« ENVIE DE VIVRE » nouveau

Posté par Claudio Boaretto le 3 novembre 2025

Présentation de la chanson « Envie de vivre »…

Sur la forme…

Contrairement à mon style habituel, la chanson « Envie de vivre » adopte les codes du blues…
Si traditionnellement nombre de blues jaillissent de l’improvisation, ici point d’improvisation mais une préméditation complète…
Chaque vers suit les lois de la prosodie française avec rimes, rythme et alternances maitrisées selon les règles de l’art…
La structure conserve l’âme du blues tout en déployant une écriture rigoureuse…
Cette discipline canalise l’émotion brute pour l’inscrire dans un cadre harmonieux…
Rimes riches ou parfaites jalonnent le texte, clin d’œil à Brassens, dont mes parents me biberonnèrent dès l’enfance…
Sur scène avec mes complices musicos : Fred à la guitare et Nico à la contrebasse

Sur le fond…

Cette chanson clame un désir ardent de vivre sans réserve, malgré les embûches…
Elle ne nie pas les coups bas, les failles, ni l’usure qui ronge les jours… 
« Envie de vivre » chante la fougue qui pousse à avancer même quand le sol se dérobe…
Elle porte en elle la conscience du temps qui griffe et de la fin inéluctable, mais refuse la résignation…
Un hymne à la désinvolture courageuse, un pas de danse sur un pavé glissant, une façon de dire que tant que le sang circule et que les yeux brillent, l’aventure de la vie garde son cap…

Pour écouter la chanson cliquez sur l’image…

(Conseil d’écoute :Toujours d’écouter la chanson avant, et lire les paroles après
Surtout pas l’inverse ! …
Ou, en dernier ressort, lire simultanément à l’écoute…
Car il ne s’agit pas d’un poème, mais bien d’une chanson…
Quelques écarts entre le texte et l’interprétation surgissent parfois…
Rien d’étonnant, une chanson respire, évolue…
L’auteur, selon l’humeur, peut changer un mot, une rime…)

Image de prévisualisation YouTube

 ENVIE DE VIVRE

refrain
J’aurais toujours envi’ de vivre
D’être un peu fou d’être un peu ivre
Le long des heures des années
De ma furtive destinée
Sans trop chercher à bien comprendre
Ce qu’il faut laisser ou faut prendre
J’aurais toujours envi’ de vivre
D’être un peu fou d’être un peu ivre

I

Avant que ma vieille carcasse
Un jour ne se pli’ ne se casse
Tant que je ne serai pas mort
Qu’entre mes dents grince le mors
Tant que j’aurai toujours la veine
Que le sang coule dans mes veines
Que la moelle soit dans mes os
Que je reste en un seul morceau

au refrain

II

Malgré les coups de pieds en vache
Les coups de trique et de cravache
Mais sans jamais baisser le front
Malgré la peur et les affronts
Malgré cette maigre récolte
Qu’est le dégoût qu’est la révolte
Quand on s’embarque à son destin
Comme un passager clandestin

au refrain

III

Malgré ces soirs d’incertitude
Peuplés d’ennuis de lassitudes
Les matins de crève la faim
Les jours sans but les jours sans fin
Malgré cette brève existence
Dont on connaît pas la distance
Malgré le temps ce charognard
Ses coups de ride et de poignard

 au refrain

Paroles & Musique Claudio Boaretto

Publié dans 08 Chansons du coyote | 18 Commentaires »

SA FOTO

Posté par Claudio Boaretto le 29 juillet 2025

Présentation de la chanson « Sa Foto »…

Sur la forme…

Ici, pas de métrique stricte ni de prosodie millimétrée…
Ce texte, né pour la chanson, s’éloigne volontairement de la rigueur classique que je privilégie parfois dans d’autres refrains…
Quelques assonances glissées, des échos sonores qui surgissent au détour d’un mot… Une liberté de souffle pour mieux épouser la musique…

Une musique signée Jean-Marie Duwicquet, complice fidèle…
Il reçut ma consigne : une ambiance country, sobre et rythmée… Il traduisit cette attente avec talent, sans détour ni surcharge…
Tempo andante, accords balancés, rythme en trois-quatre qui boitille légèrement, comme le cœur du narrateur…

La structure reprend en boucle les mêmes motifs, malgré les hiatus :
« tu as déchiré sa foto… tu as jeté son petit mot… » ;
comme un mantra mélancolique…
Pas de refrain véritable, mais des retours entêtants, presque obsessionnels, entre solitude et dérision…

