Comme chaque début d’année, l’heure est venue de sélectionner mes « foto » préférées de l’année écoulée…
Attention, « préférées » ne signifie pas forcément les plus réussies techniquement ou artistiquement, mais celles qui suscitèrent en moi une attention particulière provenant de la capture de l’instant ou du plaisir ressenti au post-traitement ou simplement des souvenirs qu’elles évoquent…
Ces clichés, pris tout au long de l’année, ne forment pas une série cohérente… Ils se différencient par leurs sujets, lumières, formats, cadrages, compositions, techniques ou encore par les boîtiers et objectifs utilisés… Certains illustrent déjà des billets sur ce blog, d’autres sont inédits…
Si cette « cuvée 2024 » ne prétend pas à l’excellence, elle reflète néanmoins des instants qui marquèrent mon activité « fotografic »…
16 janvier… L’église Sainte-Catherine de Villeneuve-sur-Lot, shootée juste avant que les échafaudages destinés à sa restauration ne l’enveloppent pour deux ans…
20 février… Gros plan sur les pompons de mimosa, un clin d’œil à notre ancienne maison sur les terrasses de Loubas…
06 avril… La chapelle « Notre-Dame-du-Bout-du-Pont » dominant le Lot …
Ses beaux vitraux contemporains…
27 avril… Première exposition de l’année du « Pixels Photo Pujols », club auquel j’adhère, en l’église de Sainte Foix à Pujols, village médiéval sur les hauteurs de Villeneuve…
03 mai… Seconde exposition du club dans la salle culturelle de Pujols… Une de mes « foto » servit d’affiche…
23 mai… Petit clin d’œil avec un autoportrait dans le miroir déformant de l’entrée de notre appartement de Villeneuve…
Entrée où mes chapeaux et chèches m’attendent…
25 mai… Mon fidèle coyote en peluche épinglé sur la porte de mon bureau… Témoin des dizaines de milliers de kilomètres parcourus, installé sur le porte-bagage de mes différentes « Harley Davidson »…
27 mai… Un challenge… Adaptation d’une de mes « foto », en l’occurrence une cabane en pierre sur les bord du Cher…
Dans le style « Van Gogh », sans utilisation de l’IA…
07 juin… L’éphémère floraison de la passiflore, magnifiée par ses visiteurs ailés …
Focus…
18 juin… Quelques lys blancs non encore fanés, ce qui ne saurait tarder…
22 juin… Après une averse, une hémérocalle jaune sur la platebande de notre terrasse…
31 juillet… Quelques « foto de rue » à l’occasion d’un typique « déjeuner gourmand » du Sud-ouest sur la place du village médiéval de Pujols, où l’art de capturer des instants de vie s’impose…
Madame attentive, en attente de sa friture…
Un amical échange de regards entre deux phénotypes différents…
J’en remets dans le cornet ?…
Déambuler entre les tables sans renverser ses frites et surtout son verre de vin…
Mon ami Jean-François goutant la glace de MariT, sa compagne, sous l’œil très inquiet de celle-ci…
Trop bonne cette glace, heureusement qu’il n’a pas tout avalé…
25 août… toujours sur la platebande de notre terrasse, l’Anémone du Japon…
07 septembre… La coach de zumba à la salle sportive de Pujols…
Et ses élèves, dont Nadine, notre consœur fotograf à gauche…
17 septembre… Les extérieurs du château de Duras, dans notre département du Lot et Garonne…
Les intérieurs… Un défi « fotografic » : sur le même cliché, équilibrer la pénombre intérieure sans la boucher et les fenêtres lumineuses sans les cramer…
Le grand puits intérieur…
Source vitale pour le château avec ses trente-trois mètres de profondeur…
22 septembre… Dernières courses de sulky à l’hippodrome de Villeneuve… Départ de la course…
La vitesse des trotteurs volant sur la piste…
Après le forcing et l’adrénaline, les chevaux écumants rentrent au paddok…
29 septembre… Meeting aérien à l’aéroclub de Villeneuve… Décollage…
Une belle diagonale…
Une diagonale plus énergique…
La diagonale inverse…
37
Le « coup du roi »… Prise à la verticale au-dessus de la tête…
10 octobre… Le centenaire de ma tante Josée, sœur de mon « Papà » qui lui-même nous quitta à 98 ans… Un moment précieux empreint d’émotion…
20 décembre… Une leçon d’observation grâce à Hugo H, l’artiste peintre s’inspirant d’une de mes foto de 2017… La rive en arrière-plan traverse la tête du pécheur…
Infaillibilité de l’œil de l’artiste ! …
Une correction discrète sur cette ancienne « foto », et voilà un arrière-plan qui ne coupe plus la tête du sujet, réalisée sans l’aide de l’IA, juste avec les vieux outils traditionnels de « Fotochope »…
CHAPITRE TECHNIQUE
