MES CHAPEAUX

Posté par Claudio Boaretto le 19 octobre 2021

Tout au long de mon blog, en ligne depuis plus d’onze années, parmi mes billets illustrés je parle de temps à autres des animaux et des objets, sources de petits bonheurs banals et quotidiens auxquels on s’attache à différents moments de la vie, tels mes chiens, mes chats, mes chevaux, mais aussi mes motos, mes couteaux, mes santiags, etc…

Aujourd’hui vient le tour de mes chapeaux…
Ma calvitie naturelle, peaufinée par le rasoir, m’oblige souvent à porter un couvre-chef, l’hiver pour me protéger du froid, l’été pour m’abriter du soleil…
Après avoir maintes fois coiffé casquettes et bonnets, je porte désormais mon dévolu sur les chapeaux…
Mon premier, un chapeau de chasse, made in France, en feutre vert de forme « Fedora », m’accompagne depuis trois voire quatre décennies…
(
Pour chaque chapeau, je présenterai un 1er cliché l’avant pointé vers la gauche, un 2nd
cliché pointé vers la droite
)

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Le chapeau « Fedora » est un classique et mythique accessoire de la chapellerie ; chapeau à larges ou moyens bords et trois creux, un sur le dessus et deux sur l’avant, qui forment des « fossettes »…
Appelé aussi « Borsalino », du nom de celui qui lui donna sa forme contemporaine, le chapelier italien Giuseppe Borsalino, qui en fit son modèle phare et se répandit dans le monde entier à partir de 1900…
Au Cinéma, nous comptons beaucoup d’apparitions du « Fedora », le plus célèbre étant celui d’Indiana Jones
… Sa manière de le porter, un bord retombant à l’avant et à l’arrière dans un style dit « safari » fit décoller ses ventes grâce au film…
Le mien : pointé vers la droite, où l’on distingue plusieurs insignes des clubs de teckels français et allemands et l’insigne des déterreurs lorsque j’étais maitre d’équipage de vénerie sous terre…

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Ce chapeau fut aussi témoin de mon premier sanglier à l’arc…

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Parfois même je le prêtais à ma compagne quand elle m’accompagnait en forêt lors de mes longues soirées d’affut…

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Mon second chapeau de chasse, en feutre marron, de la célèbre marque américaine « Stetson »…

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Tout à fait le style « Safari », bords rabattus devant et derrière avec ruban de cuir… Bien chaud et imperméable pour la chasse en hiver…

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Le soir à l’affût, je l’affublais d’une lampe frontale pour retrouver mon chemin dans les bois une fois la nuit tombée…

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Ayant arrêté la chasse, je ne porte quasiment plus ces deux anciens « galures »…
Retour à la vie civile, urbaine ou rurale…
Un de mes chapeaux préféré : mon vieux « Panama »…

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Le véritable « Panama », malgré son nom, ne se confectionne pas à Panama mais uniquement en Équateur, tissé à la main avec la fameuse fibre végétale, la « Paja Toquilla »…

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J’ai cassé ma tirelire en 2009 pour acquérir le mien à l’occasion du mariage de ma fille à Venise…
Je le porte toujours souvent…

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Passons à mes chapeaux plus récents…
D’abord mes chapeaux « printemps-été »…
Mon « Trilby » entièrement noir, en coton, made in Italy…
La majorité des chapeaux pour hommes proviennent d’Italie…

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Le « Trilby » : chapeau à bord court, 4 à 5 centimètres maximum de large, l’avant courbé vers le bas, et l’arrière relevé, une calotte creuse et légèrement plus petite que celle d’un « Fedora »…
Séduit par cette forme, je ne porte plus désormais que des « Trilby », « Panama » mis à part…

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Une rarissime « foto » de ma pomme coiffé de ce « Trilby »… Hé oui, le « fotograf » se retrouve rarement sur les « foto », en outre comme j’ai horreur des selfies, jamais je n’en prends, je n’apparais que sur des « foto » prises par quelqu’un d’autre, d’où la rareté…

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Mon « Trilby » en coton, gris avec ruban noir, made in Italy…