Sur le fond

Un portrait moqueur et attendri d’un homme qui s’acharne à séduire malgré les ans…
Cow-boy du trottoir, matou cabossé, coyote égaré…
Ses armes ? Un regard de velours, un vieux lexique d’amour, et la certitude désespérée que « le premier jupon qui passe » relancera la partie…
Un texte en clair-obscur, où l’humour tempère la mélancolie, où l’autodérision sauve du naufrage…
Une chanson qui glisse… comme le temps…

Pour l’écoute de la chanson, cliquez sur la flèche à gauche du lien ci-après :

(Conseil d’écoute :Toujours d’écouter la chanson avant, et lire les paroles après, surtout pas l’inverse !…
Ou, en dernier ressort,  lire simultanément à l’écoute…

Car il ne s’agit pas d’un poème figé, mais bien d’une chanson vivante…
Quelques écarts entre le texte et l’interprétation surgissent parfois…
Rien d’étonnant, une chanson respire, évolue, se réinvente…
L’auteur, selon l’humeur, peut changer un mot, une rime, un clin d’œil différent…)

 

SA FOTO                          

Tu as déchiré sa foto

Tu as jeté son petit mot

Te voilà seul sur le trottoir

Avec un vieux goût de cafard

Dans la bouche ce goût amer

Cette mélancolie d’enfer

Tu retraverses le désert

Comme un vieux cow-boy solitaire

 

Ne prends pas cet air de dégoût

Tu dois savoir tenir le coup

Et le premier jupon qui passe

Il va falloir te mettre en chasse  (bis)

 

II

Tu as déchiré sa foto

Tu as jeté son petit mot

Ces petits mots qui égratignent

En une dizaine de lignes

Elle a refusé ta passion

Elle a sapé tes illusions

En prenant ton cœur à rebours

Elle a dit non à ton amour

 

Tu as failli te rompre le cou

Car tu n’étais qu’un vieux matou

Tu es parti-z-à l’aveuglette

Derrière une petite minette  (bis)

JMD 1-4
Jean-Marie Duwicquet


III

Tu as déchiré sa foto

Tu as jeté son petit mot

Tu-as tout tenté pour la séduire

Mais elle n’a fait qu’en sourire

Tu étais fou de t’acharner

Elle aura vingt ans cette année

Toi cinquante l’année prochaine

Les années passent les années viennent

 

Encore deux ou trois tempos

Tu seras au bout du rouleau

Même si la chanson n’est pas bonne

Rien n’arrête le métronome   (bis)

 

IV

Tu as déchiré sa foto

Tu as jeté son petit mot

Te voilà seul sur le trottoir

Avec un vieux goût de cafard

Tu as le style un peu rétro

Rates pas le dernier métro

Ton sourire de séducteur

Prend des rides à deux cents à l’heure

 

Ressort ton regard de velours

Ton lexique de mots d’amour

Et le premier jupon qui passe

Il va falloir te mettre en chasse   (bis)

 

V

(chantonner les six premiers vers)

(reprise des six derniers comme suit)

Tu retraverses le désert

Comme un vieux coyote solitaire

 

Ressort ton regard de velours

Ton lexique de mots d’amour

Et le premier jupon qui passe

Il va falloir te mettre en chasse   (bis)

 

Paroles Claudio Boaretto
Musique Jean-Marie Duwicquet

Publié dans 08 Chansons du coyote | 10 Commentaires »

CE N’EST QU’UN CHANTEUR

Posté par Claudio Boaretto le 27 avril 2025

Chose promise chose due : la publication trimestrielle d’une de mes chansons…

Cette chanson, « Ce n’est qu’un chanteur », propose une réflexion sur la figure de l’artiste, ce personnage qui offre des histoires et des émotions à travers une voix, quelques accords et des mots simples…
Je cherche ici à peindre le chanteur comme un compagnon de passage, celui qui crée des moments d’évasion, mais dont le rôle reste éphémère et sans prétention…

Sur la forme,
Cette chanson adopte une structure régulière, composée de vers courts, des pentasyllabes, d’où découle un retour très rapide de la rime qu’il convient de maitriser…

Chaque couplet, organisé en seizain, se construit pour se glisser naturellement dans la musique, sans sophistication, avec des rimes riches mais simples et en rythmes fluides, car ce texte, avant tout, cherche à rester direct, accessible…

Sur le fond,
Ma chanson rend hommage à la simplicité du chanteur, ce passeur de sentiments qui nous fait sourire, pleurer, même rêver, voire aimer, le temps d’une rengaine, sans prétendre changer le monde, rappelant que tout cela « n’est qu’un chanteur, un compositeur »…

Pour écouter la chanson cliquez sur la petite flèche à gauche du lien ci-après :

(Je conseille toujours d’écouter la chanson avant, et de lire les paroles après, ou alors de lire simultanément à l’écoute…
Parfois vous trouverez quelques différences entre la version écrite et la version chantée…. Normal, une chanson reste vivante et il arrive à l’auteur de changer un mot, une rime ou deux au gré de son humeur)….