La transition vers le « Mirrorless » intéressant plus particulièrement mes amis « fotografs »…
Ma mutation du « Reflex » vers le « Mirrorless » entamée en 2021, s’achève en 2024 car il fallut le temps d’engranger quelques économies et de revendre mon ancien matériel « Reflex »…
J’ai un attachement indéniable pour mon matériel-foto et vous le présente aujourd’hui…
Les étapes clés de la mutation :
13 décembre 2021… Après la vente confortable de mon boitier « Reflex » Nikon D850, passage au boitier « Mirrorless » Nikon Z7 II. Une révolution, avec, entre autres, viseur électronique permettant la vision finale des « foto » sans passer par l’écran arrière et poids réduit…
De 2022 à 2024 :
Remplacement progressif de mes objectifs « Reflex » par les versions hybrides à monture Z :
29 mars 2022… Remplacement de mon Tamron SP 24-70 par le Nikkor Z 28-75 f/2,8…
29 mars 2023… Remplacement de mon Sigma 150 macro par le Nikkor Z 105 macro f/2,8…
18 juillet 2024… Acquisition de la toute nouvelle focale fixe de Nikon, le Nikkor Z 35 et sa prodigieuse ouverture à f/1.4…
09 septembre 2024…
Remplacement de mon boitier DX Nikon D500 par la pièce maitresse de mon nouvel équipement, le fabuleux boitier Nikon Z8 ! …
13 septembre 2024…
Remplacement de mon objectif à tout faire DX Nikon 18-300 par le plein format Nikkor Z 24-200mm f/4-6.3 VR…
22 septembre 2024…
Remplacement de mon ultra grand-angle Tamron 15-30 par le Nikkor Z 14-30 f/4 S…
Ainsi s’achève le « Grand Remplacement », tout cela sans sacrifier mon précieux allié pour l’animalier, le Nikon 200-500 à ouverture constante f/5.6, muni de la bague FTZ pour le monter sur mes boitiers à monture Z…
Paré pour les années à venir, je compte toujours autant d’équipement qu’auparavant mais avec un matériel moderne en monture Z, à la pointe de la technologie Nikon…
Rendez-vous en janvier 2026 pour la prochaine rétrospective…
La « photo de rue » ou « street photography» est une discipline particulière de la foto avec ses règles, ses codes auxquels je ne me suis jamais confronté…
Il m’arrive de prendre des foto dans la rue quand un événement ou une situation s’y prête, mais jamais je me suis dit : je sors faire de la « photo de rue »…
Définition : « La photographie de rue (« Street Photography » en anglais) : pratique de la photographie en extérieur, dont le sujet principal est une présence humaine, directe ou indirecte, dans des situations spontanées et dans des lieux publics comme la rue, les parcs, les plages ou les manifestations. »
Depuis que je suis citadin, si je sors de chez moi je me retrouve évidemment dans la rue… Ne voulant pas prétendre exercer la « photo de rue », disons que je prends des « foto dans la rue »…
Commencons par la présence humaine indirecte… Demeurant à trois pas de la mairie, depuis ses jardins un de mes premiers clichés révèle sa façade qui apparaitrait plus belle sans ce maillot jaune flashy collé sur ses baies vitrées…
Hé oui, Villeneuve-sur-Lot, ville d’arrivée de la 12ème étape du tour de France…
L’occasion d’enlaidir un monument emblématique de la ville, « la Tour de Paris » en l’affublant de cet affreux maillot au jaune criard…
Mauvais gout évident, que les fans de la petite reine me pardonnent…
il y a quelques semaines les équipes municipales nous restauraient le centre de ce rond-point, changeant le sol, la terre et y plantant un bel arbre, jolie réalisation aussitôt gâchée par un vélocipède à palettes, jaune criard, et des calicots mal accrochés…
Villeneuve sur Lot en ce moment subit de très importants travaux pour rénover le cœur de ville, auxquels s’ajoutent les travaux spécifiques du Tour de France…
Les ouvriers demeurent sur la brèche comme ces derniers modifiant en permanence les zones de circulation et les carrefours selon l’avancée des travaux…
Ce qui n’empêche pas les touristes d’évoluer dans la ville…
Revenons à la « street photography » dont le sujet principal est la présence humaine… Je tente de m’y employer…
Un rayon de soleil illumine cette femme assise en terrasse, ce qui m’incite à déclencher instantanément…
Pas évident cette discipline… Je quête la lumière sur les personnages et choisis la plus grande ouverture de mon diaphragme pour mettre en avant le sujet et flouter son environnement sans pour autant l’occulter…
Si nous shootons les gens dans la rue, nous shootons aussi leurs téléphones… Celui-ci marche sans même regarder devant ou autour de lui…
