cheval blanc…
Son meilleur cheval, Tarzan, un petit étalon selle français tonique et très intelligent…
Osmose complète entre Tarzan et Claudio, pour le conduire fi des jambes et des mains, aides de l’équitation classique, le poids du corps sur la selle suffisait seul à diriger l’animal et régler ses allures…
Avec sa fille, Florence…
Tarzan était docile, sauf quand en balade quelques juments en chaleur paissaient dans les prés… Il fallait alors reprendre vigoureusement Tarzan avec les jambes et les mains pour le garder aux ordres… Un étalon reste un étalon…
Claudio sellant Tarzan auprès des écuries attenantes à la maison…
il lui apprit même à tirer la calèche…
Au premier essai, le cheval fut tétanisé… Recours à un seau d’avoine pour le faire avancer pas à pas…
48 heures plus tard, Tarzan trottait, tirant fièrement la calèche dans les rues du village…
Son dernier et jeune cheval, à la fin des années 90…
« Unprince des Haras d’Argonne »…
La carrière professionnelle…
De 1971 à 1976, Claudio travaillait à Paris dans l’informatique dans différentes sociétés équipées d’ordinateurs UNIVAC, d’abord comme pupitreur, puis comme analyste-programmeur…
En ces temps-là, il n’existait pas de filière universitaire pour l’informatique, les grands constructeurs d’ordinateurs, comme IBM et UNIVAC, formaient directement les informaticiens, denrée rare à l’époque que les sociétés s’arrachaient… Ce fut le cursus de Claudio…
Il entra comme informaticien de 1976 à 1983 à la ville de Verdun, pendant la dernière année de mandat du maire de droite, André Beauguitte et pendant tout le mandat du maire socialiste René Vigneron…
Les résultats de son travail lui permirent de franchir avec vélocité tous les échelons de la fonction territoriale…
En 1983, par amitié et gout de l’aventure, il se mit en congé de la Ville pour diriger la campagne électorale du candidat à la mairie, le docteur Jacque Barat-Dupont, candidat apolitique, plutôt centre gauche… Il risquait gros, de perdre définitivement son job, mais la victoire fut au bout de la campagne…
il devint alors de 1983 à 1989, le Directeur de Cabinet du nouveau Maire de Verdun…
Les autorités de la ville…
À gauche le maire, Jacque Barat-Dupont, personnage haut en couleur surnommé « Le Docteur » par toute la population Verdunoise…
À droite le lieutenant-colonel de gendarmerie et le général de brigade, commandant d’armes de la place de Verdun, 4 régiments résidaient à l’époque dans la Cité Glorieuse…
En visite pour représenter Verdun suite à l’invitation d’un village normand dont il ne se souvient plus du nom…
Au centre « Jean Rettel », surnommé le « Super-Adjoint », à gauche le maire du village invitant…
Le Triumvirat de la Ville de Verdun, le « Super-Adjoint », le Maire et le Dircab…
Dans son bureau de la Mairie, bureau stratégique à 3 portes !…
La première porte centrale donnant sur le grand couloir principal pour les visiteurs…
La deuxième à gauche sur le service des Relations Publiques de la Ville et le Secrétariat Général…
La troisième à droite sur le bureau des deux secrétaires de cabinet, issue discrète lui permettant de s’éclipser subrepticement si besoin…
De 1989 à 1995, il devint Directeur des Relations Publiques et créa le nouveau service Communication sous le mandat du Maire socialiste de Verdun, Jean-Louis Dumont…
Foto prise en réunion de Direction par le « fotograf » officiel de la mairie, Jean-Marie P., un ami…
Puis de 1995 à 2007, Directeur de la Culture et de la Mémoire sous les mandats du Maire très à droite, Arsène Lux, à droite sur la « foto », évidemment…
Sous ce dernier Maire, pour des raisons politiques et financières, il déclina le poste de Directeur Général Adjoint que lui proposait son ami, le Directeur Général…
Claudio, fonctionnaire territorial sous les mandats de 5 maires successifs, incarna la continuité républicaine, comme le présenta dans un de ses discours le député-maire Jean-Louis Dumont…
Hors vie professionnelle, il pratiqua le tennis…