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« Trilby » pourquoi ce nom ? Il trouve son origine dans « Trilby », un roman de George du Maurier paru en 1894… Adapté au théâtre à Londres, un chapeau fut spécialement créé pour le costume de l’actrice jouant le rôle de Trilby, la jeune héroïne. Le succès de la pièce contribua à faire connaitre cette nouvelle forme de chapeau…

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Mon « Trilby » en coton, noir avec ruban gris, made in Italy…

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J’aime assez les chapeaux au ruban d’une couleur diverse…

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Mon « Trilby » en lin, beige avec ruban presque noir, made in Italy…

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Léger et très agréable à porter en plein soleil…

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Passons maintenant à mes chapeaux « automne-hiver »…
Mon « Trilby » entièrement noir en feutre de laine, made in Italy……

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Doublé à l’intérieur, très sympa à porter…

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Mon « Trilby » en feutre de laine, de couleur bleue, made in Italy……

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Bleu car il faut bien allier parfois son chapeau à sa couleur vestimentaire…

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Mon « Trilby » en feutre le laine, de couleur vert olive, made in Italy…

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Un style un peu plus rural, voire chasse…

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Mon « Trilby » en feutre de laine gris, made in Italy…

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Calotte, bord et ruban tout en pied de poule noir et gris foncé…

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Pour terminer, mon plus beau chapeau…
Mon « Trilby » en feutre de poil de lapin, made in France, un 
« Fléchet »
Le top ! …
Plus haut que les précédents avec un bord légèrement plus large, à 5 centimètres…
La « foto » malheureusement ne restitue pas l’incroyable finesse de ce feutre…
Sur ce côté gauche, on distingue le « F » de « Fléchet »

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« Fléchet » la plus grande marque historique de la chapellerie française fondée en 1859 par Gabriel Fléchet puis reprise de père en fils pendant plus d’un siècle à Chazelles-sur-Lyon, spécialisée dans la production de chapeaux feutre lapin haut de gamme. Si après le déclin des industries et du chapeau, les usines françaises fermèrent en 1997, la marque perdure et garde sa position de choix, seule maison française dans le paysage de la chapellerie internationale…

Mon « Chapeau du Dimanche » en quelque sorte…

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Mes petits chapeaux au garde-à-vous dans mon entrée, prêts à me chapeauter…

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Toujours un plaisir que de se coiffer d’un chapeau sympa, adapté à sa tenue et à la saison…

Claudio Boaretto

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OH, MON BATEAU OH,OH!

Posté par Claudio Boaretto le 24 mars 2019

 Suite à des contraintes techniques, mise à jour de l’article  « OH, MON BATEAU OH,OH! », article publié 3 août 2010 sur ce blog…à l’époque je ne connaissais rien à l’art de la « fotografie »

Voici mon nouveau bateau :

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J’ai rendu l’ancien, un « Open 480 » qui n’allait pas, trop petit, instable et dont le moteur neuf, peu puissant, était défectueux,

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Ce qui m’a permis de négocier les prix pour enfin récupérer celui-ci après un an et demi de tractations avec le chantier naval, de nombreux déplacements, de multiples colères, après une livraison avec plus de 3 mois de retard,( le jour officiel de la livraison le bateau n’était même pas commencé à fabriquer !) avec la moitié de l’équipement et de l’accastillage non fait ou mal fait, donc avec beaucoup de boulot encore à faire dessus…

Un « Open fuoribordo »  de 6,40 mètres, neuf, en « vetroresina » avec un moteur d’occasion Honda de 130 chevaux de 2005, sachant qu’il n’a pas servi pendant 2 ans…

En 2011, quelques travaux sur mon bateau ont significativement amélioré le confort et la sécurité…
Voilà mon bateau avant travaux

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Et voici mon bateau après travaux

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Les modifications ne vous sautent pas aux yeux ?…
Alors voyons dans les détails :
Sur les plats bords intérieurs avant, ajout d’une « coussinerie » (pour traduire littéralement le terme italien) bien confortable pour les passagers surtout lorsque l’on tape sur la vague…

avant travaux

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après travaux

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une moquette de marine imperméable de couleur bleue, confort pour les pieds et facilité de nettoyage du pont…