Certains s’assoient au bar en compagnie… de leur téléphone…
D’autres, à l’ancienne, lisent le journal…
Je termine par la serveuse préparant les tables du resto-bar où je me réfugie en cette fin de matinée, toujours tentant d’accrocher la lumière sur les personnages…
Voilà pour mon premier petit bout d’essai de la « foto dans la rue »…
Pas très satisfait du résultat… Somme toute le reflet d’une certaine banalité… Dites-moi ce que vous en pensez dans les commentaires, je suis à l’écoute…
Depuis trois mois, nous sommes passés de la ruralité à la citadinité…
« Pouvez-vous nous faire une petite visite en vidéo » me demandait Landry, le compagnon de Mylène, ma petite nièce, Mylène, qui n’est plus si petite puisque déjà mère de famille de deux grands garçons… N’étant pas un vidéaste accompli, je réponds à la demande par un reportage « foto » où je me sens plus à l’aise… Évidemment, ce billet illustré s’adresse principalement à la famille et aux amis proches…
Quittant la maison sur le rocher en haut du coteau, nous demeurons dorénavant dans une petite résidence proche du cœur de ville, 5 minutes à pied… Évidemment, de la maison spacieuse à l’appartement, nous perdons de l’espace dont une chambre mais nous nous en accommodons…
L’appartement se situe au rez-de-chaussée, à droite de la résidence, caché par la haie derrière le petit parking donnant sur la rue, vous distinguez d’ailleurs notre petite bagnole rouge à droite…
Bien qu’ayant un garage en sous-sol, compliqué à atteindre, ce petit parking privatif en pleine ville reste une bénédiction…
Une allée piétonne bordée de verdure nous mène à l’entrée du premier bâtiment de la résidence, celle-ci étant composée de deux bâtiments parfaitement semblables abritant chacun 15 appartements…
L’entrée vitrée de la résidence, très sécurisée…
À gauche, la « sonnette » directement reliée à nos téléphones portables pour actionner l’ouverture de la porte…
Le hall d’entrée, 4 appartements à ce rez-de-chaussée…
Nous demeurons sur la face gauche du hall, la porte en verre dépoli étant la nôtre…
Nous pénétrons dans un petit espace, à mi-chemin entre un sas d’entrée et un petit vestibule…
Où nous sommes accueillis par un tableau de mon « Papà » représentant le début de la « Via Garibaldi » à Venise, artère mythique du « Sestiere de Castello », berceau de notre famille…
Sur la droite, le meuble à chapeaux et chèches…
Depuis le sas, nous accèdons dans la véritable entrée…
Entrée distribuant 5 portes… De droite à gauche, la porte par laquelle nous venons de pénétrer, puis la porte des toilettes, puis la porte de la salle de bains…
Virant à bâbord à 45 degrés, nous rajoutons la porte grise desservant le couloir et la dernière porte à gauche, le bureau…
Virement à tribord à 180 degrés, en face porte-manteaux, meuble à chaussures et le vitrail sur la droite…
Récapitulons, la porte des toilettes…
Comme 4 portes sur 5 affichent le même look, dès lors un petit signe distinctif s’impose pour les invités victimes d’une envie pressante…
Porte suivante, la salle de bain…
Espace fonctionnel…
Avec sa douche à l’italienne…
Porte suivante…
Le bureau du « coyote »…
Bureau bien rempli, avec ses masques vénitiens au mur, ses santiags, à gauche ses guitares et les foto de toutes ses Harley…
Sous le vitrail, son matériel « foto »…
Le PC, les imprimantes et les foto vénitiennes au mur…
Le couloir où l’on trouve encore quelques portes avant de pénétrer dans la pièce à vivre…
La 1ère porte à droite permet de découvrir la chambre, une seule chambre opérationnelle, l’autre servant de bureau au « coyote »…
2ème porte à gauche, une petite pièce technique, servant de dressing, penderie, stockage, etc…
3ème porte à droite, la cuisine…
Tout ce qu’il faut pour mijoter de bons plats…
Vitrail donnant dans le séjour, frigo à droite et porte à gauche pour le réduit où se cache la machine à laver le linge…
Quart de tour pour reprendre le couloir…
Qui donne dans le séjour permettant de voir en sens inverse le vitrail de la cuisine…
La pièce à vivre avec son lustre de Murano…
L’espace à vivre dans son ensemble…
Le côté salle à manger…
L’indispensable bar à Spritz…
Le coin musique surmonté des inévitables foto de Venise…
Le coin TV pour visionner les films et les dernières séries en cours…
Et son canapé essentiel pour le confort du spectateur…
Franchissant la baie vitrée, nous voici en extérieur….