 

CE N’EST QU’UN CHANTEUR

refrain
Ce n’est qu’un chanteur
Un compositeur
Sur quelques rengaines
Il chante ses peines
Sur quelques refrains
Sur quelques quatrains
Il chante ses fêtes
Ses joies ses planètes
Ce n’est qu’un chanteur
Un compositeur

Il nous fait danser
Nous fait balancer
S’il est un peu in
Sur un rythme swing
Il nous fait trinquer
S’il est un peu gai
Chanter des histoires
Des chansons à boire
Il nous fait rêver
Nous fait dériver
Quand il est tragique
Ou mélancolique
Il nous fait faillir
Nous fait tressaillir
Sur des mots magiques
Mis sur sa musique

Ce n’est qu’un chanteur
Un compositeur

au refrain

cbportrait1.jpg

Si sur ton chemin
Il te prend la main
Que tu caracoles
Dans sa farandole
Au fond de ses yeux
Te prends pas au jeu
Ce n’est rien qu’un rêve
Une chanson brève
Laisse pas ton cœur
Battre à cent à l’heur’
Faut pas qu’il explose
Prends pas l’overdose
Dévie ton regard
Et pars au hasard
Les mains dans les poches
Sans aucun reproche

Ce n’est qu’un chanteur
Un compositeur

au refrain

Laisse le tomber
Faut pas succomber
Ça vaut pas la peine
C’est qu’une fredaine
C’est comme une fleur
Qui porte bonheur
Aussitôt cueillie
Déjà on l’oublie
C’est quelques instants
Pour passer le temps
Une mélodie
Que l’on congédie
S’il t’aime vraiment
C’est pas alarmant
De la solitude
Il a l’habitude

Ce n’est qu’un chanteur
Un compositeur

Paroles et Musique Claudio Boaretto

Publié dans 08 Chansons du coyote | 16 Commentaires »

CHANSON POUR AGNÈS

Posté par Claudio Boaretto le 9 avril 2025

Présentation de la « Chanson pour Agnès » …

Sur la forme…

Structure limpide…
Tout au long des strophes, une seule rime féminine, fondée sur la sonorité [ès], fidèle à Agnès, déroule sa cadence …
Quatre huitains en pentasyllabes (5 pieds), vers courts et toniques…

Ce rythme bref impose un retour rapide de la rime, contrainte exigeante que j’affectionne, véritable défi qui stimule et nourrit ma créativité…
Répétitions assumées, jeux de sonorités à chaque coin de vers…
Un refrain en trois temps, simple et entêtant, revient tel un sourire récurrent, entre ritournelle et déclaration…
Un texte qui se fredonne, presque seul, sur une musique douce et discrète…

À ma demande, Jean-Marie Duwicquet, fin compositeur, imagina cette mélodie sur mesure, fidèle à l’esprit du texte, avec cette élégance de ne rien alourdir…
Sur le refrain, la voix de Jean-Marie s’invite, ajoutant une ligne vocale subtile en contrechant, pour souligner l’élan mélodique sans jamais le dominer…

Pour le fond…

Hommage gracieux…
Chaque strophe esquisse un trait, une humeur, une émotion liée à Agnès…
Son prénom trace le fil…
Rimes tendres ou grinçantes, selon l’instant…
Une chanson sans prétention, mais pleine d’attachement…
Ode à la féminité, sans emphase ni discours…
Et ce refrain qui s’accroche, obstinément tendre, pour souffler aux mots leur destin de chanson…

Pour l’écoute de la chanson, cliquez sur la flèche à gauche du lien ci-après :

(Conseil d’écoute :Toujours d’écouter la chanson avant, et lire les paroles après
Surtout pas l’inverse !
Ou, en dernier ressort, lire simultanément à l’écoute…
Car il ne s’agit pas d’un poème, mais bien d’une chanson…
Quelques écarts entre le texte et l’interprétation surgissent parfois…
Rien d’étonnant, une chanson respire, évolue…
L’auteur, selon l’humeur, peut changer un mot, une rime…)

  

CHANSON POUR AGNÈS

(Prélude : chantonner le couplet)

Le prénom d’Agnès

Rime avec princesse

Le regard d’Agnès

Rime avec tendresse

Le sourire d’Agnès

Rime avec promesse

Et le corps d’Agnès

Rime avec caresse

(refrain)