Des vacances quelques fois au Cap d’Agde, premier site Naturiste d’Europe…
Une visite de sa Màma, Linda, à Verdun…
À l’anniversaire de son vieux copain « Philo », disparu prématurément…
Une guitare en cadeau pour les 40 ans du « Philo »…
Parallèlement, fervent de la « Chanson Française », il chantait, auteur-compositeur-interprète…
De nombreux concerts…
Shooté sur scène par de nombreux « fotograf », pro ou amateurs…
Donc évidemment de nombreuses « foto »…
Avec ses complices musicos, ici Fred G et Jean-Marie D…
Mais que chante Claudio ? …
Sachant qu’il écrit ses textes et compose ses musiques, parmi ses principaux thèmes de prédilection : le « Voyage » et « l’Amour », bien sûr…
Pour les amateurs qui souhaiteraient l’écouter, une chanson sur le thème de l’Amour intitulée : « La Femme Infidèle »…
Écrite sur deux rimes, assemblées par couples de rimes riches…
Cliquer sur la petite flèche à gauche pour écouter :
Chanter ses chansons sur scène, une drogue addictive pour Claudio…
Une seconde chanson sur le thème allégorique du Voyage,
intitulée : « Faut savoir tourner la page »…
Écrite aussi sur deux rimes ; restreindre le nombre de rimes dans ses chansons, marque de fabrique de Claudio…
Cliquer sur la petite flèche à gauche pour écouter :
Là, toujours avec Fred et Jean-Marie aux guitares et aux contre-chants…
En 1996, l’anniversaire de leur 100 ans avec son ami, et néanmoins médecin traitant, le docteur Jean-Pierre M…
50 ans chacun à quelques jours d’intervalle…
En 1997, il se rasa le crâne sur un « coup de tête », lol…
Ce qui ne changea rien à sa voix…
Ni à ses prestations sur scène…
Avec Nico à la contrebasse
Changement d’ambiance avec la « foto » qui orne son permis bateau…
Il s’enorgueillit d’obtenir le permis côtier et surtout le permis hauturier…
Dans les eaux bretonnes, cap à la voile sur les îles Scilly en Angleterre…
Cap sur les îles anglo-normandes…
Sur ce cliché, l’horizon devrait être horizontal dirait Monsieur de Lapalisse… Claudio à la barre, non pas couché mais quasiment vertical, l’œil sur la grand-voile…
Le voilier gîte, pas l’horizon…
Sur la mer des Caraïbes dans l’archipel de Cayo Largos…
Même trouvé le moyen de s’enrhumer sous le soleil couchant des Caraïbes…
Retour dans les eaux bretonnes et normandes…
Autre facette de l’individu, la chasse à l’arc, au tir instinctif…
Le tir instinctif, sans aucun organe de visée sur l’arc, demande une pratique intensive et un entrainement quotidien…
Il montrait son nouvel arc « Apache » à son ami François B., arc hybride entre le Longbow et le Recurve…
Son premier sanglier à l’arc, avec « l’Apache »…
Assumer ses actes jusqu’au bout et vider le gibier sur place pour sauvegarder la venaison…
Vêtu de la sagghie avec son arc « Tao » à triple courbure, fabriqué sur mesures par un maitre facteur d’arcs…
En tir instinctif on ne peut tirer le gibier à plus de 15 mètres, Nécessité alors de vaincre les défenses visuelles, auditives et olfactives de l’animal de chasse…
D’où le challenge et la beauté de cette chasse, même si l’animal n’est pas au tableau, l’approcher au plus près suffit au bonheur du vrai chasseur à l’arc…
Changement de planète encore, Harley Davidson…
Biker pendant 20 ans, il avalait entre 10 000 et 15 000 kms l’an…
En vêtement de pluie prêt à repartir après avoir dormi sous la tente…
Son plus beau Roadtrip de biker, l’Ouest américain en Harley…
Mais pas en voyage organisé comme tant de motocyclistes d’opérette avec tous les hôtels réservés à l’avance, le gros 4×4 balai qui suit et trimbale tous les bagages et distribue boissons fraiches ou chaudes à chaque halte ! …
Avec ses amis du « Padova Chapter » ils tracèrent et organisèrent leur parcours, louèrent leurs HD à Las Vegas, armes et bagages sur les motos ils traversèrent les déserts et les monts enneigés, et dans tous les endroits où ils firent étape ils se devaient de trouver un motel pour la nuit…
1ère étape Las Vegas dans l’état du Nevada…