Donnant sur notre petite terrasse privative de 25 m2 où nous pourrons siroter à l’ombre nos Spritz, au Select et au Cynar, lors des grandes chaleurs…
Voilà chers Mylène et Landry pour répondre à votre souhait ce billet illustré sur notre modeste demeure de « Pensionati »…
Auparavant, chaque début d’année je publiais une rétrospective de mes « foto » de l’an passé, petite tradition à laquelle je faillais depuis mon retour en France en février 2021…
Voici le temps venu de rattraper le temps perdu, lors je publie aujourd’hui mes « foto » préférées de l’année passée, soit 2022…
Mes foto préférées ne veut pas dire obligatoirement les meilleures techniquement ou artistiquement, mais aussi et surtout celles qui me provoquèrent une émotion que ce soit à la prise de vue comme ensuite au post-traitement et/ou au visionnage…
Dans cette rétrospective, pas de série cohérente car ces clichés pris au long de l’année se différencient aussi bien par le sujet, la lumière, le format, le cadrage, la technique que par les boîtiers et les objectifs utilisés…
Janvier 2022 Comme nous passions la Saint Sylvestre en Normandie dans le Calvados, nous profitions de l’occasion pour passer à Bayeux, ma ville natale, revoir la maison de mon enfance où nous demeurions au numéro 11 de la rue des Ursulines… Je ne compte plus mes escalades périlleuses sur le haut portail, gamin inconscient du péril d’une chute dont la chance m’épargna…
Nous occupions tout le premier étage et une partie du rez-de-chaussée… La cour, nue à l’époque sans végétalisation, mon principal terrain de jeu jusqu’à l’âge de mes 12 ans …
Une dame ancienne déambulant dans une ruelle de Ver-sur-Mer, canne d’un côté, sac portant le pain de l’autre, attirait mon attention… Ce que l’on appelle une « foto de rue »…
Toujours dans le Calvados, l’entrée, ou plutôt la sortie du port de Port-en Bessin… j’aime le minimalisme de cette « foto »…
Mars 2022 Rouge gorge sur un branchement de tuyaux, lors d’une sortie avec la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux)…
Milan royal en plein vol, lors de cette même sortie…
Mésange charbonnière accrochée aux boules de graisse de la mangeoire de mon jardin…
Chardonneret au pied de la mangeoire…
Aigrette garzette branchée, en Gironde dans la réserve ornithologique du Teich…
Mai 2022 Distante d’un kilomètre à vol d’oiseau de chez nous, l’église romane isolée de Saint Thomas entourée de son mur d’enceinte, en arrière-plan les coteaux caractéristiques de la région…
Une quinzaine de kilomètres plus loin, le château de Puycalvary… La bâtisse féodale, construite entre les XIIIème et XVIème siècles, sise sur un éperon rocheux, domine la vallée…
Un portail fermé barrait le chemin d’accès, domaine privé interdit aux visites… Pour contempler de plus près les deux grosses tours rondes du XVème siècle entourant la façade Renaissance et la tour d’escalier à droite chapeautée de sa toiture à pans construite dans le style Louis XIII, ne me restait que le téléobjectif…
Juin 2022 En amont, profitant d’une percée de la végétation, je shootais la façade Sud de l’église romane isolée Saint Jean de Bonneval, située à 2 km de chez nous à vol d’hirondelle, soit plus de 4 km par la route…
Perchée à mi-flanc de coteau, une vue plus rapprochée de l’église, non pas avec un téléobjectif mais avec mes petites gambettes traversant les champs…
Visite du magnifique château Biron en Dordogne…
Prise de vue pour le dialogue entre les deux tours d’escalier pointues…
Juillet 2022 Lion de 5 mètres de haut du sculpteur français, Richard Orlinski, exposé dans les jardins de la « Marinaressa » à Venise …
Du même sculpteur, tout aussi colossal et rouge de colère « Wild Kong »…
Au « Palazzo Reale » donnant sur la place Saint Marc à Venise, ouverture des appartements restaurés d’Elisabeth de Wittelsbach, duchesse de Bavière, impératrice d’Autriche et reine de Hongrie, de Bohême et de Lombardie-Vénétie, plus connue sous le nom de « Sissi »… Nous pouvions y admirer une robe de l’impératrice…
Assortie d’une époustouflante traine ou queue de robe…
Aout 2022 À la biennale d’art contemporain de Venise, un univers dystopique de Uffe Isolotto dans le pavillon du Danemark… Le choc ! La sculpture grandeur nature d’une centauresse morte allongée sur le sol, entourée de tas de fumier… À cette scène de mort, semblait répondre par la vie tout juste accouchée de son ventre, celle d’un nouvel être hybride encore englué dans son placenta bleuté… Ahurissante installation !