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après travaux

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Un dossier pour le siège du pilote et éventuellement du passager à côté de lui….
Sécurité en cas d’accélération impromptue ou accidentelle, due par exemple à une grosse vague inattendue qui vous fait perdre l’équilibre…

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après travaux

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Et enfin, le « tientibene » en français le « tiens-toi bien », c’est une barre inox qui protège le pare-brise du poste de pilotage….
Très confortable pour se tenir lorsque l’on embarque ou débarque du bateau…. Sécurité aussi pour se tenir en cas de houle et de grosses vagues….
Il nous a fallu déplacer les feux de position pour installer le « tientibene »….
Heureusement que Hugo m’a donné un coup de main….

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après travaux vue arrière

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après travaux vue avant

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et voilà un bateau bien plus confortable et plus sécurisé…..
Vous voyez bien tout maintenant ?

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après travaux

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Oh mon bateau,
Tu es le plus beau des bateaux, oh, oh………….

Claudio Boaretto

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LES COUTEAUX DU COYOTE

Posté par Claudio Boaretto le 23 mars 2019

Suite à des contraintes techniques, mise à jour de l’article  « LES COUTEAUX DU COYOTE », article publié 25 janvier 2011 sur ce blog…à l’époque je ne connaissais rien à l’art de la « fotografie »

Pourquoi les couteaux ?…. C’est mon côté matérialiste, une tendance à m’attacher aux objets qui m’accompagnent dans la vie, comme mes santiags, comme mes zippos, comme mes casquettes, comme mes guitares, comme mes arcs, comme mes couteaux….

Pour les couteaux, cela remonte aux temps lointains où j’étais louveteau…. Depuis, j’ai toujours soit un couteau pliant dans la poche, canif, opinel ou autre, soit un couteau droit à la ceinture…..
Je me suis déjà vu me mettre à table au restaurant, m’apercevoir que j’avais oublié mon couteau, et reprendre aussitôt la route pour retourner chez moi le chercher….
J’ai possédé de nombreux couteaux, j’ai en perdu, j’en ai cassé, j’en ai pleuré, on m’en a volé….

Mes cinq principaux couteaux:

Dans leurs fourreaux….

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Hors fourreau….

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Présentation :

Mon premier couteau :
c’est un couteau de chasse mythique…. Un« Bowie » Ardennlam de Tanazacq….

Au fourreau

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Trente cinq centimètres de long, une redoutable lame de vingt trois centimètres, un compagnon fidèle et sûr, sur lequel j’ai toujours compté que ce soit « en  battues » ou, lors de mes longues soirées solitaires sur les territoires de chasse, « à l’approche » ou « à l’affut » … Il a servi mes animaux de chasse, sangliers et chevreuils….

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Tanazacq, artisan coutelier des Ardennes, pour qui aime les couteaux de chasse, c’est une vraie réputation dans le monde cynégétique…. Sa marque, son poinçon, en quelque sorte la signature du coutelier : un sanglier, Ardennes obligent…

On le reconnait sur le fourreau…

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Comme sur la lame…

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Son fils, Nicolas, travaille avec lui, la relève est assurée….

Jean Tanazacq a commis un livre sur les couteaux…. La dernière fois que je suis passé dans son atelier, il m’a forcé la main pour l’acheter…. Et bien, croyez-moi, il est bien meilleur coutelier qu’écrivain !….

Mon deuxième couteau :
c’est un « Knicker », le couteau de chasse traditionnel bavarois et autrichien….

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La fonction première de ce couteau n’est pas de servir l’animal de chasse, il est principalement utilisé pour vider et dépouiller le gibier, ce que se doit de faire tout chasseur digne de ce nom quand il a prélevé un animal….

Il se porte dans son étui, soit dans la poche arrière de la veste de chasse ou dans la gibecière, soit dans la poche-couteau des culottes de peau allemandes,  ce vêtement indispensable quand il faut suivre un chien de sang à travers les ronces ou les épines noires….

Un manche en bois de cerf…

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Une lame de 10 centimètres, damasquinée, c’est-à-dire ouvragée, contribuant à la beauté de ce couteau traditionnel à la forme typique….