Il adorait sa casquette américaine à cheveux, acquise à Las Vegas…
Il prenait des « foto » à l’époque avec un petit Bridge Panasonic relativement performant…
Avec sa compagne à Bryce Canyon…
Dans l’état du Colorado, terre colorée qui porte bien son nom…
Tout comme le fleuve éponyme…
Arches National Park dans l’Utah…
Claudio prenant ses petites « foto » dans le Grand Cayon, état de l’Arizona…
Le Grand Canyon quand les ombres se forment au soir couchant…
En arrière-plan Monument Valley, territoire Navajo…
Ils atteignirent « Four Corner », toujours sur le territoire de la « Navajo Nation »…
Monument marquant le point exact formé par les frontières découpées à angles droits de quatre États américains…
Ils s’embrassèrent un pied dans chaque état…
Claudio un pied dans le Colorado au nord-est
et un pied dans le Nouveau-Mexique au sud-est,
Evelyne un pied dans l’Utah au nord-ouest
et un pied dans l’Arizona au sud-ouest…
Pompe à essence mythique sur la Route 66, la « Mother Road »…
Tentative de drague d’une Indienne, insensible à son charme…
Retour dans les forêts Vosgiennes…
Et toujours le pavillon vénitien à l’arrière de toutes ses Harley Davidson…
Il usa cinq HD…
Changement de décor…
En 2008, année charnière, emménagement à Venise, il y retrouvera sa mère et son père, Linda et Alberto et les assistera jusqu’à leur fin de vie…
Claudio y rejoindra également sa fille, son gendre et ses petits-enfants…
Sur les quais du Grand Canal, Claudio, dans son rôle de père, accompagnant sa fille Florence pour son mariage à la mairie de Venise…
Plus tard au mariage de sa petite nièce, Mylène…
Claudio chez lui à Venise servant le Spritz à ses amis, son apéritif quotidien depuis 1985…
Beaucoup ne savent pas que le Spritz, en vogue depuis 3 ou 4 ans en France mais apéritif institutionnel à Venise depuis le 19ème siècle, se décline sous quatre formes :
Les deux Spritz les plus consommés,
Le spritz au Bitter, à base de Campari…
Le Spritz à l’Apérol, plus sucré, à base d’orange…
Les deux autres spritz, moins courant sauf à Venise,
Le Spritz au Cynar, à base d’artichaut, (cultivé dans les îles maraichères de la Lagune vénitienne) particulièrement amer…
Le Spritz au Select, son préféré, un compromis entre le Bitter et l’Aperol…
Sur la lagune avec son bateau…
Un « Open fuoribordo » de 6,40 mètres…
Avec un moteur Honda 130 chevaux, presque trop puissant pour la lagune, mieux pour les sorties en mer…
À Venise, ils importèrent le « Beaujolais Nouveau »…
Quelques jours avant la date fatidique, ils commandaient à leur bistrotier habituel quelques bouteilles d’un petit vin primeur de Vénétie, bien meilleur, il faut l’avouer, que le beaujolais nouveau…
Avec son Papà et sa Fille dans leur « Baccaro » préféré à Venise…
Sa dernière passion en date : la « foto »…
Celle qui orne sa carte d’accréditation de « fotografo » à la célèbre Mostra de Venise, le plus ancien festival de cinéma du monde… Carte renouvelée pendant 7 ans jusqu’à son départ de Venise…
Dress-code obligatoire pour les « fotografs » accrédités, costard noir et cravate…
Il fotografia, à moins de 5 mètres, les plus grandes stars de cinéma de la planète…
Si vous le désirez, vous trouverez sur ce lien les « foto » des principales stars shootées par Claudio : LES ARTISTES SHOOTÉS À LA MOSTRA DE VENISE
Claudio sur le tapis rouge où chaque « fotograf » accrédité possède sa place numérotée…
Venise, le paradis du « fotograf »…
Équipé pour shooter les Costumés du « Carnevale »…
Coiffé de son bonnet pour soutenir l’action de « Sea Shepherd » (Berger de la Mer) pour la défense de tous les océans…
Retour en France en 2021, coiffé d’un « Trilby » en feutre…
2022, abandon du style Trilby pour le style « Porkpie », plus à son goût…
Délire pendant plusieurs mois d’une grande barbe longue, abandonnée également…
2022/2023 à la Saint-Sylvestre des « Vieux Ados », armé de son « Mirrorless » Nikon Z7II surmonté d’un flash Cobra pour shooter à l’intérieur…