Dans une première salle du pavillon de la ville de Venise, le réalisme de l’installation nous saisissait encore… Référence aux Métamorphoses d’Ovide, où Daphné ne peut échapper à la quête amoureuse d’Apollon qu’en se métamorphosant en laurier… Prodigieuse impression du vivant…
La salle suivante, la métamorphose…
La troisième salle, Daphnée en Laurier… Superbe enchainement que ces œuvres impressionnantes…
Place à l’humour avec cette bétonneuse bernard-l’hermite…
Toujours à la biennale, retour à l’horrible avec cette « Maman » monstrueuse et ses baigneurs démembrés…
Septembre 2022 Arc-en-ciel à l’ouest, au-dessus des maisons des voisins…
Comme nous sommes à la maison, toujours le pavillon vénitien flottant sur notre portail…
La fauconnière en chef du château des Milandes en Dordogne nous présentait une magnifique Buse de Harris, une des neuf espèces de rapaces considérées comme une arme de chasse en France…
Nous succombions au regard hypnotique de ce Hibou Petit-duc…
Octobre 2022 Les artichauts fanés de notre jardin…
Ce dimanche d’octobre, alors que je préparais le petit-déjeuner à 7 heures et demie du matin, heure d’été, à travers la fenêtre de la cuisine le halo lumineux provoqué par l’un des réverbères de notre petit lotissement communal de 8 maisons attirait mon regard… Vu la nuit noire, ce réverbère n’éclairait qu’une partie de l’érable revêtant sa parure d’automne, moment magique…
Novembre 2022 À Saint Sylvestre-sur-Lot, le château Stelsia surnommé château Gifi du nom de son propriétaire Philippe Ginestet, enfant du pays… Illuminé en vert la nuit…
Puis en rouge…
Puis en bleu, puis etc. etc. …
Somptueux concert de Blues à la bastide de Tournon D’Agenais, à 20 bornes de chez nous, avec des grands noms du blues… De gauche à droite : Barrett Anderson, l’exceptionnel guitariste du Boston All-Stars… Drew Davies, saxophoniste ténor et chanteur anglo-saxon… À la contrebasse Paulie Loranger bassiste américain du Massachusetts…
Le talentueux Drew Davies, installé en France depuis l’année 2000, le saxophoniste ténor et chanteur gallois Drew Davies trouve son inspiration dans les standards du jazz et le rythme and blues des années quarante et cinquante…
Fin de ce flash-back, rendez-vous l’année prochaine pour la rétrospective de l’année 2023…
Comme chacun le sait, jamais on n’aperçoit le « fotograf » dans ses « fotografies »…
Dans ce billet illustré, pour une fois, nous ne verrons que le « fotograf » !…
Pour dérouler cette rétrospective, l’auteur du billet étant le « fotograf » lui-même, il utilisera la troisième personne du singulier afin de garder la distance avec son personnage dans le récit du billet et les légendes des « foto »…
Difficile d’écrire à longueur de lignes des « JE » à la connotation égocentrique…
Cet à priori dès lors annoncé, Claudio, mettant à jour sa « fototek » comme à chaque changement d’années, redécouvrait des « foto-portraits » le représentant, témoins de différents épisodes de sa vie…
Guère nombreuses ces « foto-portrait » comparées aux 77 790 « foto » composant à ce jour sa « fototek »… Plus ou moins 300, certaines en double, voire en triple, soit pas même 1%, heu, si nous calculons bien, pas même 0,5% du total des « foto » qu’il conserve sur ses disques durs internes et externes…
Quoique « fotograf », aucune de ces « foto » ne furent prises par Claudio lui-même, mis à part un seul selfie, le selfie étant un exercice qu’il abhorre et qu’il ne pratique quasiment jamais…
Des amis, des copains, la famille, « fotografs » pro ou amateurs prirent ces foto…
En revanche, souvenirs et nostalgies l’assaillirent en revisionnant ces clichés retraçant quelques-unes de ses nombreuses activités, situations et passions…
D’où l’idée de les compiler, de les ordonner et de créer une sorte « d’alboum » numérique pour les conserver à portée de regard au lieu de les retrouver au hasard des 77 790 images de sa « fototek »…
Démarche narcissique ?…
Peut-être, mais il assume surtout une démarche de mémoire, de voyage à travers « l’espace-temps-foto » de sa furtive existence…
Présentation par ordre chronologique, même si plusieurs périodes se chevauchent…
Qualité et technique « fotografic » manqueront souvent, certaines vieilles « foto », éditées d’abord sur papier puis numérisées, parfois mal colorisées, pèchent d’un horrible bruit numérique…
C’est parti pour la bio de Claudio, le petit vénitien arrivé en France deux mois avant sa naissance…
La plus ancienne, de gauche à droite, Renato son frère ainé, sa maman Linda et Claudio, le blondinet joufflu à 20 mois avec déjà les cheveux long…
Une douzaine d’années…
En 1958, époque de sa communion solennelle, éducation judéo-chrétienne et famille pratiquante italienne obligent…
L’adolescence parisienne…
Depuis ses 15 ans déjà il grattait sur la guitare de Renato, son frère ainé…