Tant de si jolies rimes

Un si joli prénom

Tant de si jolies rimes

C’est une déraison

Une erreur et un crime

De pas faire une chanson

II

La colère d’Agnès

Rime avec tigresse

Le chagrin d’Agnès

Rime avec tristesse

Je mettrais en pièces

Les ennuis d’Agnès

Serai sans faiblesse

Pour ceux qui l’agressent

CB FG JMD-Modifier-Modifier
Fred, Claudio, Jean-Marie…

III

Pour que sa détresse

Un jour disparaisse

Je fais la promesse

D’enlacer Agnès

Pour aimer Agnès

Garder sa tendresse

Je f’rai des prouesses

Pour l’aimer sans cesse

IV

Si un jour Agnès

De moi se délaisse

Et qu’elle me laisse

À mes maladresses

J’aurai la tristesse

J’aurai la faiblesse

Et je le confesse

De pleurer Agnès

(dernier refrain)

Et si mon cœur déprime

Maigre consolation

Consolation infime

J’avais vraiment raison

Tant de si jolies rimes

De faire une chanson

               (Final)

      (Chantonner le couplet)

(Et finir sur le premier couplet)

Paroles Claudio Boaretto
Musique Jean-Marie Duwicquet

Publié dans 08 Chansons du coyote | Pas de Commentaire »

CHANSON POUR FRANCE

Posté par Claudio Boaretto le 10 mars 2025

Présentation de la chanson « Chanson pour France »

Pour la forme

« Chanson pour France » s’adosse à une structure peu commune :
Deux seules rimes riches, l’une féminine, l’autre masculine, alternent avec régularité tout au long des couplets et du refrain…

Cette contrainte volontaire sculpte un phrasé net, qui donne au texte sa couleur particulière…
Le rythme avance par phrases brèves, incisives, laissant place à la voix et à l’intonation…
La mélodie, dépouillée mais précise, sert ce jeu d’échos…

Pour le fond

Derrière un titre qui pourrait évoquer une ode patriotique, se cache en réalité une adresse intime à une femme prénommée France…
Le narrateur, partagé entre désir et méfiance, se dévoile dans une tension constante :
Confidences tendres, jalousie assumée, menaces feutrées…
Le portrait mêle passion et conflit, humour et franchise, avec, en toile de fond, l’ombre d’un cowboy épris de liberté…
Un clin d’œil final révèle que le narrateur appartient au signe de la Balance, un détail astrologique qui éclaire la chute et prolonge le jeu d’équilibre au cœur de la chanson…
Chanson qui joue sur l’ambiguïté des sentiments, oscillant entre attachement sincère et instinct de se préserver…

Pour l’écoute de la chanson, cliquez sur la flèche à gauche du lien ci-après :

(Conseil d’écoute :Toujours d’écouter la chanson avant, et lire les paroles après
Surtout pas l’inverse ! …
Ou, en dernier ressort, lire simultanément à l’écoute…
Car il ne s’agit pas d’un poème, mais bien d’une chanson…
Quelques écarts entre le texte et l’interprétation surgissent parfois…
Rien d’étonnant, une chanson respire, évolue…
L’auteur, selon l’humeur, peut changer un mot, une rime…)

 

 

Chanson pour France

Refrain

Je penserai toujours à France

Avec bonheur avec souffrance

Je penserai toujours à toi

Un jour vivras-tu sous mon toit

 

I

Je voudrais te faire confiance

Malgré mes doutes ma méfiance

Je ne veux pas être sournois

Te surveiller en tapinois

J’y perds toute mon insouciance 

J’y perds mon latin ma patience

Tu me mets le cœur en émoi         bis

Et je te voudrais toute à moi         

Au refrain

II

Exclusive avec arrogance

Tout alentour tu manigances

Le long des semaines des mois

Tu fais le vide autour de moi

Je te fais serment d’allégeance

Mais tu dois craindre ma vengeance

Si jamais tu trompes ma foi        bis

Tu ne le feras pas deux fois

Au refrain

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

III

Si je vous fais mes confidences

Ne jugez pas mon impudence

Ne prenez pas un air narquois

Attendez de savoir pourquoi

Sur les plateaux de la « Balance »

Oscillant avec nonchalance

Ils sont mon amour aux abois          bis

Et ma liberté de cowboi 

 

Paroles & Musique Claudio Boaretto

Publié dans 08 Chansons du coyote | Pas de Commentaire »

123456
 

Neuf photographes |
passions,rêves et silence |
Atelier du photographe |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | blog de photos
| photos de Baileux
| pompierdefrance