ENFIN, DES FLEURS SUR NOTRE LAURIER-ROSE
Posté par Claudio Boaretto le 2 juillet 2023
Un laurier-rose solitaire se dresse devant la terrasse de notre maison…
En ce troisième été depuis notre retour en France, pour la première fois nous admirons enfin ses fleurs…
Une raison légitime de les immortaliser « en macro »…
Notre maison sise sur promontoire rocheux battu par les vents à 200 mètres d’altitude, un « Pech » ainsi nommé dans le Sud-ouest, les fleurs des années précédentes ne survécurent pas aux frimas tardifs des printemps successifs…
Les orages, les vents et les pluies violentes eurent raison de ces fleurs fragiles…
Du jour au lendemain, les fleurs à peine écloses, si elles n’étaient emportées par les tempêtes, gisaient au pied du laurier…
Cette année encore, la moitié des fleurs succombèrent aux mauvais temps de ce mois de juin…
Malgré tout il nous en reste une bonne moitié, les plus résistantes bien accrochées aux tiges de l’arbuste…
Exceptionnel pour nous…
D’où ce petit billet illustré pour partager notre plaisir…
Claudio Boaretto
Partageons, partageons, c’est toujours bon ! Bises
Merci Dominique pour ton commentaire…
Nos lauriers du Gers étaient en piteux état au 15 mai, mais quand nous sommes revenus le 29 juin, ils avaient anormalement poussé. Les banches de 2 m sont courbées sous le poids des fleurs. Le sol est couvert des feuilles jaunes présentes sur les lauriers en mai mais rares aujourd’hui. Les branches des arbustes et des arbres (érables, saules, figuiers, abricotier et chitalpas) ont fortement poussé et sont couvertes d’une masse considérable de feuilles et de fruits. Les pluies abondantes de juin ont probablement produit cette exubérance inaccoutumée. Ces pluies ont aussi causé des inondations dans la plaine de l’Adour; nous sommes heureusement sur la colline.
Une question: as-tu observé un jaunissement temporaire des feuilles sur tes lauriers et est-ce en rapport avec la sécheresse du sol ?
Salut Michel…
Effectivement j’ai constaté de nombreuses feuilles jaunies sur le laurier mais je ne saurai te dire s’il y a cause à effet avec la sécheresse…
Quoiqu’il en soit j’ai éliminé les feuilles jaunes qui tombaient très facilement et, comme il me restait du produit de l’année passée, je l’ai traité contre les cochenilles…
Et comme il y a un premier couplet avant le deuxième sur les épis, le voici ici !
» Mon cœur s’ouvre à ta voix, comme s’ouvrent les fleurs aux baisers de l’aurore… aaaaah réponds à ma tendresse … l’ivresse … tout ça, j’insiste pas
Bon, c’est parti avant que je finisse, heureusement que je ne délirais pas trop …
j’espère que vous avez le sens de l’humour … ah, l’opéra !
il est vrai que les textes des opéras sont souvent par trop grandiloquents, heureusement qu’ils sont chantés, on trouve plus d’intérêt à la musique et aux voix des cantatrices et des « cantateurs » qui les interprètent…
Les fleurs du laurier-rose ont toujours un air un peu chiffonné.
Bravo au fotograf d’en avoir montré des détails qui mettent cette fleur en valeur car on remarque plutôt l’effet de groupe.
Effet d’ailleurs assuré si on multiplie les pieds du blanc pur au rouge vif.
Sans compter qu’il peut atteindre plusieurs mètres (au Portugal où il est partout et depuis longtemps).
Donc dans 3 ans, chez toi, qui sait ?
Merci de tes reportages de proximité. Nous n’avons pas ton talent, l’oeil assez exercé pour mieux regarder notre environnement, cherchant loin ce qui est là.
Bonnes vacances. Mais continue de nous surprendre
Rémy
Merci à toi Rémy…
Bonne vacances à toi également mais continue tes commentaires toujours aussi intéressants, j’apprécie ta prose faconde…
La nature est par moment impitoyable avec les végétaux, mais la plupart du temps elle prend le dessus et renait.
Il ne manque qu’une abeille butineuse…..
Sublime dégradé de rose.
Merci Thierry…
Pour les abeilles j’ai déjà donné dans un billet précédent cette année…
Le sujet là était vraiment la fleur du laurier…
Pour une fois que j’avais le temps de la shooter…
Que ce soit le blé, l’orge ou le laurier c’est toujours un plaisir de voir tes reportages. Merci de nous ravir
Merci Mireille, c’est sympa…
Chez nous dans les Alpes Maritimes, l’an dernier mon mari et moi avons transformé l’ancien jardin. Sa petite pelouse était verte l’hiver et au printemps mais carrément grillée et marron dès les premières chaleurs jusqu’aux pluie qui arrivaient -ou pas- à la fin de l’automne. Nous avons fait un jardin exotique avec des plantes grasses et n’arrosons pour dire plus.
Nous avons arraché les vieux lauriers roses devenus trop grands et qui ne fleurissaient pour dire plus et les avons remplacés par des jeunes plans auxquels nous avons donné un peu d’eau 3 fois la semaine l’été dernier pour qu’ils prennent, seulement 2 fois par semaine cette année et nous espérons pouvoir les priver carrément d’eau l’année prochaine. Et cette année la floraison a été abondante une partie de l’été et a repris de plus belle au mois de septembre après une ou deux pluies. J’aime bcp cette plante aussi belle que toxique et te remercie pour les belles photos de ses fleurs. Les nôtres sont d’un rouge éclatant.
Merci Pierrette pour ce long commentaire…
Félicitations pour vous et votre mari pour organiser et entretenir votre jardin…
Je ne puis que vous admirer car j’en serais bien incapable…
Je ne suis pas un homme de la terre, mes origines maritimes le confirment, ce qui ne m’empêchent d’apprécier et d’admirer toutes les beautés que la terre produit, plantes fleurs, cultures et plutôt que de manier une binette ou un râteau, je préfère me cacher derrière l’objectif de mon appareil foto….