Une des premières guitares, noire à pan coupé, qu’il s’achetait avec ses premiers petits sous à lui… Acquise il y a une cinquantaine d’années dans une boutique de musique située dans les « Mercerie » de Venise… Boutique disparue depuis…
« Foto » prise en Bretagne, pendant sa période marin pêcheur quand il pratiquait la pêche à la praire et à la coquille à bord d’un petit chalutier dans la baie de Saint-Brieuc, au large du grand Léjon…
Équipage réduit, le patron, un matelot et Claudio…
Une vingtaine d’années au compteur…
Passage direct à la trentaine…
Entre les deux il passe sous silence sa période « On the Road » où il bourlingua, guitare sur le dos, sur les routes d’Europe, du Canada, des États-Unis et d’Amérique Latine… Pour subvenir à ses besoins, il chantait…
Aucune « foto » n’illustre ces années d’artiste vagabond et de Globetrotter…
Claudio : barbu dès que les poils lui poussèrent au menton…
il se rasa 2 ou 3 fois dans sa vie, comme sur la « foto » ci-après… Mais, ne se reconnaissant plus dans le miroir, cela ne dura jamais plus de 15 jours…
Chassez le naturel, il revient au galop, barbe et cheveux repoussaient tout aussitôt dans toute leur longueur…
Longueur, pour faire la transition avec son premier Teckel à poil long, « Ultra du Bois Bailly »…
Il éleva des Teckels à poil long, de beauté et de travail, pendant plusieurs décennies…
Son affixe : « Le Mors aux Dents », parallèle entre le « Mordant » de ses chiens au travail sous terre et sa passion des chevaux…
En « foto » son meilleur étalon, « Scrogneugneu du Mors aux Dents », primé en beauté comme en travail…
Il y acquit une certaine notoriété, fréquentait avec ses chiens les concours de conformité au Standard et les épreuves de travail, signait des articles sur la génétique des teckels dans plusieurs revues spécialisées…
La presse locale publia pléthore d’articles sur ses chiens et son élevage…
Les Teckels nés dans son élevage gagnèrent des prix prestigieux…
Claudio vivait en Meuse, avec son épouse et sa fille, dans une grande demeure entourée de 11 hectares boisés, 4 étangs et une rivière, l’ensemble complètement ceinturé d’un mur de pierre de 2 mètres de haut, domaine que les habitants du village appelaient le « Château du Parc »…
Une ancienne « foto » numérisée et mal colorisée témoigne de la bâtisse…
Vue en hiver, depuis le « Grand Étang »…
Vue en été, d’un peu plus loin, depuis « l’Étang des Îles »…
Ces murs abritaient son chenil et sa meute de teckels créancés sur le renard et le blaireau… Claudio fut aussi maitre d’équipage de Vènerie sous terre…
Parallèlement à ses chiens, il élevait des renards, un couple de daims et quelques chevaux…
Départ en balade avant de franchir la porte en fer forgé, entrée du domaine…
Claudio sur « Danayus », le cheval blanc…
Son meilleur cheval, Tarzan, un petit étalon selle français tonique et très intelligent…
Osmose complète entre Tarzan et Claudio, pour le conduire fi des jambes et des mains, aides de l’équitation classique, le poids du corps sur la selle suffisait seul à diriger l’animal et régler ses allures…
Avec sa fille, Florence…
Tarzan était docile, sauf quand en balade quelques juments en chaleur paissaient dans les prés… Il fallait alors reprendre vigoureusement Tarzan avec les jambes et les mains pour le garder aux ordres… Un étalon reste un étalon…
Claudio sellant Tarzan auprès des écuries attenantes à la maison…
il lui apprit même à tirer la calèche…
Au premier essai, le cheval fut tétanisé… Recours à un seau d’avoine pour le faire avancer pas à pas…
48 heures plus tard, Tarzan trottait, tirant fièrement la calèche dans les rues du village…
Son dernier et jeune cheval, à la fin des années 90…
« Unprince des Haras d’Argonne »…
La carrière professionnelle…
De 1971 à 1976, Claudio travaillait à Paris dans l’informatique dans différentes sociétés équipées d’ordinateurs UNIVAC, d’abord comme pupitreur, puis comme analyste-programmeur…
En ces temps-là, il n’existait pas de filière universitaire pour l’informatique, les grands constructeurs d’ordinateurs, comme IBM et UNIVAC, formaient directement les informaticiens, denrée rare à l’époque que les sociétés s’arrachaient… Ce fut le cursus de Claudio…
Il entra comme informaticien de 1976 à 1983 à la ville de Verdun, pendant la dernière année de mandat du maire de droite, André Beauguitte et pendant tout le mandat du maire socialiste René Vigneron…
Les résultats de son travail lui permirent de franchir avec vélocité tous les échelons de la fonction territoriale…
En 1983, par amitié et gout de l’aventure, il se mit en congé de la Ville pour diriger la campagne électorale du candidat à la mairie, le docteur Jacque Barat-Dupont, candidat apolitique, plutôt centre gauche… Il risquait gros, de perdre définitivement son job, mais la victoire fut au bout de la campagne…
il devint alors de 1983 à 1989, le Directeur de Cabinet du nouveau Maire de Verdun…
Les autorités de la ville…
À gauche le maire, Jacque Barat-Dupont, personnage haut en couleur surnommé « Le Docteur » par toute la population Verdunoise…