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C’est  le style « teuton » si j’ose dire, tout travaillé, ouvragé….

La bague du couteau avec les incontournables feuilles de chêne, et l’inscription autour du fameux salut des chasseurs allemands : « WEIDMANNSHEIL »

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À la pointe de l’étui, un chamois…

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En haut de l’étui, un médaillon à tête de cerf au milieu des feuilles de chênes….

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Dernière décoration non conventionnelle, la trace des crocs des mes jeunes chiots profitant d’un moment d’inattention pour poser leur marque sur l’étui…

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Vous ne serez pas étonnés si je vous annonce que ce couteau vient de la coutellerie HIRSCHKRONE de SOLINGEN…. La ville de Solingen en Allemagne c’est un peu comme la ville de Thiers en France…. Nous ne dirons pas 100%, mais 90% des couteaux allemands sont fabriqués à Solingen…
Voici le poinçon….  En dessous de Hirschkrone on distingue avec difficulté SOLINGEN tellement la lame est ouvragée,voir entre les deux flèches rouges…..

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Mon troisième couteau : en bon franchouillard, c’est un « Laguiole »…. Couteau pliant que je préfère mettre dans un étui plutôt que dans la poche….

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Mais attention, pas n’importe quel Laguiole…. Je l’ai commandé tout exprès aux Forges de Laguiole, il y a une quinzaine d’années…. Du sur-mesure en quelque sorte….

Hors étui….

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Je voulais des plaquettes en ivoire, mais pas d’ivoire d’éléphant, protection oblige….J’ai alors porté mon choix sur des plaquettes en ivoire de mammouth, originaire d’un cimetière de mammouths découvert il y a quelques dizaines années en Sibérie…. Cela me fait toujours drôle de penser, quand j’utilise ce couteau, que l’ivoire que je tiens dans ma main a quelques 10 000 ans d’existence….

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Les mitres sont en argent….Lorsque j’ai demandé à ce que les mitres soient en argent, les Forges m’ont répondu qu’ils pouvaient effectivement mettre des mitres en argent mais qu’ils ne pouvaient pas appliquer le poinçon authentifiant le métal… Peu  importe ai-je répondu, le principal étant qu’elles soient réellement en argent….

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Le ressort de ce couteau est superbe…. Comme vous  pouvez le constater, l’abeille fait partie intégrante du ressort, c’est une seule pièce alors que sur la grande majorité des Laguioles l’abeille est une pièce rapportée…. Voyez aussi le très beau guillochage du ressort continuant sur l’épaisseur de la lame …..

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J’ai fait graver mon prénom sur ce ressort…. Particularité : comme chez les Boaretto il est de coutume, lorsque nous sommes à table, de couper les aliments de la main gauche bien que nous ne soyons pas gauchers, j’ai demandé à ce que mon prénom soit gravé en sens contraire des gravures habituelles prévues pour les droitiers…. En effet, quoi de plus désagréable à table de poser son couteau sur l’assiette et voir son nom à l’envers….. Le responsable des Forges qui prenait ma commande n’en revenait pas…. Il m’a avoué, à plusieurs reprises, que c’était la toute première fois qu’ils gravaient un nom en sens contraire sur le ressort de leurs couteaux…. Étonné moi-même, cette demande ne me semblait  pas si exubérante….

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Tout le monde connait la croix sur le manche du Laguiole ?….
Cette croix, représentée par des clous sur l’une des plaquettes, permettait aux bergers transhumants des plateaux de l’Aubrac de planter leur couteau dans le pain pour réciter leur bénédicité ou sur une souche pour faire leur prière devant ce spartiate crucifix….

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Je ne vous ai pas encore parlé de la lame de mon Laguiole…. Contrairement à mon Knicker, ce n’est pas une lame damasquinée, mais  une véritable lame Damas…. J’étais ferme sur cette demande car ce n’est pas habituel sur les Laguioles… Il leur a fallu faire fabriquer cette lame en Suisse…. Cette lame a donc était forgée et pliée à plusieurs reprises…. Ce qui veut dire que sur une épaisseur moyenne de 2 millimètres  vous trouvez une bonne centaine d’épaisseurs d’acier…. Les vagues successives que vous distinguez sur la lame ne sont pas des décorations rajoutées, sculptées ou gravées, mais les témoins des différentes couches d’acier forgé formant cette lame…. Magnifique….

