TEST MACRO SUR ABEILLES

Un billet technique destiné prioritairement aux visiteurs « fotografs » du blog…

Je viens d’acquérir un nouvel objectif macro…
Revendu l’ancien, un Sigma, focale 150 mm, pour un Nikkor, focale 105 mm ouverture f/2.8…
L’intérêt de cet objectif réside en sa monture Z mieux adaptée à mon boitier Nikon Mirrorless…
Le petit désagrément demeure en sa focale plus courte que mon objectif précédent…
Aucun problème pour « fotografier » les fleurs ou les plantes, mais plus ennuyeux pour shooter les abeilles, papillons et autres insectes…
Il devient nécessaire de mettre carrément le nez dessus les « bestioles » pour avoir une image macro acceptable, 29 centimètres étant la distance la plus courte permettant une mise au point correcte…

Je teste la focale sur les abeilles butinant dans mon romarin…

Ces abeilles récoltent goulument le pollen de mes romarins fleuris en le stockant comme un sac sur leurs pattes postérieures…
Mais le pollen se répand et s’accroche sur tout le corps et les poils de l’animal, de la tête aux pattes, nous en apercevons même sur les ailes comme en témoignent les « foto »…

Une vraie séance sportive que de les shooter car ces insectes agités s’avèrent incapables de demeurer plus de 2 ou 3 secondes au même endroit…
Sans parler du risque de piqûre si on les agace en approchant l’objectif de trop près…

Obligé d’actionner la rafale rapide, soit 10 « foto » par seconde…

Obligé également de régler mon boitier en mode manuel pour stabiliser la vitesse et l’ouverture…

Vitesse 1/1600 de seconde…

Ouverture f/18 carrément, pour obtenir une profondeur de champ relativement importante…

Je laisse les « zizos » en automatique, du coup ils montent très haut variant de 3600 à 8000 selon la lumière et ma position de shoot…
Obligation ensuite d’éliminer le bruit numérique…

Conclusion :
Test satisfaisant pour mon nouvel objectif macro qui, associé à mon boitier Z 7 II, m’offre un combi léger ; 700 grammes pour le boitier et 630 pour l’objectif alors que mon précédent Reflex D850 pesait plus d’un kilo à lui seul…

Claudio Boaretto

FLORAISON 2023 DES PRUNIERS DU LOT & GARONNE

Le Lot & Garonne, département où nous résidons depuis notre départ de Venise, fournit à lui seul 2/3 de la production des « Pruneaux d’Agen »…

Fin mars et début avril marquent le début de la floraison des pruniers…
Rien d’étonnant de rencontrer alors de vastes étendues arboricoles fleuries le long des petites routes du département…

Un réel plaisir que de contempler ces arbres bien alignés, blanchis par les pétales et les pistils de leurs fleurs printanières…

Tel un manteau neigeux recouvrant les pentes et les coteaux ensoleillés, ces fleurs donneront entre mi-aout et mi-septembre la fameuse « Prune d’Ente »…

Pour réussir la fructification, obligation de passer par l’indispensable pollinisation…
Pour ce faire, les arboriculteurs installent les ruches au beau milieu des arbres fruitiers…

Le va et vient des abeilles rejoignant leurs bases…

Quelques portraits en pied de pruniers…

Que l’embarras du choix parmi la multitude…

Approchons-nous pour admirer de plus près ces jolis bouquets de fleurs blanches…

Un bonheur de les capturer dans l’œil du viseur de mon boitier…

On ne s’en lasse pas, tel l’artiste-peintre peignant délicatement sa toile…

Conscient d’immortaliser cette période furtive de l’éphémère floraison…

Approchons-nous plus près encore afin d’individualiser ces fleurs…

En voici trois se tenant à l’écart des grands bouquets…

Deux, la seconde masquée par la feuille aussi belle que la fleur…

J’en isole une, de profil…

Ainsi qu’une autre qui nous présente ses pistils de face…

Une dernière où se pose un syrphe, sorte de mouche jaune déguisée en guêpe pour échapper aux prédateurs, par ailleurs excellent pollinisateur et massacreur de pucerons…
La taille de l’insecte (une dizaine de millimètres) donne une idée de la petitesse des pétales qui réussissent à blanchir des hectares de plantations…

Souhaitons que le gel, comme l’an passé, ne vienne ravager les fleurs et endommager la future récolte…
Encore quelques jours à tenir, la météo semble favorable…

Claudio Boaretto