À droite le lieutenant-colonel de gendarmerie et le général de brigade, commandant d’armes de la place de Verdun, 4 régiments résidaient à l’époque dans la Cité Glorieuse…
En visite pour représenter Verdun suite à l’invitation d’un village normand dont il ne se souvient plus du nom…
Au centre « Jean Rettel », surnommé le « Super-Adjoint », à gauche le maire du village invitant…
Le Triumvirat de la Ville de Verdun, le « Super-Adjoint », le Maire et le Dircab…
Dans son bureau de la Mairie, bureau stratégique à 3 portes !…
La première porte centrale donnant sur le grand couloir principal pour les visiteurs…
La deuxième à gauche sur le service des Relations Publiques de la Ville et le Secrétariat Général…
La troisième à droite sur le bureau des deux secrétaires de cabinet, issue discrète lui permettant de s’éclipser subrepticement si besoin…
De 1989 à 1995, il devint Directeur des Relations Publiques et créa le nouveau service Communication sous le mandat du Maire socialiste de Verdun, Jean-Louis Dumont…
Foto prise en réunion de Direction par le « fotograf » officiel de la mairie, Jean-Marie P., un ami…
Puis de 1995 à 2007, Directeur de la Culture et de la Mémoire sous les mandats du Maire très à droite, Arsène Lux, à droite sur la « foto », évidemment…
Sous ce dernier Maire, pour des raisons politiques et financières, il déclina le poste de Directeur Général Adjoint que lui proposait son ami, le Directeur Général…
Claudio, fonctionnaire territorial sous les mandats de 5 maires successifs, incarna la continuité républicaine, comme le présenta dans un de ses discours le député-maire Jean-Louis Dumont…
Hors vie professionnelle, il pratiqua le tennis…
Des vacances quelques fois au Cap d’Agde, premier site Naturiste d’Europe…
Une visite de sa Màma, Linda, à Verdun…
À l’anniversaire de son vieux copain « Philo », disparu prématurément…
Une guitare en cadeau pour les 40 ans du « Philo »…
Parallèlement, fervent de la « Chanson Française », il chantait, auteur-compositeur-interprète…
De nombreux concerts…
Shooté sur scène par de nombreux « fotograf », pro ou amateurs…
Donc évidemment de nombreuses « foto »…
Avec ses complices musicos, ici Fred G et Jean-Marie D…
Mais que chante Claudio ? …
Sachant qu’il écrit ses textes et compose ses musiques, parmi ses principaux thèmes de prédilection : le « Voyage » et « l’Amour », bien sûr…
Pour les amateurs qui souhaiteraient l’écouter, une chanson sur le thème de l’Amour intitulée : « La Femme Infidèle »…
Écrite sur deux rimes, assemblées par couples de rimes riches…
Cliquer sur la petite flèche à gauche pour écouter :
Chanter ses chansons sur scène, une drogue addictive pour Claudio…
Une seconde chanson sur le thème allégorique du Voyage,
intitulée : « Faut savoir tourner la page »…
Écrite aussi sur deux rimes ; restreindre le nombre de rimes dans ses chansons, marque de fabrique de Claudio…
Cliquer sur la petite flèche à gauche pour écouter :
Là, toujours avec Fred et Jean-Marie aux guitares et aux contre-chants…
En 1996, l’anniversaire de leur 100 ans avec son ami, et néanmoins médecin traitant, le docteur Jean-Pierre M…
50 ans chacun à quelques jours d’intervalle…
En 1997, il se rasa le crâne sur un « coup de tête », lol…
Ce qui ne changea rien à sa voix…
Ni à ses prestations sur scène…
Avec Nico à la contrebasse
Changement d’ambiance avec la « foto » qui orne son permis bateau…
Il s’enorgueillit d’obtenir le permis côtier et surtout le permis hauturier…
Dans les eaux bretonnes, cap à la voile sur les îles Scilly en Angleterre…
Cap sur les îles anglo-normandes…
Sur ce cliché, l’horizon devrait être horizontal dirait Monsieur de Lapalisse… Claudio à la barre, non pas couché mais quasiment vertical, l’œil sur la grand-voile…
Le voilier gîte, pas l’horizon…
Sur la mer des Caraïbes dans l’archipel de Cayo Largos…
Même trouvé le moyen de s’enrhumer sous le soleil couchant des Caraïbes…
Retour dans les eaux bretonnes et normandes…
Autre facette de l’individu, la chasse à l’arc, au tir instinctif…
Le tir instinctif, sans aucun organe de visée sur l’arc, demande une pratique intensive et un entrainement quotidien…
Il montrait son nouvel arc « Apache » à son ami François B., arc hybride entre le Longbow et le Recurve…
Son premier sanglier à l’arc, avec « l’Apache »…
Assumer ses actes jusqu’au bout et vider le gibier sur place pour sauvegarder la venaison…
Vêtu de la sagghie avec son arc « Tao » à triple courbure, fabriqué sur mesures par un maitre facteur d’arcs…
En tir instinctif on ne peut tirer le gibier à plus de 15 mètres, Nécessité alors de vaincre les défenses visuelles, auditives et olfactives de l’animal de chasse…
D’où le challenge et la beauté de cette chasse, même si l’animal n’est pas au tableau, l’approcher au plus près suffit au bonheur du vrai chasseur à l’arc…
Changement de planète encore, Harley Davidson…
Biker pendant 20 ans, il avalait entre 10 000 et 15 000 kms l’an…