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Cette lame, à elle seule, vaut son petit pesant d’or….
Vous distinguez nettement, sur la lame, le poinçon des Forges de Laguiole, sachant que mon couteau a été fabriqué à la main par un compagnon « meilleur ouvrier de France » travaillant aux Forges….

Mon quatrième couteau : à la ceinture,  je porte toujours un couteau en permanence….

Soit mon Laguiole….

Soit mon couteau droit de style amérindien, je dirai même que j’ai une petite préférence pour ce dernier couteau que je porte plus souvent qu’à son tour….

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Il est l’œuvre d’un coutelier d’art, Bruno DUFFORT, demeurant dans l’Aveyron….

Nous avons quelques points communs, comme le tir à l’arc de chasse et les santiags…. Bruno se rend depuis de nombreuses années dans l’ouest des États-Unis, loin des sentiers battus touristiques, où il partage une amitié profonde avec une famille Navajo, ce qui éclaire un peu sur le style de ses couteaux….

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 C’est un petit couteau droit, d’à peine dix huit centimètres, dix pour le manche, huit pour la lame….

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J’adore cette petite lame courte et large en acier carbone C70, lame superbe, avec un look style brut de forge, chargée de petites imperfections qui, en réalité, n’en sont pas et qui font son charme….

Le bois du manche est du genévrier, recouvert d’une bande de cuir cru, rawhide, cousu sur le bois, qui parfait son allure et sa robustesse….

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Gros plan sur la couture, voyez au passage le superbe guillochage  sur l’épaisseur de la lame…..

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La marque du coutelier sur la lame, en l’occurrence une pointe de flèche, pour un coutelier qui pratique l’arc de chasse, cela va de soi….

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Je ne me lasse pas de la simple beauté de ce couteau….

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Mon dernier couteau, c’est « mon couteau du dimanche » que je ne sors que pour les belles occasions….
Créé toujours par Bruno DUFFORT, c’est un couteau pliant et fabriqué à partir d’une mâchoire de COYOTE…. Vous pensez bien que je n’ai pas pu résister….

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MA-GNI- FI-QUE !….
Bruno m’avait déjà fait voir un couteau à mâchoire de coyote, quand il était venu chez moi dans la Meuse avec une caisse entière remplie de couteaux plus beaux les uns que les autres…. Mais à l’époque je n’avais pas les sous disponibles pour l’acheter….
Ce n’est que quelque temps plus tard que je lui ai commandé ce couteau….

Voyez-le dans son bel étui que Bruno m’a spécialement fabriqué, dans le plus pur style amérindien….

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Couteau déplié avec sa double rangée de crocs….

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Pour la lame, c’est toujours l’acier C70 que j’appelle un peu à tort « brut de forge », mais c’est l’effet esthétique qu’il me donne et j’aime bien….

La vue par en-dessous, couteau plié où l’on aperçoit le guillochage de la lame….

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La vue par au dessus, déplié….
Pas de commentaire, le couteau se suffit à lui-même….

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Et ne croyez pas que les crocs soient un handicap pour son maintien…. Au contraire, aucune aspérité pointue, il est très doux et agréable à la main….

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La signature du coutelier, cette fameuse pointe de flèche….

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Bruno m’a dit : nous n’avons plus le droit d’importer en France des têtes de coyote en provenance des States…. Dommage pour les futurs amateurs, je serais un des derniers à avoir eu le privilège d’acquérir ce couteau….

Je possède aussi le reste de la tête du coyote qui a servi à fabriquer ce couteau :

De face

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De profil

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Et si l’on adjoint dessous le couteau plié, on retrouve la tête de  l’animal en entier…. Les crocs des deux mâchoires s’ajustent bien, si ce n’est l’épaisseur de la lame qui empêche la jointure parfaite….

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Du très bel ouvrage…. Merci encore l’ami Bruno DUFFORT….

Si vous aimez les beaux couteaux de style amérindien, et pourquoi pas en acquérir un, je vous invite à visiter son site que vous trouverez dans mes liens, colonne de droite de ce blog….