Les dernières « foto » toutes récentes de 2023…
Prises par sa « Bienaimée » pendant la taille du laurier…
Composer cet « alboum » rétrospectif fut pour l’auteur un tourbillon où se bousculèrent souvenirs, sensations, anecdotes et émotions…
Plus de moments vécus que restant à vivre…
Alors, ne perdons pas un instant…
Cette année encore, mon billet illustré pour les retrouvailles des « Vieux Ados » à la Saint Sylvestre…
Pardonnez la récurrence de cet annuel billet que les habitués de ce blog connaissent désormais mais les nouveaux visiteurs méritent une explication…
Pour ne pas réécrire, voici un petit extrait d’un ancien billet livrant la genèse de ces retrouvailles…
« Les « Vieux Adolescents » c’est l’histoire d’une amitié datant du début des années soixante, au sortir de l’adolescence, de 7 copains nés en 1946 qui demeuraient à Saint-Denis dans le 9 cube…
Les décennies se sont écoulées, les 7 gars se sont mariés ou pris compagne et tous quitté Saint-Denis, chacun pour suivre sa route et son destin…
Mais chaque année ils se retrouvent chez l’un ou chez l’autre, à tour de rôle, pour fêter l’an neuf, réveillonner et festoyer ensemble » …
Aujourd’hui l’un des nôtre manque toujours à l’appel, Jojo de Belle-Île en Mer, disparu prématurément, mais Lily, sa veuve, ne manque aucun de nos rendez-vous, accompagnée de sa fille et son gendre…
Manque encore Nono du Gers qui ne peut se déplacer pour raison de santé, et Geneviève son épouse…
En route pour le trombinoscope des présents…
Les retrouvailles cette année se déroulent dans la Région Parisienne, chez Gwenaëlle, la fille de notre regretté Jojo… (pour améliorer le rendu des portraits, j’obscurcis l’arrière-plan)
Son mari Franck…
Et bien sûr la maman de Gwen, Lily…
Maryse, tantôt de Houilles, tantôt du Gers…
Son mari, Michel, qui nous firent l’amitié de nous loger, ma compagne et moi, pendant notre séjour parisien…
Dominique de Touraine…
Son époux, Jean-Claude O. …
Marie-Jo auparavant de Cannes, aujourd’hui de Normandie…
Didi, son mari…
Arlette, tantôt de Lyon, tantôt de Vannes…
Son époux, Jean-Claude K. …
Evelyne, auparavant de Venise, désormais du Lot & Garonne…
Pas de portrait de son homme, votre serviteur, car le « fotograf » se trouve fatalement derrière l’objectif…
Après publication de ce billet, Jean-Claude O. m’adresse une cliché de ma pomme, que je rajoute donc au trombinoscope, tout en ayant traité cette « foto » pour qu’elle soit du même style que les portraits précédents…
La table du réveillon…
Pas les dernières à lever le coude les filles de la bande…
Tout comme les gars, devant le portrait de Jojo peint par Michel et la « foto » du phare des Poulains à Belle-Île en Mer…
Voici venir le moment de la « foto de groupe », spécialité de Jean-Claude O. …
Les deux « fotograf » préparent leurs appareils sur leur trépieds respectifs et enclenchent les retardateurs… (foto d’Arlette)…
Comme pour le trombinoscope, j’obscurcis l’arrière-plan pour mettre en valeur les personnages…
Les « Vieux Ados » à table (foto de Jean-Claude O.) …
Nous avons festoyé 3 jours durant, passant des huitres aux fruits de mer, jusqu’à la choucroute alsacienne…
Mais la palme d’or revient au foie gras poêlé sur son lit de pomme servi sur assiette, chaud et parfaitement cuit pour 12 à 13 personnes, un exploit !…
Execo avec le ris de veau sauce champagne et truffe, purée de butternut, fagot, cèpes et petites morilles… Un délice…
Chapeau aux deux cuisinières, Gwen et Lily……
Résonnent les douze coups de minuit…
Vient alors le moment des embrassades…
Et des passages de virus et autres bactéries, lol…
Arrive le moment de la transmission du trophée détenu par Marie-Jo qui, pour l’occasion, nous récite un petit poème de circonstance et de sa composition…
Jean-Claude O. ne perd pas une seconde de la scène…
Passage du relais pour un an à Gwenaëlle…
Sur cette belle embrassade, nous terminons ce billet illustré sur les retrouvailles 2022/2023 des « Vieux Ados » …