En vêtement de pluie prêt à repartir après avoir dormi sous la tente…
Son plus beau Roadtrip de biker, l’Ouest américain en Harley…
Mais pas en voyage organisé comme tant de motocyclistes d’opérette avec tous les hôtels réservés à l’avance, le gros 4×4 balai qui suit et trimbale tous les bagages et distribue boissons fraiches ou chaudes à chaque halte ! …
Avec ses amis du « Padova Chapter » ils tracèrent et organisèrent leur parcours, louèrent leurs HD à Las Vegas, armes et bagages sur les motos ils traversèrent les déserts et les monts enneigés, et dans tous les endroits où ils firent étape ils se devaient de trouver un motel pour la nuit…
1ère étape Las Vegas dans l’état du Nevada…
Il adorait sa casquette américaine à cheveux, acquise à Las Vegas…
Il prenait des « foto » à l’époque avec un petit Bridge Panasonic relativement performant…
Avec sa compagne à Bryce Canyon…
Dans l’état du Colorado, terre colorée qui porte bien son nom…
Tout comme le fleuve éponyme…
Arches National Park dans l’Utah…
Claudio prenant ses petites « foto » dans le Grand Cayon, état de l’Arizona…
Le Grand Canyon quand les ombres se forment au soir couchant…
En arrière-plan Monument Valley, territoire Navajo…
Ils atteignirent « Four Corner », toujours sur le territoire de la « Navajo Nation »…
Monument marquant le point exact formé par les frontières découpées à angles droits de quatre États américains…
Ils s’embrassèrent un pied dans chaque état…
Claudio un pied dans le Colorado au nord-est
et un pied dans le Nouveau-Mexique au sud-est,
Evelyne un pied dans l’Utah au nord-ouest
et un pied dans l’Arizona au sud-ouest…
Pompe à essence mythique sur la Route 66, la « Mother Road »…
Tentative de drague d’une Indienne, insensible à son charme…
Retour dans les forêts Vosgiennes…
Et toujours le pavillon vénitien à l’arrière de toutes ses Harley Davidson…
Il usa cinq HD…
Changement de décor…
En 2008, année charnière, emménagement à Venise, il y retrouvera sa mère et son père, Linda et Alberto et les assistera jusqu’à leur fin de vie…
Claudio y rejoindra également sa fille, son gendre et ses petits-enfants…
Sur les quais du Grand Canal, Claudio, dans son rôle de père, accompagnant sa fille Florence pour son mariage à la mairie de Venise…
Plus tard au mariage de sa petite nièce, Mylène…
Claudio chez lui à Venise servant le Spritz à ses amis, son apéritif quotidien depuis 1985…
Beaucoup ne savent pas que le Spritz, en vogue depuis 3 ou 4 ans en France mais apéritif institutionnel à Venise depuis le 19ème siècle, se décline sous quatre formes :
Les deux Spritz les plus consommés,
Le spritz au Bitter, à base de Campari…
Le Spritz à l’Apérol, plus sucré, à base d’orange…
Les deux autres spritz, moins courant sauf à Venise,
Le Spritz au Cynar, à base d’artichaut, (cultivé dans les îles maraichères de la Lagune vénitienne) particulièrement amer…
Le Spritz au Select, son préféré, un compromis entre le Bitter et l’Aperol…
Sur la lagune avec son bateau…
Un « Open fuoribordo » de 6,40 mètres…
Avec un moteur Honda 130 chevaux, presque trop puissant pour la lagune, mieux pour les sorties en mer…
À Venise, ils importèrent le « Beaujolais Nouveau »…
Quelques jours avant la date fatidique, ils commandaient à leur bistrotier habituel quelques bouteilles d’un petit vin primeur de Vénétie, bien meilleur, il faut l’avouer, que le beaujolais nouveau…
Avec son Papà et sa Fille dans leur « Baccaro » préféré à Venise…
Sa dernière passion en date : la « foto »…
Celle qui orne sa carte d’accréditation de « fotografo » à la célèbre Mostra de Venise, le plus ancien festival de cinéma du monde… Carte renouvelée pendant 7 ans jusqu’à son départ de Venise…
Dress-code obligatoire pour les « fotografs » accrédités, costard noir et cravate…
Il fotografia, à moins de 5 mètres, les plus grandes stars de cinéma de la planète…
Si vous le désirez, vous trouverez sur ce lien les « foto » des principales stars shootées par Claudio : LES ARTISTES SHOOTÉS À LA MOSTRA DE VENISE
Claudio sur le tapis rouge où chaque « fotograf » accrédité possède sa place numérotée…
Venise, le paradis du « fotograf »…
Équipé pour shooter les Costumés du « Carnevale »…
Coiffé de son bonnet pour soutenir l’action de « Sea Shepherd » (Berger de la Mer) pour la défense de tous les océans…
Retour en France en 2021, coiffé d’un « Trilby » en feutre…
2022, abandon du style Trilby pour le style « Porkpie », plus à son goût…
Délire pendant plusieurs mois d’une grande barbe longue, abandonnée également…
2022/2023 à la Saint-Sylvestre des « Vieux Ados », armé de son « Mirrorless » Nikon Z7II surmonté d’un flash Cobra pour shooter à l’intérieur…
Les dernières « foto » toutes récentes de 2023…
Prises par sa « Bienaimée » pendant la taille du laurier…
Composer cet « alboum » rétrospectif fut pour l’auteur un tourbillon où se bousculèrent souvenirs, sensations, anecdotes et émotions…
Plus de moments vécus que restant à vivre…
Alors, ne perdons pas un instant…