Claudio Boaretto

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MES SANTIAGO

Posté par Claudio Boaretto le 23 mars 2019

Suite à des contraintes techniques, mise à jour de l’article  « MES SANTIAGO », article publié 18 février 2010 sur ce blog…
foto sur papier puis numérisées, à l’époque je ne connaissais rien à l’art de la « fotografie »

Pour ces bottes si particulières, à bouts pointus, aux talons hauts et biseautés, il existe diverses appellations :
«Santiago»,
«Santiags»,
«Tiags»,
tout dépend de l’époque et de la mode…. Nous sommes d’ailleurs les seuls en France à les appeler «Santiago», dans les autres pays, aux States, au Mexique et ailleurs, on dit bottes de cow-boy ou «Western Boots»…. 

Certains de mes amis se sont acheté de belles bibliothèques pour exposer leurs beaux livres, mais ce n’est que pour ranger mes «Santiago» que je me suis offert une bibliothèque….

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Plus de quarante-cinq ans que je déambule en «Santiago» …. J’ai acquis ma première paire en 1966 à Paris. Ce n’était pas évident, même à Paris, de trouver une boutique, un magasin vendant des «Santiago» à l’époque…. Elles ne sont plus mettables, ce sont aujourd’hui de vrais morceaux de bois, mais je n’ai pas le cœur de m’en séparer, je les conserve comme des reliques….

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Et puis la mode est venue, puis disparue, puis revenue, puis re-disparue, et ce à plusieurs reprises, mais toujours je suis resté fidèle à mes «Santiago» faisant venir mes dernières directement de Californie….

Pour le fun, je vous présente mes «Santiago»,  sachant que, par rapport aux américaines, les mexicaines présentent en général un talon plus biseauté et le bout pointu un peu plus relevé….

Mes «Santiago»  black….

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Mes «Santiago» marrons, presque rouges….

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Mes «Santiago» grises….

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Mes «Santiago» rouges….

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Mes «Santiago» en peau retournée, plus une paire de « camarguaises »….

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Ma paire de «Santiago» white, (on voit bien le talon très biseauté des mexicaines)….

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Ma paire de «Santiago» black & white (le talon plus droit des américaines)….

09 

Même style mais en marron rouge….

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Mes «Santiago» qui brillent (typique mexicaines)….

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Mes «Santiago» aux couleurs des States (typique américaines, bout moins relevé, talon moins biseauté….

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Et maintenant, mes «Santiago» en cuirs exotiques….

Mes «Santiago» en croco, couleurs marron, verte, rouge et bleue….

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Mes Santiago en «Capibara», cet énorme rongeur sauvage d’Argentine….

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Toutes les suivantes sont des américaines :

Mes «Santiago» en crotale….

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Mes autres «Santiago» en crotale mais avec la tête du serpent….

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Mes «Santiago» en poil de vache

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Mes «Santiago» en cuir frappé….

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Mes «Santiago» en éléphant, (acquises avant que leur commerce ne soit interdit)…. J’avais négocié ces dernières dans une arrière-boutique du quartier du Temple, Johnny a acheté les mêmes au même endroit 15 jours après moi…. Je l’ai vu défiler sur tous les plateaux télé avec mes «Santiago», le copieur !….

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Mes «Santiago» en requin….

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Mes «Santiago»  en raie manta….

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Et puis mes «Santiago» préférées, en cuir d’autruche :

Mes «Santiago» en autruche, couleur black….

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Mes «Santiago» en autruche, couleur grège….

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Mes «Santiago» en autruche couleur havane, waouh !… Elles sont trop sublimes ! ….

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Sans oublier mes « Harley Davidson », avec broderies cousues à même le cuir….

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50 ans de « Santiago » viennent de défiler, ce n’est pas une collection, ce sont mes « godasses » que j’ai toutes portées…. Vous avez bien compris que je suis incapable de résister devant une belle paire de « Santiago »….

Mais toutes ces paires bottes me causent un grand embarras car, dilemme, jamais je ne sais laquelle poser devant la cheminée le soir le Noël !…

Claudio Boaretto

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